Que faut-il retenir de la communication européenne en 2019 ?

Tour d’horizon des principaux sujets abordés en 2019, avec 56 billets publiés dans l’année, de leurs résultats et des perspectives…

Les élections européennes : premier thème et premiers résultats

Avec 17 billets publiés, les élections sont au hit-parade des sujets, ainsi que des statistiques de fréquentation : une observation que l’on estimera logique, une fois connus les résultats et la hausse historique de la participation, mais qui était loin d’être aussi évident au fil de l’eau.

La période de pré-campagne est plutôt sombre : « vers une défaite de la pensée ? » en janvier, « faut-il faire le deuil des grands récits ? » en février et « vers une campagne électorale européenne sous le signe des paradoxes ? » en mars sans oublier l’enjeu de la désinformation abordé en avril avec le projet « FactCheckEU » et en mai « quelle stratégie de l’Europe contre la désinformation ? ».

Les analyses de la campagne, en mai, avant les élections sont plutôt circonspectes : « que veulent vraiment les Européens entre mythes et réalités ? », « quelle visibilité, européanité et tonalité de la couverture médiatique ? » et surtout « quel est le diagnostic de la campagne ? » à quelques jours du scrutin.

La participation électorale meilleure n’avait pas été anticipée : « comment expliquer la divine surprise de la participation ? » début juin et « Eurobaromètre post-électoral : les raisons de la participation aux élections européennes » début juillet. Autres enseignements de la campagne : « la procédure des Spitzenkandidaten est-elle morte ? » et « #EP09vs19 : bilan d’une décennie de communication pour les élections européennes ».

La communication des institutions et des personnalités européennes : quelques évolutions, peu d’actions

Sujet d’importance moindre, tant en volume qu’en intérêt faute d’actualités, la communication de l’Union européenne se révèle presque plus intéressante par ses personnalités que par les actions de communication des institutions de l’UE.

Ursula van der Leyen occupe, évidemment, une place de choix : « Nominations post-élections européennes : quelles stratégies de communication politique européenne ? », « Programme politique de la nouvelle présidente de la Commission européenne » et « La communication européenne, selon Ursula von der Leyen » face à « Juncker vs Tusk : le choc des styles et des méthodes de communication » et à l’inévitable « Quel bilan pour la communication de la Commission Juncker ? ».

Du côté de la communication de l’UE, c’est la communication de proximité qui intéresse, davantage que la communication institutionnelle : « storytelling de l’Europe : comment parler de l’UE selon les communicants de terrain ? », « Comment mieux communiquer sur la politique de cohésion de l’UE ? » et « Communiquer sur la politique de cohésion de l’UE : enquête sur l’impact auprès des publics locaux ? ».

Les nouveaux territoires de réflexion : l’émancipation de la communication européenne

Pour la rentrée, une série – un format inédit – autour des « verrous que la communication européenne doit briser » avec plusieurs questions concernant la communication de l’UE :

La question des médias encore et toujours d’actualité

Quelques billets abordent les enjeux de l’information européenne et des médias, du « lancement du Mook « Européens » pour raconter l’Europe par les Européens » à « l’euroscepticisme : quel rôle des médias en ligne ? » aux « effets des médias pour la confiance dans l’Union européenne ? » et aux « tendances sociologiques du monde de l’information européenne ? ».

Les innovations démocratiques et la conférence sur l’avenir de l’Europe

La question de l’innovation démocratique pour « reconnecter la politique européenne avec les citoyens de l’UE » s’attache particulièrement en fin d’année sur la prochaine conférence sur l’avenir de l’Europe : « rapprocher l’Union européenne de ses citoyens : une consultation permanente des citoyens européens », « relancer la démocratie européenne : réforme constitutionnelle et conférence sur l’avenir de l’Europe » et donc « quel modèle pour la Conférence sur l’avenir de l’Europe ? ».

Les enjeux de l’opinion publique européenne

La recherche de connaissances et de compréhension de l’opinion est présente au fil de l’année avec « quête du sens de l’Europe : cartographier les communautés d’Européens », « une anthropologie politique fondamentalement pro-européenne », selon Dominique Wolton, « comment remédier aux symptômes des populismes en Europe », selon Ivan Krastev et enfin « quelles sont les attentes des citoyens à l’égard de l’Union européenne ? ».

Les thématiques secondaires mais récurrentes : digital, think tank et lobbying

Plusieurs sujets sont abordés occasionnellement au cours de l’année comme le digital avec « pour un benchmark annuel des sites web de l’UE » et « quelles sont les stratégies de communication en ligne des eurodéputés ? » ; les think tank avec un « panorama selon le registre de la transparence de l’UE et Twitter » et les affaires publiques avec un autre « panorama des cabinets européens de lobbying et d’affaires publiques européennes ».

Enfin, pour terminer l’année, deux billets plus légers pour réfléchir aux « imaginaires pour l’Europe » selon des dessinateurs et des historiens et à « comment romancer l’Europe ? ».

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