Eurobaromètre : résultats printaniers pour la dernière enquête sur l’opinion publique dans l’Union européenne

Les indicateurs sont largement au vert dans la dernière enquête semestrielle – l’Eurobaromètre Standard 83 – sur l’opinion publique européenne…

Affermissement de la confiance dans l’Union européenne

La confiance dans l’UE atteint son plus haut niveau depuis le printemps 2011, avec 40% d’Européens ayant confiance dans l’Union européenne (+ 3 points).

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Progression de l’image de l’Union européenne

L’image de l’UE progresse pour la quatrième fois d’affilée depuis 2013, avec 41% d’Européens qui ont une image positive de l’UE), alors que l’appréciation négative continue à perdre du terrain (19%, -3 points).

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En plus, l’image positive de l’UE progresse dans 20 Etats membres et l’UE évoque avant tout une image positive dans une majorité d’Etats membres (15) maintenant.

Optimisme pour le futur de l’Union européenne

Le futur de l’UE est meilleur avec un optimisme renforcé dans 15 Etats membres, soit 26 Etats membres où la majorité des personnes interrogées se dit optimiste pour le futur de l’UE.

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Confortement du sentiment de citoyenneté européenne

Dorénavant, plus des deux tiers des Européens se sentent citoyens de l’UE (67%, +4 points) alors même que la précédente enquête avait été réalisée au moment des élections européennes.

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Renforcement du soutien à une union économique et monétaire avec l’euro

Le soutien pour « une union économique et monétaire européenne avec une seule monnaie, l’euro » progresse avec 57% d’Européens favorables. Dans la zone euro, le soutien à la monnaie commune atteint 69% tnadis qu’en dehors de la zone euro, le soutien est bien moins large et la tendance est négative (33%, -2 points).

Adhésion aux politiques publiques européennes

La plupart des politiques mises en œuvre par l’UE sont approuvées par les citoyens européens, en particulier sur les sujets les plus sensibles actuellement :

  • Investissement : dans 27 Etats membres, une majorité estime que l’argent public devrait être utilisé pour stimuler les investissements dans le secteur privé au niveau de l’UE.
  • Commerce international : dans 25 Etats membres, une majorité de personnes interrogées se prononce en faveur d’un accord de libre-échange et d’investissement entre l’Union européenne et les Etats-Unis.
  • Énergie : dans l’ensemble des 28 Etats membres, plus de la moitié des personnes interrogées soutiennent une politique énergétique commune des Etats membres de l’UE.
  • Immigration : une majorité de personnes interrogées dans l’ensemble des 28 Etats membres est favorable à « une politique européenne commune en matière de migration ».

Au total, les résultats de la dernière enquête Eurobaromètre sont très positifs pour la construction européenne qui va devoir négocier la sortie de crise économique et financière avec l’investissement et bien répondre aux nouvelles attentes des citoyens en matière d’immigration ou de terrorisme.

Série d’été : les grands enjeux de la communication européenne

Lacomeuropéenne prend ses quartiers d’été et propose une rétrospective des principales contributions de l’année sur les grands enjeux de la communication de l’Union européenne…

Vœu que la communication européenne se libère de ses oxymores

La communication européenne doit se libérer de nombreux oxymores :

  • Oxymore entre « l’impact de l’UE dans la vie quotidienne » et les vraies réalisations concrètes de la construction européenne
  • Oxymores incantatoire du « marketing de la marque UE » ou de « l’UE communique avec les citoyens dans les médias sociaux »
  • Oxymore entre les résultats au sens de l’administration et les résultats possibles liés à la communication
  • Oxymore entre souhait idéal de plus de politique / lyrisme politique et potentialité d’un angélisme technocratique exterminateur

En somme, il s’agit de passer d’une logique incantatoire faussement ambitieuse mais « administrativement correcte » puisque respectueuse en façade des objectifs/contraintes/missions de la fonction publique à une démarche crédible vraiment engagée auprès de cibles identifiées, visant in fine des résultats tangibles et reposant sur une politique renouvelée, la pire chose étant à ce stade que l’Europe ne représente plus aucune utilité, aucun intérêt et que le débat ne survive pas.

Pourquoi la stratégie de communication de l’UE est illisible ?

La communication incarnée / personnelle des Commissaires ne fait pas une politique de communication européenne et la communication auprès des citoyens ne fait pas une stratégie de communication européenne

En une phrase, la stratégie de communication de l’UE correspond actuellement à un orchestre dont les instruments seraient désaccordés, chacun jouant sa partition et du coup la mélodie n’est pas harmonieuse et audible.

Déficit de communication de l’UE ou problème de sens de l’Europe ?

C’est l’absence de communication de l’UE qui a finit par laisser penser que la construction européenne n’était pas un projet démocratique alors qu’avec l’ambition que portent les non-Européens sur le projet inédit de l’UE la communication européenne devient une nécessité démocratique et une évidence autour du smart power de la norme.

Quels sont les enjeux démocratiques de la communication européenne ?

1. Montée en puissance de nouveaux mouvements de la société civile

2. Aggravation du déficit démocratique européen

3. Une crise de confiance qui est aussi une crise de communication

4. Une approche expérimentale et participative de la communication politique et publique

5. Le rôle des médias dans la progression de l’euroscepticisme

6. Le nouveau contexte démocratique dans les Etats-membres de l’UE

Respect des prises de parole de la société civile et prise en compte des particularités dans la décision constituent aujourd’hui les deux enjeux démocratiques majeurs de la communication européenne.

Repenser le futur de la communication européenne

Trois choses à comprendre pour revitaliser le futur de la communication européenne :

  • Comprendre la distinction irréfragable entre information et communication, pour que la communication européenne fasse « less but better »
  • Comprendre l’organisation symbolique entre les Etats-membres et l’UE, pour que l’UE agisse et communique sur ses forces : « strong outside and more caring inside »
  • Comprendre la répartition complémentaire entre Bruxelles et l’échelle décentralisée / locale, pour une communication européenne à visage humain

L’avenir de la communication européenne ne peut passer que par une refondation de sa stratégie qui ne vise plus tant à résorber le déficit démocratique de l’UE qu’à reconnecter les citoyens et l’UE ; en somme davantage une question de résultats tangibles que de principes théoriques.

En somme, 2015 pour l’instant n’apporte pas d’espoir de refondation – la communication de l’UE est toujours illisible, faute de comprendre qu’il ne s’agit pas d’un déficit démocratique de l’UE mais d’un problème de sens, d’oxymores à mieux gérer et d’enjeux démocratiques à mieux respecter. Pourtant, son futur, aujourd’hui fragilisé est à porter de main à condition de le repenser en profondeur.

 

Série d’été : transparence et lobbying dans les affaires publiques européennes

Lacomeuropéenne prend ses quartiers d’été et propose une rétrospective des principales contributions de l’année sur les grands enjeux de la communication de l’Union européenne. Aujourd’hui, focus sur la transparence et le lobbying dans les affaires publiques européennes…

Transparence sur les réunions entre lobbyistes et décideurs de la Commission européenne : quels enseignements ?

La transparence des réunions entre les décideurs de la Commission européenne et les lobbyistes offre un éclairage – partiel à l’échelle de l’activité de lobbying au sein des institutions européennes dans leur ensemble – utile pour tracer l’empreinte des futurs textes et décisions.

La plateforme de Transparency International « EU Integrity watch » complète l’exploitation et la compréhension des données brutes fournies par la Commission européenne.

Registre de la transparence de l’UE pour les lobbies : entre refonte et réforme

Du côté de la refonte, la Commission européenne progresse dans une démarche pragmatique pour rendre incontournable le registre de la transparence pour les lobbies.

Du côté de la réforme, ALTER- UE démontre les limites du registre volontaire et non sanctionné et plaide pour un registre obligatoire imposé par une proposition législative.

Entre la démarche pragmatique mais lente prise par la nouvelle Commission européenne, qui porte d’ailleurs déjà des fruits concrets et la réforme souhaitée par les observateurs maximalistes, le registre de la transparence de l’UE pour les lobbies fait l’objet – fort légitimement – de toutes les attentions.

Lobbying : les cabinets français en affaires publiques

Premier enseignement, une majorité des membres de l’AFCL, dont l’« objectif de structurer une profession émergente autour d’une approche déontologique rigoureuse et innovante » du lobbying est dorénavant inscrite dans le registre de la transparence de l’UE.

Selon les données saisies sur le registre de la transparence de l’UE, le marché européen pour les cabinets français en lobbying est d’environ 5 millions d’euros déclarés.

La transparence européenne progresse au sein des cabinets français en affaires publiques et lobbying même si l’exemplarité de la profession dans son ensemble reste perfectible.

Comment le digital révolutionne et responsabilise le lobbying européen ?

Le digital est en train d’« überiser » le lobbying européen.

Le digital révolutionne le lobbying : toutes les positions des parties prenantes sont déjà largement accessibles

La plateforme « Contexte Lab/Positions » se présente comme une « base de données » qui répertorie quotidiennement déjà plus de 2 000 prises de position des parties prenantes dans le débat public français et européen, provenant de plus de 400 organisations référencées dans les registres de lobbying de l’Assemblée nationale, du Parlement européen et de la Commission européenne.

Lobbyplag – dans le prolongement du « Europarl Hackathon » visant à développer l’accès aux données publiques – offre une visualisation détaillé de la future législation européenne en matière de protection des données personnelles : l’intégralité du texte initial et des amendements – par groupes politiques ou députés européens – est consultable ; permettant de classer les élus les plus pro ou anti sur le sujet et même de comparer les positions des lobbies et les amendements déposés par les élus.

Le digital responsabilise le lobbying : toutes les actions des parties prenantes seront potentiellement intelligibles

Toute une série de faits concoure à rendre le digital à la fois de plus en plus indispensable, mais surtout facteur de responsabilisation des parties prenantes :

  • importance renouvelée de l’action résolue des ONGs pour la transparence ;
  • impact renforcé des dossiers numériques sur les règlementations européennes ;
  • obligation à terme des registres de la transparence pour les lobbies au Parlement européen et à la Commission ;
  • volonté affirmée des citoyens avertis de visualiser et de contrôler les activités de lobbying ;
  • outils modernisés pour exploiter à moindre frais de vastes bases de données…

Demain, il sera très vraisemblablement possible de trouver sur chaque législation et pour chaque partie prenante les positions qui ont échouées ou réussies et de rendre intelligible des parcours, des décisions qui aujourd’hui ne se comprennent pas pleinement.

Au cours du premier semestre 2015, la transparence dans le lobbying progresse grâce aux innovations des institutions (les réunions entre lobbyistes et décideurs de la Commission européenne et le registre de la transparence de l’UE), mais surtout au digital qui va probablement révolutionner les pratiques.

Série d’été : principales évolutions du paysage médiatique européen

Lacomeuropéenne prend ses quartiers d’été et propose une rétrospective des principales contributions de l’année sur les grands enjeux de la communication de l’Union européenne. Aujourd’hui, focus sur les médias européens…

Bruxelles, lieu de pouvoir ? La preuve par le paysage médiatique bruxellois

Enfin, la scène médiatique européenne se diversifie avec une nouveauté relativement récemment des médias décalés ou satiriques sur les coulisses et les arrières couloirs des allées du pouvoir bruxellois.

Bruxelles ne sera pleinement un centre de pouvoir qu’à la condition d’accueillir également un paysage médiatique pluriel (couvrant différents types de presse) et pluraliste (représentant différentes opinions).

Quel avenir pour le paysage médiatique européen ?

Politico, le média en ligne de référence du journalisme politique américain, démarque en Europe et enfin, avec Politico Europe, l’Union européenne sera scrutée par un média d’investigation global sur la vie politique et les politiques publiques européennes.

D’autres évolutions ont marqué le premier semestre européen en 2015 :

  • Euronews, la chaîne TV européenne, rachetée pour développer le numérique ;
  • LENA, une alliance inédite d’échange d’articles entre des journaux européens de référence ;
  • Europolitique, l’agence de presse historique met la clé sous la porte.

Les effets d’annonce de ces innovations semblent inversement proportionnels à leur impact sur le public : Politico Europe, nouveau pure player européen fait bruisser tout Bruxelles, mais ses effets sur les Européens sont plus incertains. En revanche, la disparition d’Europolitique se fait en silence alors que sa culture journalistique et son expertise faisait référence depuis plusieurs décennies dans le journalisme européen. De meme, LENA se contente de quelques entrefilets alors que l’impact sur l’européanisation des médias existants est immédiat.

Quel est le profil des journalistes européens ?

Une table ronde sur le journalisme européen fournit l’occasion de décrire le profil des journalistes européens :

  • Les apprentis journalistes européens : une euro-génération Erasmus multilingue et archi-diplômée
  • Quelques places dans des médias de niche, spécialisés et/ou professionnels
  • Des opportunités dans des médias en ligne
  • Le financement, le talon d’Achille du journalisme européen
  • Des sujets pour le journalisme européen qui évoluent

L’Europe devient peu à peu un espace naturel et un centre d’intérêt que des médias spécialisés traitent même si un certain populisme se développe aussi dans une presse très grand public.

Quand le « data storytelling » réinvente le journalisme européen

Plusieurs exemples de « data storytelling » européens :

  • EurActory, créé et animé par Euractiv, propose aux journalistes (et aux parties-prenantes) un annuaire des experts les plus pertinents et compétents sur les politiques de l’UE ;
  • Thumbs of Europe vise à renforcer la transparence sur les positions des différentes parties prenantes aux affaires européennes.

Le « data storytelling » offre la possibilité d’une nouvelle forme de journalisme à partir des données, entre le hack (l’investigation et le leak) et le code (la data-visualisation).

Pourquoi la « comm » l’a emporté partout sur l’info, sauf pour l’Europe ?

Alors que la distinction entre information et communication tend – malheureusement – à se dissiper en ligne avec le développement du « online advertising » ou du « brand content », qu’en est-il de l’information et de la communication européennes ?

Partout la « comm » a pris le dessus sur l’information, surtout selon les journalistes qui se sentent assiégés par des cohortes de communicants même si l’anti-thèse des communicants sur le triomphe de « l’info » en temps réel et en ligne partout tout le temps n’est pas dénuée d’intérêt.

Pour l’information et la communication européennes, ce qui apparaît d’emblée comme un échec pour la communication de l’UE, songeons à la seule douzaine de porte-parole de la Commission européenne face au millier de journalistes européens, représente en fait une chance face à la faillite du flux continu de l’info.

Quelles sont les 10 meilleures sources d’informations sur l’Union européenne ?

Pour finir, à partir d’une large veille sur des portails, des newsletters et autres publications en ligne (en français et en anglais), une sélection des meilleures sources d’informations sur l’Union européenne aujourd’hui.

En conclusion, cette année, le journalisme européen est en profonde transformation, tant avec l’arrivée de Politico Europe, du data journalisme, d’une nouvelle euro-génération Erasmus multilingue et digital native, de médias décalés et satiriques, d’une alliance entre grands titres de presse…

Série d’été : le numérique et la communication européenne, « it’s serious »

Lacomeuropéenne prend ses quartiers d’été et propose une rétrospective des principales contributions de l’année sur les grands enjeux de la communication de l’Union européenne. Aujourd’hui, focus sur les numérique et la communication européenne…

Priorité au digital dans le budget de la communication de l’UE en 2015

En 2015, les principaux postes de dépenses de la communication de l’UE fait ressortir l’importance sans cesse plus stratégique du digital.

Pour la première fois, c’est tout ce qui correspond aux actions en ligne qui prend la tête des dépenses avec une enveloppe globale de plus de 21 millions d’euros, dont 10 millions pour l’animation du portail Europa.

Centre de contact « Europe Direct » : l’UE prend-elle au sérieux les médias sociaux ?

« Europe Direct » : une mission de contact avec les citoyens, deux services complémentaires

  • Le réseau des centres d’information « Europe Direct » décentralisé dans les États membres ;
  • Le centre de contact « Europe Direct ».

Un centre de contact avec les citoyens… uniquement par téléphone et formulaire web

Non seulement, le canal du « chat web » est abandonné car sans doute il ne répondait plus aux attentes d’interaction du grand public, mais surtout les médias sociaux sont absents alors que l’hypothèse de contact par fax est toujours d’actualité.

En 2015, le centre de contact « Europe Direct » répond-t-il vraiment aux attentes et aux pratiques pour informer les citoyens sur l’UE ?

Comment les institutions européennes investissent les nouveaux réseaux sociaux ?

Les institutions européennes dénombrent, au moment de l’enquête en mars, 367 comptes pour la Commission européenne et de ses démembrements dans les réseaux sociaux pour « seulement » 121 pour le Parlement européen.

Rapporté au 13 réseaux sociaux utilisés (Twitter, Facebook, Google+, Youtube, LinkedIn, Flickr, Pinterest, Instagram, Spotify, Storify, Foursquare, Vine, MySpace), cela correspond à une moyenne de 28 comptes par réseau social pour la Commission européenne et 9 pour le Parlement européen.

Le paysage des principales institutions européennes dans les réseaux sociaux dévoile une abondance insoupçonnée qui confirme l’importance que représente le web social dans la communication européenne aujourd’hui.

Comment les réseaux sociaux peuvent produire des Européens ?

Après plus de 10 années d’expériences en ligne, il est possible de prendre un peu de recul pour tirer des enseignements de la communication européenne dans les réseaux sociaux.

Echecs de tous les projets de réseau social reposant sur une approche civique de citoyens « à la grecque » mobilisés autour de la gestion commune des affaires publiques

Succès de beaucoup de projets de réseau social reposant sur une approche clientéliste de citoyens « à la romaine » misant  sur des rétributions et des services

Les réseaux sociaux parviennent à construire des Européens, à partir du moment où l’on considère les échecs des approches « grecques » civiques trop abstraites, et a fortiori les succès des approches « romaines » clientélistes très concrètes.

Comment les institutions européennes adressent leurs publics en ligne sur mobile ?

Enjeu majeur aux vues des usages, quasiment toutes les institutions européennes ont pris le virage avec des versions mobiles pour leurs sites, hormis le Parlement européen.

En matière de contenu, le choix semble établi de proposer la même architecture et les mêmes pages aux internautes et aux mobinautes. Il en va de même pour le multilinguisme intégral. Du coup, les institutions européennes jouissent d’un référencement naturel de qualité sur mobile.

Tandis que le site mobile de la Commission européenne semble s’efforcer de s’adresser à tout public, le Parlement européen s’adresse aux parties prenantes élargies tandis que les Conseils (européen et de l’UE) visent les journalistes et un public plus spécialisé.

Au total, l’effort des institutions européennes, hormis le Parlement européen, est aujourd’hui est payant pour assurer la consultation sur mobile.

En conclusion, la communication en ligne et dans les réseaux sociaux des institutions européennes semble globalement s’adapter au nouveau paysage en ligne, en y consacrant des moyens importants, en assurant une présence diverses dans les réseaux sociaux et en proposant des versions mobiles. Encore quelques perfectionnements sont à attendre pour le Centre « Europe Direct » et les réseaux sociaux sur mesure pas encore toujours à la hauteur.