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Benchmark de la communication des groupes politiques du Parlement européen sur Twitter

Alors que la prochaine campagne électorale européenne se dessine à l’horizon et que Twitter constitue le terrain de chasse idéal pour les affaires européennes, quel est l’état des forces en présence ?

Bilan synthétique du benchmark des groupes politiques parlementaires européens sur Twitter

Tandis que la communauté la plus importante (en nombre de followers) et la plus engagée (en nombre de mentions) revient au groupe du parti populaire européen (PPE), l’amplification maximale des messages (en moyenne de retweets) et la communication directe la plus ouverte (en nombre de conversations) appartient au groupe des Verts. Le groupe des sociaux-démocrates (S&D) se situe au milieu de ce palmarès avec la seconde communauté, la seconde capacité d’amplification et le meilleur tweet viral (40 retweets).

Au-delà des trois premiers groupes politiques qui se détachent nettement, le groupe de l’alliance des libéraux et démocrates (ALDE) se distingue en étant le plus ancien et somme toute assez actif avec 2 tweets par jour en moyenne et une communauté de 6,4K followers.

Suivent dans le trio de fin les groupes plus à la marge de l’hémicycle, moins actifs et de moindre importance sur Twitter : le groupe des conservateurs et réformistes européens (ECR), le groupe confédéral de la gauche unitaire européenne / gauche verte nordique (GUE/NGL) et le groupe « eurosceptique » de l’Europe de la liberté et de la démocratie (EFD).

Quelques caractéristiques transcendent tous les comptes Twitter des groupes politiques du Parlement européen, telles que la prépondérance des followers masculins (de 63% « seulement » chez les Verts à 75% chez les sociaux-démocrates) et leur provenance principale de Bruxelles (de seulement 16% chez les sociaux-démocrates à 33,7% pour les libéraux).

Par ailleurs, la qualité internationale des groupes politiques est largement reconnue puisque les followers proviennent en général de 51 à 60 pays différents pour tous les comptes, hormis le plus réduit qui ne compte qu’environ 500 followers.

Enfin, entre l’activité de publication (tweets avec des liens) et l’activité de conversation (tweets avec des mentions d’autres comptes), la tendance est très largement en faveur d’une communication à sens unique avec peu d’interactions, qu’il s’agisse de comptes de députés européens (pourtant nombreux à être sur Twitter) et à fortiori de citoyens européens.

@EPPGroup : la communauté la plus importante

@EPPGroupLe PPE dispose d’une correspondence numérique frappante en étant à la fois le plus large groupe politique en nombre de députes européens et en nombre de followers avec 12,4K followers.

Le compte est très actif avec 4 tweets par jour en moyenne, une amplification importante de 121 Retweets pour 100 tweets publiés, une conversation relativement plus faible mais parmi les plus importante avec 24 mentions tous les 100 tweets et 10 liens par semaine, provenant majoritairement epp.eu et eppgroup.eu.

@TheProgressives : le numéro 2

@TheProgressivesLe compte du groupe politique des sociaux-démocrates au Parlement européen se situe en 2e position avec la 2e plus importante communauté (11,3K followers), une activité forte de 4 tweets par jour, une amplication importante de 194 retweets pour 100 tweets et un partage de 10 liens par semaine, issus en particulier de relaunchingeurope.eu et socialistsanddemocrats.eu.

@GreensEP : le plus conversationnaliste

@greensEPSur Twitter, les Verts européens sont le 3e groupe politique du Parlement européen – une bonne position d’autant plus que c’est le dernier compte créé en août 2010 – avec une importante communauté (7,7K de followers), une forte amplification de 233 retweets pour 100 tweets, une conversation élargie avec 34 autres comptes et un partage de 3 tweets par jour et 9 liens par semaine en moyenne provenant de greens-efa.eu, greenmediabox.eu, belo-monte.greens-efa.eu, yeswestop.eu, stop-us-negotiations.eu et virtualpride.eu.

@ALDEgroup : le plus international

@ALDEgroupPositionné en 4e position sur Twitter, le groupe politique des libéraux au Parlement européen est dans une position charnière après le trio de tête et avant le trio de queue. Les 6,4K followers sont issus de 60 pays différents et relaient dans un moindre dynamisme (amplification de 134 retweets pour 100 tweets) les 2 tweets par jour et 3 liens par semaine issus de alde.eu, europarl.europa.eu, un.org, theguardian.com, bbc.co.uk.

@ecrgroup

@ecrgroupLe groupe politique au Parlement européen des conservateurs se positionne en 5e position sur Twitter avec une communauté comparativement moyenne de 3,8K de followers, une amplification moyenne de 132 retweets pour 100 tweets, une interactivité moyenne et une publication de 1,4 tweets par jour et 3 liens par semaine provenant de youtu.be, ecrgroup.eu, vimeo.com et facebook.com.

@GUENGL

@GUENGLLe groupe confédéral de la gauche unitaire européenne / gauche verte nordique au Parlement européen se positionne en avant dernière position avec 2,5K de followers, une amplification réduite de 72 retweets pour 100 tweets, une publication faible de 0,7 tweets par jour et de 3 liens par semaine issus de guengl.eu, europarl.europa.eu, facebook.com et europarltv.europa.eu.

@EFDgroup

@EFDgroupLe dernier groupe politique du Parlement européen sur Twitter correspond à la droite souverainiste qui n’a publié que 25 tweets et ne possède que 525 followers.

Au total, le benchmark des comptes Twitter des groupes politiques au Parlement européen laisse-t-il prêter à cet indicateur une quelconque valeur prédictive ?

Série d’été : quid de la communication numérique européenne ?

L’été est une période plus calme qui invite à prendre un peu de hauteur et permet de passer un peu plus de temps sur des sujets de fond. Quoique le paysage numérique soit en constante recomposition, il est frappant de constater que la communication numérique européenne atteint une relative maturité.

Démocratisation croissante de l’Internet et déficit démocratique persistant de l’UE

Quoique la communication numérique, en particulier dans le web social se soit imposée – plus ou moins – au sein des institutions européennes, l’UE ne semble pas en mesure de tirer bénéfice des nouveaux pouvoirs des internautes dans l’accès, la production et la circulation de l’information pour réduire son propre déficit démocratique.

Quelques soient les (r)évolutions issues de la démocratisation de l’Internet, l’UE ne semble pas parvenir à réduire son déficit démocratique :

  • Massification des capacités d’expression des citoyens sur les médias sociaux vs. quasi-inexistence de l’Europe dans ce nouvel « urbanisme numérique » ;
  • Mobilisation de masse des citoyens vs. incapacité de l’UE à mobiliser en ligne (cf. les initiatives citoyennes européennes) ;
  • Culture de la transparence et de la vérification vs. Culture bureaucratique et communication institutionnelle top-down de l’UE ;
  • Du online au offline vs. sociabilités européennes orientées et concentrées sur Bruxelles.

Tendances, fantasmes et réalités des médias sociaux pour communiquer sur l’Europe auprès des citoyens

Quoique la possibilité que l’UE puisse directement communiquer massivement auprès des citoyens européens soit contredite par une réalité, qui se caractérise par une relative maturité des usages numériques européens dorénavant, le fantasme d’une communication numérique européenne grand public est quasi magique et fait l’objet d’incantations renouvelées à l’approche des élections européennes.

Pourtant, l’observation attentive et régulière des comptes dans les médias sociaux des institutions européennes invitent à un jugement équilibré :

  • Tendance n°1 : croissance régulière des locuteurs et des caisses de résonance – La principale caractéristique de la « toile » de la Commission européenne dans les médias sociaux réside dans son expansion ;
  • Tendance n°2 : engagement inégal des communautés – Sur un plan qualitatif, l’engagement du public est très inégal selon les différents locuteurs européens ;
  • Tendance n°3 : importance des communautés d’intérêt – La qualité des contenus publiés prend le pas sur la quantité. Les sources qui disposent d’une communauté destinatrice homogène sont les plus susceptibles d’obtenir des résultats significatifs.

L’opinion publique européenne interrogée via les Eurobaromètres confirme que les médias sociaux sont à la fois une solution très partielle pour informer les citoyens sur l’UE et une activité très limitée pour que les citoyens participent aux affaires européennes.

Certes, il ne faut pas en conclure que les médias sociaux sont inutiles et dérisoires pour communiquer sur l’Europe auprès des citoyens. Mais, il est clair qu’une juste place – à affiner en fonction des sociétés en Europe – doit leur être accordée pour sensibiliser le grand public aux affaires européennes.

Les médias sociaux ont une fonction précise et utile dans la communication européenne, que l’on peut ainsi résumer :

  • Twitter pour communiquer auprès des « opinion formers & leaders » (journalistes, eurobloggers, think tanks) ;
  • Facebook et tout le web social du rich media (Youtube, Flickr, Instagram, Pinterest…) pour communiquer auprès des « entrepreneurs de la cause européenne » (militants, associations , ONG…) ;
  • Plateformes communautaires et réseaux sociaux sur mesure pour communiquer avec les acteurs décentralisés de l’action publique européenne (gestionnaires de fonds ou de projets européens).

Auprès de publics spécifiques à l’UE – les acteurs de l’information, les « entrepreneurs de la cause européenne » et les acteurs décentralisés de l’action publique européenne – les médias sociaux sont des outils de communication pertinents et efficaces.

Humour, fail et communication numérique européenne

Autre fait marquant de la communication numérique européenne, la propension pour tenter de sensibiliser le grand public à des enjeux d’intérêt général à jouer de l’humour ou de la surenchère en ligne au risque de provoquer des polémiques.

Le paradoxe de la communication numérique européenne ne fait que se renforcer :

  • Soit, les institutions européennes se comportent telles qu’il est attendu qu’elles le fassent et c’est l’indifférence et l’incapacité à toucher le moindre public ;
  • Soit, les institutions européennes s’émancipent de l’étiquette et alors le contact s’établit avec les citoyens de base, mais alors au péril de certaines convenances, tantôt légitimes, tantôt prétexte à faire taire l’Europe.

Au total, la relative maturité de la communication numérique européenne se fonde sur une normalisation des excès tant du côté des tenants d’une communication numérique européenne potentiellement accessible à tous – ce qui n’est pas encore prouvé – que de ceux dans les institutions européennes qui tentent en vain de se sortir du piège d’une inadéquation persistante entre UE et web social.

Euromyths : comment la presse britannique influence les relations médias de l’UE ?

Au-delà du petit jeu de massacre par déclarations interposées entre les autorités publiques françaises et Barroso, le président de la Commission ; les relations avec les médias de la Commission européenne semblent bien davantage influencées par le traitement de l’UE par la presse anglo-saxonne friande des « Euromyths »…

Les « Euromyths » dans la presse britannique et les « réfutations » de l’UE

Selon la page Wikipedia des « Euromyths » (en anglais), il s’agit d’histoires concernant les politiques de l’UE qui, selon elle, sont « généralement considérées comme désobligeantes ou exagérées ».

Tandis que la Commission européenne soutient que ces histoires inventées par les médias sont fausses, les eurosceptiques affirment, notamment grâce au soutien d’une partie de la presse britannique que de telles histoires sont vraies.

Les « Euromyths » sont tellement courants et populaires que l’UE a mis en place une politique de réfutation publique des couvertures négatives qu’elle considère comme injustes ou déformées.

Trois exemples illustrent l’activisme de la Commission européenne, surtout au Royaume-Uni pour contrecarrer les « Euromyths » :

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Le nouveau blog « Setting the facts straight » piloté par le service des porte-parole de la Commission

A moins d’un an des élections européennes, les « Euromyths » redoublant dans la presse, le service des porte-parole de la Commission européenne passe à la vitesse supérieure avec un nouveau blog « Setting the facts straight » où chaque porte-parole démonte méthodiquement les exagérations ou approximations débusquées.

setting_up_the_factsL’engagement en première ligne des porte-parole – les agents publics européens autorisés à s’exprimer publiquement – tranche avec l’approche plus anonyme et administrative des initiatives antérieures.

La place laissée aux commentaires constitue une autre innovation de taille qui positionne non plus seulement l’UE sur la défensive mais prouve qu’elle s’ouvre à la discussion – même si parfois elle risque d’être difficile.

L’intégration des comptes Twitter des porte-parole montre enfin que la Commission européenne prend conscience de l’importance de ce média social dans la propagation rapide des idées vraies comme fausses.

Au total, la pression de la presse britannique à travers les « Euromyths » pèse sur les pratiques de relations médias de la Commission européenne, qui s’adaptent et se modernisent, tout en restant dans une logique essentiellement défensive.

La résorption du déficit démocratique de l’UE passe-t-elle forcément par la démocratie participative ?

A moins d’un an d’élections européennes frappées avec régularité depuis le 1er scrutin en 1979 par la hausse de l’abstention, il est temps de s’interroger sur le rôle de la démocratie participative sur le chemin de la résorption du déficit démocratique de l’UE. La démocratie participative peut-elle renouveler la citoyenneté européenne ?

Donner de nouvelles formes à la citoyenneté européenne

Les promesses de la démocratie participative européenne comme opportunité de créer de nouvelles formes d’expression de la citoyenneté européenne ne sont plus à démontrer. Au-delà des outils « classiques » de démocratie participative (sondage collaboratifs, forum ouvert…) testés par l’UE dans le cadre du plan D, la « e-démocratie » ou l’initiative citoyenne européenne sont sources d’espoir.

Attention aux contre-sens : la promesse de la démocratie participative européenne ne réside pas dans un réengagement des citoyens dans des formes « classiques » d’expression, d’opinion ou d’action.

Autrement dit, il ne faut pas attendre de la démocratie participative européenne qu’elle permette de faciliter la compréhension entre l’UE et les citoyens, car leurs discours respectifs seront toujours éloignés.
Il n’est pas concevable d’imaginer que la démocratie participative européenne soit forcément l’occasion de réduire le déficit de connaissances ou la dureté de jugements quant à la performance de l’UE.
Surtout, il n’est absolument pas certain que les citoyens qui participent le fassent dans le cadre respectueux et scrupuleux des modalités définies au préalable.

Bien au contraire, la démocratie participative européenne fonctionnera d’autant mieux que les citoyens s’exprimeront, penseront et agiront selon leurs propres règles souples et autonomes qui ne peuvent pas se décréter d’en haut. Mais, la démocratie participative ne signifie pas pour autant l’anarchie.

Lier des citoyens à large échelle pour améliorer les décisions collectives

La démocratie participative européenne doit reposer sur une logique qui consiste à favoriser les liens entre citoyens, afin que de leurs interactions jaillissent une expression partagée qui pèse alors sur les futures décisions de l’UE. En somme, la démocratie participative est « une procédure permettant de construire ensemble une vision de la société ».

La participation ne consiste pas à constater l’activité désordonnée d’individus isolés mais à lier les citoyens entre eux autour d’idées et de projets à caractère européen afin qu’ils s’assemblent le plus naturellement dans une dynamique convergente et orientée vers des débouchés concrets. Ces solutions enrichissent évidemment la démocratie représentative et les élus en apportant l’intelligence de la pratique et du terrain.

Développer une conscience européenne chez des citoyens mieux formés et informés

La participation des citoyens contribue en tant qu’effet induit bénéfique à la formation et à l’information des citoyens européens, qui maîtrisent davantage les enjeux et les problématiques européennes.

Et des citoyens européens mieux formés et informés sont des citoyens européens actifs à la fois pour participer au débat public sur l’avenir de l’UE et de ses politiques publiques mais très sûrement aussi pour participer aux élections, car la volonté de peser sur le cours d’un processus que l’on connait est beaucoup plus forte.

Ainsi, la démocratie participative apparaît comme une respiration dans l’espace public, entre le pouvoir et la société, dans une démocratie européenne non plus sous influence des plus forts mais d’influence des plus participatifs.

Parlement européen : la meilleure institution européenne en matière de web social ?

A la tête d’une communauté de plus de 800 000 fans sur Facebook, le plus important réseau social mondial, le Parlement européen est également présent sur la plupart des médias sociaux (Youtube, Twitter, Flickr, Pinterest, Tumblr, ect.) au point d’avoir réalisé une infographie  : « Parlement européen 2.0 : la session plénière en un clic ». Alors, le Parlement européen est-il la meilleure institution européenne en matière de web social ?

A la lettre, le Parlement européen dans les médias sociaux : l’institution la plus visible auprès du grand public

Face à la Commission européenne ou a fortiori aux Conseils (de l’UE ou européen), le Parlement européen est sans conteste l’institution européenne la plus visible auprès du grand public, dans les médias sociaux. D’ailleurs, ce n’est que justice.

D’abord, c’est le moins que l’on puisse attendre d’une institution composée d’élus au suffrage universel. L’institution européenne représentant les citoyens se doit, en raison de son rôle, d’être l’institution la plus visible auprès du grand public et contrairement aux autres institutions européennes plus discrètes, l’ensemble de ses membres – les députés européens – contribue à son rayonnement.

Ensuite, c’est logique aux vues des moyens, notamment d’achat publicitaire sur Facebook, que le Parlement européen déploie pour développer sa présence. (cf. « Les astuces du Parlement européen pour accroître sa popularité sur Facebook »). On peut songer également aux efforts salutaires du Parlement européen en matière de « datavizualisation » ou de curation des contenus publiés dans les médias sociaux avec « EPnewshub ».

Enfin, c’est une avance qui se paye au prix d’innovations pas toujours heureuses comme le rappelle les échecs de MyParl – un MySpace des eurodéputés qui n’a jamais vu le jour, de Citzalia – un Second Life (monde virtuel 3D) qui n’a jamais franchi la version beta, ou le retrait d’une vidéo virale en avril dernier.

En bref, le Parlement européen sait faire preuve de créativité pour exploiter les opportunités offertes par les médias sociaux et y consacre des moyens – budgétaires et humains – importants.

Dans l’esprit, le Parlement européen : l’institution la moins transformée par le web social

Pour autant, si l’on considère les transformations qu’impliquent le web social pour n’importe quelle institution, le Parlement européen semble l’institution européenne la moins transformée par le web social au sens où son activité et sa communication ne semblent pas bouleversées par le phénomène du web social. Déjà habituée à la transparence et au dialogue avec les citoyens, le Parlement européen s’adapte aux médias sociaux sans trop de difficulté.

Si l’on considère le Conseil européen et le huis clos des sommets de chefs d’Etat et de gouvernement, lorsque le président Van Rompuy tweete en décembre 2010 « We have an agreement on treaty amendment. », cela provoque un changement durable, que relève d’ailleurs dans une dépêche de l’AFP. Cette rupture de la chaîne de l’information à un moment crucial, permis par les médias sociaux, est un moment charnière qui explique pourquoi @euHvR (aujourd’hui @eucopresident) est le compte officiel d’un responsable européen le plus suivi encore à ce jour.

Autre exemple des transformations du web social – qui n’affectent pas le Parlement européen – c’est le développement de nouvelles manières de travailler avec des plateformes communautaires, des sortes de réseaux sociaux sur mesure (eTwinning, Regionetwork, Digital Agenda for Europe) développés par la Commission européenne pour collaborer avec les acteurs décentralisés de l’action publique européenne.

Au total, le Parlement européen est l’institution européenne, quoique la moins transformée par les médias sociaux, qui parvient le mieux à communiquer dans les médias sociaux.