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Quel est l’impact chiffré de l’UE à Bruxelles : fonctionnaires européens, diplomates, journalistes, lobbyistes ?

Selon une étude réalisée en 2011 par le Bureau de Liaison Bruxelles – Europe, au total, la présence européenne (et internationale) générerait de 13 à 14 % de l’emploi et du PIB bruxellois, ce qui représente environ 100 000 postes, dont 30 000 dans les institutions européennes, 15 à 20 000 lobbyistes, 5 000 diplomates et environ 1 000 journalistes…

1. Impact démographique de l’UE sur Bruxelles

1.1. Impact démographique des institutions européennes

Globalement, les Européens vivant à Bruxelles du fait de leur emploi dans les institutions européennes représente un total de 31.491 personnes :

Commission européenne : 21.635 personnes y travaillent à Bruxelles au 1e octobre 2011. Ce chiffre reprend différentes catégories du personnel mais ne compte pas les experts nationaux détachés (905), les prestataires de services, les intérimaires et les stagiaires (environ 650 par sessions de 5 mois).

Parlement européen : 5 549 personnes à Bruxelles au 1er septembre 2011. Ce chiffre décompte les 736 députés européens, les 1.600 assistants accrédités et les 3.600 fonctionnaires titulaires, les contrats à durée déterminée et les contractuels travaillant auprès du secrétariat général et des groupes politiques ainsi que les stagiaires officiels (150 par semestre à Bruxelles et +/- 100 pour les groupes politiques par an) puisque les stagiaires des eurodéputés ne sont enregistrés nulle part.

Conseil de l’Union européenne : 3.091 personnes à Bruxelles

Comité économique et social européen : 800 personnes et Comité des Régions : 506 personnes

1.2. Impact démographique des métiers liés à l’UE

Les Européens qui travaillent à Bruxelles du fait de la présence des institutions européennes dans des organisations non gouvernementales, des bureaux de lobbying, des représentations régionales, des organes de presse représentent :

Lobbyistes : entre 15.000 à 20.000, Bruxelles est la ville qui compte le plus grand nombre de lobbyistes au monde après Washington.

Initialement, le Parlement européen et la Commission européenne tenaient, séparément, un registre de lobbyistes (« lobby register »). En juin 2011, le Parlement européen et la Commission européenne ont lancé un nouveau registre de transparence public et commun. Au 26 octobre 2012, il y a 5 450 entités enregistrées dans le registre. L’ancien registre de la Commission comprenait plus de 4.000 organisations, celui du Parlement 1.700.

Le guide Lobby Planet de 2005 de l’ONG Corporate Europe Observatory, avance un chiffre de 15.000 lobbyistes, dont 70 % servent directement ou indirectement les intérêts d’entreprises, 20 % défendent les intérêts de régions, villes ou institutions internationales et 10 % ceux des ONG (dont les syndicats et les groupes de défense de l’environnement).

D’autres sources pertinentes sont le guide EPAD (European Public Affairs Directory) et celui du Stakeholder.eu – The Directory for Brussels. Le site Stakeholder.eu reprend des données concernant plus de 4.500 bureaux et 14.000 adresses personnelles, dont 162 bureaux d’avocats internationaux, 80 think tanks, 208 bureaux de consultance, 300 ONGs, 800 fédérations internationales…

Presse internationale : Bruxelles est l’un des plus grands centres de presse au monde. En 2011, on dénombre 951 journalistes accrédités auprès de la Commission européenne et 368 techniciens46 accrédités (cameramen, photographes…), ce qui fait un total d’environ 1.319 personnes travaillant pour la presse internationale. L’accréditation auprès de la Commission est reconnue également par le Conseil et par le Parlement. Durant la tenue des Conseils européens, le nombre des journalistes présent augmente de manière significative et fluctue entre 1.500 et 2.000.

Représentations régionales : plus de 300 représentations d’autorités régionales et locales auprès de l’UE. Un certain nombre de ces représentations, comme la plupart des Länder allemands, possèdent une infrastructure impressionnante et emploient parfois jusqu’à 50 collaborateurs ; les représentations plus petites ne comptent que quelques personnes.

Diplomates : Bruxelles compte 5.415 diplomates, chiffre le plus élevé au monde. 2.105 diplomates travaillent pour les représentations permanentes auprès de l’UE. Le nombre de missions diplomatiques auprès de l’UE atteint un total de 555.

Personnel des institutions internationales (hors du cadre de l’UE) : près de 4.000 personnes travaillent au siège politique de l’OTAN à Bruxelles et 2.000 personnes travaillent pour les délégations permanentes des États membres ou pour les représentations nationales militaires.

2. Impact économique de l’UE pour Bruxelles

Près de 56 % des congrès qui se déroulent à Bruxelles sont organisés par des institutions européennes. Chaque année à Bruxelles, plus de 70.000 réunions et événements réunissent plus de 7 millions de participants.

Selon Eurostat, Bruxelles se situe au 3e rang des régions les plus riches de l’UE après Londres et Luxembourg – le PIB par habitant à Bruxelles s’élève à presque 2,5 fois la moyenne européenne.

2.1. Impact économique des institutions européennes

Il n’est pas évident de quantifier précisément l’impact socioéconomique de la présence de l’Union européenne et de ses institutions sur Bruxelles. Sur les secteurs tels que l’HORECA (hôtellerie, restauration et cafés), le commerce et le tourisme, on estime que ce sont 28.000 emplois qui sont créés de façon indirecte.

2.2. Occupation de bureaux

Les cinq principales institutions européennes et les organismes leur étant associés occupent 1,9 millions de m² de superficie de bureaux. Si l’on ajoute l’espace occupé par les autres acteurs européens (parmi lesquels les lobbies, les bureaux régionaux, les ONG…) le chiffre se porte à 3,3 millions de m², soit 30 % de l’espace de bureaux total disponible à Bruxelles. La Commission européenne occupe actuellement 66 bâtiments à Bruxelles et ce pour une surface totale de bureaux d’environ 860.000 m².

2.3. Démographie

181.655 des Bruxellois non-Belges sont de nationalité européenne, soit le groupe majoritaire d’étrangers dans la ville (environ 60 % des non-Belges de Bruxelles), ce qui représente 30 % de la population bruxelloise. Les Français, avec 46.006 habitants, forment la communauté la plus importante.

Ainsi, l’impact démographique et économique de l’UE sur Bruxelles (100 000 personnes) se décompose à égalité entre les institutions européennes et les emplois commerciaux et touristiques induits par l’UE (30 000 personnes chacun) tandis que les lobbyistes (15 à 20 000) sont beaucoup plus nombreux que les diplomates (5 000) ou les journalistes (environ 1 000).

Communication européenne sur la transparence : quelle est la crédibilité de la Commission ?

La Commission européenne vient de mettre en ligne un « guichet unique » de la transparence visant à « simplifier le droit de regard des citoyens » sur les processus décisionnels et les informations de la Commission européenne. Quelle est la crédibilité de la Commission européenne en matière de transparence ?

Un droit d’accès des citoyens aux documents de travail de l’UE conditionné par les bonnes relations de la Commission européenne avec ses contractants

Sur la page d’accueil du nouveau portail de la transparence, le Commissaire Maroš Šefčovič indique qu’« en tant que citoyen européen, vous avez le droit de savoir comment les institutions européennes élaborent ces décisions (…) quels documents sont détenus ou produits pour élaborer et adopter les textes législatifs concernés. Vous avez également le droit d’accéder à ces documents… »

Néanmoins, comme le note Ronny Patz dans « A note to Commission spokesperson Antony Gravili », les propos du porte-parole de Maroš Šefčovič, dans EU Observer, sont particulièrement à rebours de cet esprit d’ouverture : « la plupart des demandes d’accès aux documents internes de l’UE proviennent d’ »avocats de grandes entreprises » et d’ »ONG à la noix » :

  • les avocats tenteraient d’obtenir des informations commercialement sensibles pour tenter de poursuivre la Commission en justice ;
  • les ONG, selon Antony Gravili « pensent que c’est drôle de perdre du temps des fonctionnaires ».

De fait, selon Ronny Patz, « les institutions ne semblent jamais avoir un problème parce que j’en demande trop. Les institutions semblent avoir des problèmes seulement quand je leur demande des documents qui comptent vraiment », c’est-à-dire des documents qui permettent de « tracer » les compromis et les choix aux fondements des décisions de la Commission.

Un exemple récent où « la Commission européenne (est) prise en flagrant délit d’opacité » selon Maxence Peniguet : la fameuse vidéo « Kill Bill » retirée du web peu de temps après sa mise en ligne. En dépit de demandes réitérées d’accès aux documents internes à la conception de la vidéo, notamment les conclusions du focus groupe, la Commission refuse de diffuser les éléments.

La Commission invoque le fait que rendre public ces documents « porterait atteinte à ses relations commerciales avec les sous-traitants concernés ; cela découragerait les participants potentiels à de tels groupes de test dans le futur et aurait un effet défavorable sur les activités de conseil fournies à la Commission par l’équipe et les consultants du contractant ».

Autrement dit, le droit d’accès des citoyens aux documents de la Commission européenne (6 400 demandes en 2010) est conditionné par les bonnes relations commerciales de la Commission avec ses contractants. On voit où vont les priorités de la Commission européenne…

Un droit d’accès des citoyens à la représentation des intérêts conditionné par la bonne volonté des lobbyistes

Là encore, les citoyens ont – en droit – accès aux informations sur les représentants d’intérêt (lobbyistes) participant au processus décisionnels. D’ailleurs, le registre de la transparence rassemble à ce jour plus de 5 100 organisations.

Néanmoins, les réponses du Commissaire Maroš Šefčovič sur Twitter illustrent les limites pratiques :

  • le registre de la transparence n’est pas obligatoire, parce qu’il n’y aurait pas de « base légale » dans les traités ;
  • les pressions en termes de réputation seraient suffisantes pour inciter l’inscription volontaire des lobbyistes…

Autrement dit, le droit d’accès des citoyens aux informations relatives aux activités de représentation d’intérêts est conditionné à la bonne volonté des lobbyistes.

Qu’il s’agisse de l’accès aux documents internes de l’UE ou aux représentants d’intérêts, l’exercice de ces droits est largement conditionnel.

Transparence sur les principaux budgets des agences de communication auprès de la Commission européenne

Le lancement d’un nouveau portail de la transparence centralisant l’accès aux documents de travail de la Commission européenne mis en ligne fournit l’occasion de lister les principaux bénéficiaires de l’argent public européen en matière de communication entre 2007 et 2010. Quelles sont les 10 premières agences de communication auprès des directions et services de la Commission européenne ?

MOSTRA, 1e agence de communication de la Commission européenne avec un montant total de 102.799.822,72 € entre 2007 et 2010

Avec 745 contrats enregistrés dans la base de données en 4 ans et près de 20 contrats à plus d’un million d’euros, Mostra (et ses partenaires) pèse plus d’un quart du marché et se place ainsi de très loin à la première place du podium des agences de communication prestataire de la Commission européenne :

MEDIA CONSULTA, 2e agence de communication de la Commission européenne avec un montant total de 91 415 364,02 € entre 2007 et 2010

Avec 518 contrats enregistrés dans la base de données en 4 ans et 15 contrats à plus d’un million d’euros, Media Consulta pèse un peu moins d’un quart du marché et se place ainsi à la seconde place du podium des agences de communication prestataire de la Commission européenne.

Les principaux projets de Media Consulta sont :

  • l’année européenne du dialogue interculturel en 2008 (3,7 millions d’euros avec la direction générale de l’éducation et de la culture) ;
  • les actions de la direction générale de l’environnement : campagne sur la biodiversité (2,3 millions d’€), campagne sur le changement climatique (2 millions d’€) ;
  • les actions de la direction générale de l’élargissement : communication en Turquie (1,6 millions d’€), promotion des futurs élargissements (1,5 millions d’€), voyages de presse en Bosnie-Herzégovine, Croatie, Macédoine, Monténégro et Serbie (500K€), compétition photos ou tournée « art, goûts et sons » en Europe du Sud-Est (1 million d’€), expédition le « Danube à vélo » 500K€)…
  • les autres « grands comptes » sont la direction générale de la recherche et de l’innovation (plus de 5 millions d’€), la direction générale de l’agriculture et du développement rural (plus de 6 millions d’€ dont 2,4 millions d’€ pour la distribution d’un clip cinéma), la direction générale des entreprises et de l’industrie (campagne sur les destinations touristiques européennes d’excellence à 2,7 millions d’€), la direction générale du développement et de la coopération — EuropeAid…

TIPIK, 3e agence de communication de la Commission européenne avec un montant total de 62.762.644,04 € entre 2007 et 2010

Avec 869 contrats enregistrés en 4 ans, dont 3 supérieurs au million d’euros, Tipik est le troisième prestataire préféré des Directions générales de la Commission européenne en matière de communication.

Les principaux clients de Tipik sont :

  • direction générale de la justice / direction générale des affaires intérieures (700 000€ pour le nouveau site Internet) ;
  • direction générale de la communication ;
  • direction générale du développement et de la coopération — EuropeAid ;
  • direction générale du marché intérieur et des services ;
  • direction générale de l’éducation et de la culture.

ESN – European Service Network, 4e agence de communication de la Commission européenne avec un montant total de 55.029.219,16 € entre 2007 et 2010

Avec 463 contrats enregistrés dans la base de données en 4 ans, ESN est la quatrième agence de communication bruxelloise la plus importante auprès des directions générales de la Commission européenne.

10 contrats dépassent le million d’euros, en particulier pour la gestion du centre de contact Europe Direct :

  • 4,7 millions d’euros en 2008 (2 contrats) ;
  • 4 millions en 2009 ;
  • 4,3 millions d’euros en 2010

LIGARIS, 5e agence de communication de la Commission européenne avec un montant total de 52.586.829,35 € entre 2007 et 2010

Avec seulement 68 contrats, Ligaris restera comme l’agence des campagnes anti-tabac de la direction générale de la santé et des consommateurs :

  • 13,5 millions d’euros en 2007 ;
  • 16,8 millions d’euros en 2008 ;
  • 16 millions d’euros en 2009.

Très créatives, les campagnes « Help » puis « Helpers » anti-tabac ont été primées avec 2 prix en 2 ans.

Les autres agences de communication prestataires de la Commission européenne

Au-delà du podium, un pool de quelques agences de communication se détache parmi les contractants des directions générales de la Commission européenne. Le profil de ces acteurs correspond soit à des agences généralistes, de relations presse ou digitales :

  • Ogilivy PR pour un peu plus de 4 millions d’euros ;
  • Gopa-Cartermill pour un peu plus de 3,5 millions d’euros ;
  • Gellis pour près de 3 millions d’euros ;
  • Edelman pour 2,3 millions d’euros ;
  • Emakina pour près de 2 millions d’euros.

Au total, l’effort de transparence de la Commission européenne est particulièrement instructif pour mieux appréhender un marché de la communication européenne de près de 100 millions d’euros par an environ.

La transparence peut-elle renforcer la légitimité démocratique de l’UE ?

La question ancienne de savoir si une plus grande transparence des affaires européennes pourrait renforcer la légitimité démocratique de l’UE est actualisée avec le premier « live blogging » aujourd’hui d’une réunion d’un Conseil de l’UE vécue « de l’intérieur » pour la première fois par un euro-blogeur…

L’enjeu de la transparence « à l’ancienne » : l’obligation de rendre compte des décisions au public

Remontant à novembre 2005, la publication d’un livre vert constitue l’initiative importante de la Commission européenne en matière de transparence :

  1. Transparence et représentation des intérêts (lobbying) : organisation des activités des groupes de pression dans l’UE autour d’un système d’enregistrement volontaire de tous les lobbyistes et d’un code de déontologie commun ;
  2. Normes minimales de la Commission applicables aux consultations publiques : création d’un cadre général et cohérent pour les consultations publiques ;
  3. Publication de données sur les bénéficiaires de fonds communautaires : divulgation des données concernant les destinataires de divers fonds communautaires, notamment les fonds structurels et la politique agricole commune.

Le message clé du Livre vert sur la transparence repose sur l’idée d’un renforcement de l’obligation de rendre compte au public des décisions pour préserver la légitimité du processus décisionnel européen.

L’enjeu de la « nouvelle » transparence : la responsabilisation d’un public inclus dans la décision

Avec le premier « live blogging » d’une réunion d’un Conseil de l’UE aujourd’hui et demain, dans le cadre d’un projet pilote permettant à des euro-blogeurs de couvrir de l’intérieur les réunions du Conseil de l’UE, les attentes en matière de transparence évoluent.

Bien plus que de simplement connaître les résultats du processus décisionnel européen, l’exigence de transparence porte davantage, aujourd’hui, sur l’ouverture pondérée des données publiques qui devraient êtres portés à l’attention du public pour l’inclure dans la prise de décision publique.

Le message clé porté par l’expérience de « blog-covering » d’une réunion d’un Conseil de l’UE repose sur l’attente d’une responsabilisation accrue d’un public certes averti mais désireux de partager les données permettant de délibérer sur les choix de décision.

Ainsi, la question de la transparence et des attentes relatives du public de l’UE sort renouvelée par l’expérience de « live blogging » au Conseil de l’UE.

Euro-blogeurs et relations publiques de l’UE : ouverture des accréditations au Conseil de l’UE

Grande première en matière de communication de l’UE cette semaine, des euro-blogeurs seront traités comme des journalistes et recevront des accréditations pour avoir accès aux réunions du Conseil des ministres européens…

Le Conseil de l’UE : première institution européenne permettant aux euro-blogeurs de couvrir l’actualité européenne « de l’intérieur »

Idée lancée en juin 2010 par la responsable du service presse du Parlement européen dans un Tweet, l’accès des euro-blogeurs aux réunions des institutions européennes, sur le modèle des détenteurs d’une carte de presse, sera concrétisé en mars 2011 par la présidence hongroise du Conseil du l’UE, comme le confirme ce Tweet du service presse du Conseil.

Après plusieurs réunions depuis quelques semaines, entre des éditeurs du portail BloggingPortal basés à Bruxelles et les porte-parole de la présidence hongroise, le « projet pilote » d’accréditer des euro-blogeurs s’est rapidement décidé ces dernières heures.

Vers un accord avec le Parlement européen et la Commission européenne sur l’accès global des euro-blogeurs aux institutions européennes ?

Selon un Tweet du directeur pour les médias du Parlement européen, Jaume Duch en février 2011, l’intention semble confirmée que les institutions de l’UE envisagent d’appliquer des règles d’accès pour les euro-blogueurs, similaires à celles prévues pour les journalistes.

Même si le tournant mondialement historique pour les blogeurs remonte à mars 2005, lorsque, pour la première fois, le blogeur Garrett Graff reçoit une accréditation pour les points de presse quotidiens de la Maison Blanche, le virage européen illustre un esprit d’ouverture nouveau au sein des services « communication » des institutions européennes.

Ainsi, 9 mois après l’ouverture de « la question de l’organisation entre les euro-blogeurs et les services relations publiques de l’UE », la réponse du Conseil de l’UE créée un précédent qui devrait permettre de mieux couvrir l’information sur l’Europe dans les euro-blogs.