L’Union européenne s’engage à façonner une Europe adaptée à l’ère numérique, plaçant les sciences, l’innovation, le numérique, les technologies et l’intelligence artificielle au cœur de son action. Quelles actions de communication nécessaires pour informer et mobiliser Bruxelles, les États membres, leaders d’opinion, journalistes et le grand public sur les multiples facettes de cette vision novatrice ?
Compétences numériques pour tous : l’éducation du futur
Des campagnes éducatives sur l’importance de l’adoption des compétences numériques à tous les niveaux de la société. Des partenariats avec les écoles et les universités pour intégrer ces compétences dans les programmes éducatifs.
Stratégies pour l’IA et les données
Des campagnes d’information et des webinaires pour expliquer les décisions européennes relatives à l’intelligence artificielle, à la protection des données, les marchés et les services numériques à l’heure des grandes plateformes. Des séances de questions-réponses en ligne pour clarifier les implications et les avantages pour les entreprises et les citoyens.
Souveraineté technologique et sécurité
Des campagnes médiatiques pour mettre en évidence la souveraineté technologique dans les technologies critiques, la 5G, la blockchain et le quantique. Des témoignages d’experts nationaux et européens pourraient renforcer la confiance dans ces avancées.
Des outils de communication pour présenter la nouvelle stratégie industrielle, le plan d’action sur les FinTech, le marché des paiements intégré, les cryptoactifs, le cloud européen et les supercalculateurs. Des sessions de formation en ligne pour les entreprises sur la manière de tirer parti de ces nouvelles opportunités.
Conditions de travail numériques et règles du jeu
Des campagnes de sensibilisation sur les défis et opportunités liés aux conditions de travail des travailleurs des plateformes. Des dialogues en ligne avec les travailleurs, les entreprises et les syndicats pour élaborer des normes équitables.
Synergies industrielleset industries innovantes
Des séminaires en ligne et des publications pour présenter le plan d’action sur les synergies entre les industries civile, de défense et spatiale. Des forums pour promouvoir la collaboration et l’innovation trans-sectorielles.
Des conférences pour expliquer l’industrialisation des technologies innovantes telles que les puces quantiques. Des informations sur la sécurité de l’approvisionnement et les capacités de production dans la fabrication de semi-conducteurs. Des sessions en ligne pour discuter du système d’alerte de la chaîne de valeur dans la production en semi-conducteurs.
L’Europe se positionne comme un acteur majeur dans l’innovation numérique et technologique. Des actions de communication dynamiques pourraient garantir une compréhension approfondie des initiatives en cours, suscitant ainsi l’engagement et le soutien nécessaire pour faire de cette vision une réalité vraiment partagée et à terme prospère.
Lors du premier débat, animé sur Public Sénat, le 14 mars, avec toutes les têtes de liste, sauf Bardella remplacé par Mariani, c’est l’occasion d’analyser la campagne, à partir des éléments de langage des têtes de liste aux élections européennes de juin 2024, en prenant comme matière les réponses à la première question « faut-il plus ou moins d’Europe » de faire le tour des « professions de foi européenne », un exercice pour faire passer quelques messages majeurs et mineurs…
Synthèse des discours des têtes de liste des élections européennes en France
Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) : Tenir tête aux puissances, être une puissance ensemble.
Social-démocrate, Pro-européen
Favorable à une Europe puissante et solidaire
Soucieux des enjeux géopolitiques et environnementaux
Attaché aux valeurs humanistes et progressistes
Grave et rhétorique, références historiques
Léon Defontaine (PCF) : Reprendre la main sur l’Europe.
Communiste eurocritique
Favorable à une Europe sociale et démocratique
Opposé à la politique libérale et austéritaire de l’UE
Soucieux de la souveraineté populaire et des droits des travailleurs
Mécontentement, volonté de changement, critique, référence au passé
Valérie Hayer (Renaissance) : Avoir de l’influence sur les textes, ne pas laisser le champ aux populistes.
Libérale, pro-européenne
Favorable à une Europe de la croissance et de l’innovation
Soucieuse de la compétitivité et de l’attractivité de l’UE
Attachée aux valeurs de compromis et de tolérance
Optimisme, détermination, , constructive et déterminée
François-Xavier Bellamy (LR) : Faire entendre la voix des Français.
Conservateur, pro-européen
Favorable à une Europe des nations et des projets
Soucieux de la préservation des identités culturelles et des valeurs traditionnelles
Attaché à la défense de la souveraineté nationale et de la démocratie
Frustration, volonté de changement, réfléchi, questionnement
Thierry Mariani (RN) : Prendre en compte les intérêts de la France.
Nationaliste eurosceptique
Favorable à une Europe des coopérations et des frontières
Opposé à la politique migratoire et économique de l’UE
Soucieux de la défense des intérêts nationaux et de la sécurité
Mécontentement, volonté de contrôle Critique, bilan négatif
Marie Toussaint (les écologistes) : Mettre l’économie au service du climat et de la paix.
Écologiste, pro-européenne
Favorable à une Europe écologique et solidaire
Soucieuse de la transition énergétique et de la justice sociale
Attachée aux valeurs de solidarité, de paix et de démocratie
Espoir, vision idéaliste
Manon Aubry (LFI) : Baisser les prix de l’alimentation et de l’énergie, promouvoir la paix.
Insoumise eurocritique
Favorable à une Europe sociale et démocratique
Opposée à la politique libérale et austéritaire de l’UE
Soucieuse de la souveraineté populaire et des droits sociaux
Urgence, volonté de changement
Marion Maréchal (Reconquête) : Une autre Europe, authentiquement de droite.
Nationaliste eurosceptique
Favorable à une Europe des nations et des identités
Opposée à la politique migratoire et économique de l’UE
Soucieuse de la défense des valeurs traditionnelles et de la sécurité
Mécontentement, volonté de reconstruction, vision d’une autre Europe
Mapping des candidats en fonction de leur positionnement
En plaçant les différents candidats, à la tête des principales listes dont les électeurs sont invités à choisir leur préférence, selon un positionnement classique sur un axe horizontal gauche-droite d’une part et un axe vertical pro-européen vs eurosceptiques d’autre part, plusieurs éléments se dessinent :
Ce qui est visible : une impression que les forces pro-européennes, dans toutes leurs nuances sont mieux représentées que les forces eurosceptiques, au sens qu’on y retrouve plus de listes.
Ce qui est moins visible : la balance électorale, nous le savons selon les derniers sondages penchent plutôt à l’inverse, en faveur des forces eurosceptiques, héritage de l’échec du référendum de 2005.
Si l’on devait simplifier l’offre électorale européenne, on pourrait considérer qu’il y a 5 familles européennes :
une offre proeuropéenne de gauche, divisée entre écologistes et sociaux-démocrates, sans doute une perte d’influence pour ces deux options séparées ;
une offre proeuropéenne de droite républicaine, mais fortement concurrencée à droite, au risque que la barre des 5% pour être représenté se pose ;
une offre eurosceptique de gauche, entre LFI et le PCF, là encore une division qui signifiera moins d’élus pour cette offre politique désunie sur le même créneau ;
une offre eurosceptique de droite nationaliste, l’offre politique qui a le plus de suffrages exprimés dans les sondages, et qui correspond à la dichotomie entre droite populiste ID et droite conservatrice ECR au Parlement européen ;
une offre proeuropéenne centriste, à cheval entre le centre-gauche, le centre et le centre-droit, rassemblant les partis politiques de la majorité présidentielle, minoritaire à l’Assemblée nationale.
Analyse des éléments de langage des candidats
Quoique l’exercice ne puisse permettre à lui seul de tirer des enseignements définitifs sur l’ensemble d’une campagne, et la suite du débat autour de 4 thèmes d’actualité (agriculture, immigration, Ukraine et énergie), la forme identique aux différentes interventions permet d’en tirer des lignes communes ou en partage, au même titre que les affiches électorales, autre patrimoine de la communication électorale dans le registre de la propagande politique.
Du côté des convergences, tous les candidats jouent le jeu de tenter d’incarner en une minute la profession de foi de leur famille politique, en ayant recours à des arguments le plus souvent simplifiés, certains diraient simplistes, d’autres font des effets rhétoriques ou des mentions à référence, clin d’œil, à leur électorat.
Du côté des divergences ; la mention de la France ou pas et des Français ou pas ; la mention de sujets perçus comme mobilisateur pour certains électorats ; plusieurs candidats mentionnent des personnalités comme caution ou comme repoussoir ; une seule personnalité conteste les prémices de la question posée.
Verbatim des professions de foi européenne
Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) : Il s’agit des élections les plus importantes, nous sommes seuls face à la guerre en Europe, et la catastrophe climatique. Être une puissance ensemble ou ne plus être. Mention des figures de Jacques Delors et Robert Badinter, récemment décédées. Il faut tenir tête aux puissances extérieures et intérieures, de l’argent.
Léon Defontaine (PCF) : Si c’est l’Europe actuelle, après le référendum de 2005, c’est moins d’Europe, celle de la guerre sociale, qui nous prépare à la guerre contre la Russie, que nous ne voulons pas. Il faut reprendre la main sur l’Europe.
Valérie Hayer (Renaissance) : La Parlement européen, c’est la culture du compromis sans les compromissions. L’enjeu, c’est l’influence pour faire changer les textes sans dogmatisme, sans tabou, comme le plan de relance, le Green Deal. Ne pas laisser le champ aux populistes, ce n’est pas « plus » (fini) mais « plus » (davantage) d’Europe.
François-Xavier Bellamy (LR) : C’est une fausse question. Qu’est-ce qu’on veut faire en Europe ? Retrouver les moyens de notre destin, ne pas subir la politique européenne qui nous a fragilisé au lieu de nous renforcer, avec la majorité de gauche et du centre. Il faut faire entendre la voix des Français.
Thierry Mariani (RN) : Changer l’Europe sans la détruire. Le bilan de l’Europe de Macron : inflation, croissance en berne, immigration incontrôlée Il faut prendre en compte les intérêts de la France avec ses atouts.
Marie Toussaint (les écologistes) : L’écologie, cause de tous les maux ; l’Europe, cause de tous les problèmes, c’est faux. Il faut mettre l’économie au service du climat : nouvelle PAC plus verte, un protectionnisme vert, une Europe de la justice, contre l’austérité, une Europe de la paix avec une armée commune et un cessez-le-feu à Gaza.
Manon Aubry (LFI) : Soit continuer l’autoroute du chaos, soit tout changer, pour baisser les prix de l’alimentation et de l’énergie, contre le libre-échange, pour la paix en Ukraine et un cessez-le-feu à Gaza. L’après-Macron commence dès après les élections.
Marion Maréchal (Reconquête) : Moins d’Europe de celle que nous connaissons avec la coalition autour d’Ursula von der Leyen. Plus d’une autre Europe, authentiquement de droite : civilisation, frontières, autonomie énergétique, souveraineté alimentaire, protection des entreprises, soutien à la recherche ; une opportunité historique.
Depuis les premières élections européennes au suffrage universel direct en 1979, il s’agit objectivement d’un scrutin organisé dans tous les États-membres, même si la réalité se traduit plutôt par des campagnes nationales. En 2024, quelques sont les continuités et éventuellement les nouveautés, selon la table ronde de Cosmocène ?
Olivier Costa (CEVIPOF/Collège d’Europe) : des élections moins mal aimées et plus paneuropéennes
La création de l’institution du Parlement européen est un long process qui a été rendu possible à conditions qu’il ne soit pas un vrai pouvoir et qu’il n’y ait pas d’uniformisation du scrutin pour concurrencer les parlements nationaux. Du coup, les partis politiques nationales n’ont pas l’obligation de dire où ils vont siéger au Parlement européen. Le scrutin est donc organisé en silo, essentiellement à l’échelle nationale.
Pour autant, nous avons des sujets qui deviennent transversaux et sont appréhendés de la même manière dans les différents espaces publics nationaux. Nous assistons à une vraie européanisation de la vie politique.
D’une part, le jeu politique à Bruxelles est beaucoup plus politisé dans les institutions, les dirigeants se réunissent pour échanger, selon leurs familles politiques en amont des sommets européens.
D’autre part, l’européanisation des partis politiques, qui ne peuvent plus nier l’importance de l’Europe, que les électeurs voient bien. Le cartel des partis qui refusaient de parler d’Europe s’est dissout, les partis qui n’ont pas de positions claires sur l’Europe sont en déclin, à l’instar du système politique français dynamité sur l’Europe par Macron.
Au total, c’est une nouvelle appropriation des sujets européens (agriculture, migrations, numérique/IA, Ukraine) révisée dans une perspective européenne au niveau national. Aujourd’hui, la participation électorale est seulement supérieure lors de la présidentielle, toutes les autres élections, y compris les législatives, ont une abstention plus forte.
Caterina Avanza (Groupe Renew) : une campagne sur les familles politiques européennes pour clarifier les enjeux du scrutin
Conseillère politique auprès du Parlement européen au sein du groupe Renew Europe, Caterina Avanza confirme que les élections européennes sont encore des scrutins nationaux, à mi-mandat du quinquennat présidentiel avec un traitement médiatique autour du duel Attal-Bardella, sans jamais dire pour « quoi » faire.
Alors que de plus en plus de textes européens sont adoptés sous forme de règlements d’application directe, c’est important d’avoir une classe dirigeante à l’échelle européenne, d’autant que les forces politiques sont davantage dispersées au niveau du Parlement européen, les partis, membres de la Nupes siègent dans des groupes politiques différents. Ce serait utile de faire campagne sur les « familles » européennes, afin de clarifier les enjeux du scrutin.
La notion de « peuple » européen devient de plus en plus tangible, du « Friday for Future », venue de la Suède avec Greta Thunberg jusqu’au mobilisation transnationale des agriculteurs. Les sociétés, comme souvent, sont plus avancées que les médias et les partis politiques toujours en retard.
Néanmoins, une relative dichotomie s’établit entre le déclaratif des Eurobaromètres et les votes au scrutin : sur le papier, les citoyens veulent plus d’Europe mais dans les urnes, le rebond attendu de la participation sera entaché par la progression des partis politiques non pro-européens.
Gian-Paolo Accardo (Voxeurop) : la couverture des médias de masse est moins conscientisée à l’Europe
Les élections européennes sont des scrutins nationaux, sous drapeau européen, et la presse en est le reflet, avec un prisme national dans le traitement médiatique dans les affaires européennes. Les initiatives transnationales demeurent anecdotiques faute de mobilisation des grands partis politiques, tandis que peu de partis nationaux affichent leur affiliation aux forces politiques européennes.
Certes, la pression des médias lors de la crise Covid, sur les vaccins et la reconstruction, a été plus importante auprès de l’Europe, compte-tenu de l’importance des enjeux. Mais, les médias en masse ont une conscience et un esprit moins européens, qui font moins attention à ce qui se passe au niveau européen.
Sur les publications de 576 influenceurs sur les principales plateformes de médias sociaux :
Manque de transparence : 97 % publient des publications à contenu commercial, mais seulement 20 % le signalent systématiquement. => Cela peut induire en erreur les consommateurs qui pourraient ne pas être conscients qu’ils sont exposés à du contenu promotionnel.
Non-enregistrement systématique : 78 % des influenceurs exercent une activité commerciale, mais seuls 36 % sont enregistrés. => Cela pourrait avoir des implications juridiques et fiscales.
Utilisation inadéquate des mentions de plateforme : 38% des influenceurs n’ont pas utilisé les mentions de plateforme qui servent à signaler des contenus commerciaux, préférant des formulations différentes telles que « collaboration » ou « partenariat » trop vagues.
Promotion de produits propres : 40% des influenceurs ont recommandé leurs propres produits, services ou marques, sans toujours divulguer clairement qu’il s’agissait de publicité.
Sur le panel des créateurs de contenus audités,82 influenceurs comptaient plus de 1 million d’abonnés, 301 plus de 100 000 et 73 entre 5 000 et 100 000.
Plusieurs influenceurs étaient actifs sur différentes plateformes de médias sociaux: 572 publiaient sur Instagram, 334 sur TikTok, 224 sur YouTube, 202 sur Facebook, 82 sur X (anciennement Twitter), 52 sur Snapchat et 28 sur Twitch.
Les principaux secteurs d’activité concernés sont, par ordre décroissant, la mode, l’art de vivre, la beauté, l’alimentation, les voyages et le fitness/sport. 119 influenceurs ont été considérés comme promouvant des activités malsaines ou dangereuses, telles que la « mal-bouffe », la consommation de boissons alcoolisées, des traitements médicaux ou esthétiques, les jeux d’argent et de hasard ou des services financiers tels que le trading sur cryptomonnaies.
Entrée en vigueur du règlement sur les services numériques
Avec l’entrée en vigueur le 17 février du règlement sur les services numériques pour toutes les plateformes en ligne dans l’UE, les influenceurs ont de nouvelles obligations :
Les influenceurs qui téléchargent des contenus doivent déclarer si ces contenus contiennent des communications commerciales ;
Les influenceurs ayant qualité de professionnels doivent fournir des informations pour garantir leur traçabilité avant d’utiliser une plateforme en ligne pour promouvoir ou proposer leurs produits ou services.
Plateforme d’informations juridiques pour les influenceurs
En 2023, la Commission européenne a lancé, l’« Influencer Legal Hub », une plateforme d’informations juridiques pour les influenceurs afin de fournir des contenus essentiels sur le droit européen de la consommation et le marketing d’influence à travers des formations vidéo approfondies en trois parties pour acquérir une compréhension approfondie des enjeux juridiques liés au marketing d’influence, aux influenceurs en tant qu’annonceurs et en tant que vendeurs ainsi que des guides pratiques et des outils utiles.
La Commission européenne rappelle que « la législation de l’UE en matière de protection des consommateurs prévoit que les communications commerciales doivent être transparentes. Dans leurs publications, les influenceurs ne devraient pas induire les consommateurs en erreur par des informations fausses ou mensongères sur les produits ou services promus. Toute promotion des produits ou services d’une marque dans une publication qui génère des revenus ou d’autres types d’avantages pour l’influenceur concerné doit être signalée en tant qu’activité publicitaire. En outre, les influenceurs qui vendent des produits ou des services pour leur propre compte ont les mêmes obligations légales que les magasins en ligne, telles que celle d’accorder aux consommateurs une garantie légale ou un droit de rétractation ».
Une piste d’amélioration pourrait être de mieux développer des outils natifs aux plateformes de médias sociaux d’affichage des contenus promotionnels afin d’améliorer la transparence pour les consommateurs ainsi que de rendre plus facile pour les influenceurs de signaler correctement leurs contenus commerciaux.
Au total, les résultats de l’opération « coup de balai » devraient alimenter les réflexions en vue d’une révision de la législation de l’UE en matière de protection des consommateurs pour garantir le niveau le plus élevé au monde dans la protection des consommateurs dans l’espace numérique.