Opération transparence sur les plus importants cabinets de lobbying européen

A partir de la liste des plus importantes « EU lobby firms by income » publiée par l’EUObserver et du registre de la transparence de l’UE, il est possible de dresser un panorama des principaux cabinets de lobbying à Bruxelles…

143 cabinets de lobbying basés à Bruxelles et 401 cabinets inscrits au registre de la transparence

Globalement, la liste d’EUObserver contient 143 cabinets de lobbying basés à Bruxelles tandis que le registre de la transparence rassemble 401 « cabinets de consultants spécialisés ».

Sur les 30 premiers cabinets de lobbying européen basés à Bruxelles, les deux tiers jouent la transparence ; seulement 9 cabinets ne sont pas encore inscrits sur le registre de la transparence de l’UE.

65,5 millions d’euros pour les 35 plus gros cabinets de lobbying européen

En ajoutant les trente plus importants cabinets de lobbying basés à Bruxelles ainsi que les principaux réseaux de communication, on arrive à une estimation très approximative de 65,5 millions d’euros, dont une vingtaine représente chacune plus d’un million d’euros.

Top cinq des plus gros cabinets de lobbying européens en fonction des intérêts déclarés au registre de la transparence de l’UE :

  1. Fleishman-Hillard Brussels : quasiment 10 millions d’€ et 44 lobbyistes déclarés ;
  2. Burson-Marsteller Brussels : près de 9 millions d’€ et 60 lobbyistes déclarés ;
  3. Apco Brussels : près de 5 millions d’€ et 40 lobbyistes déclarés ;
  4. Hill & Knowlton Brussels : 4,5 millions d’€ et 30 lobbyistes déclarés ;
  5. Kreab Gavin Anderson : près de 4 millions d’€ et 45 lobbyistes déclarés.

Principaux intérêts représentés : Banque/Finance, Energie/Pétrole, Pharma/Chimie, Alimentation/Agriculture et Media/Telecom

A partir d’une analyse de ces 35 principaux cabinets de lobbying européen (cf. tableau complet), la liste des principaux clients permet de faire clairement ressortir des secteurs dont les intérêts sont particulièrement représentés :

Banque/Finance : Visa Europe, Mastercard, Goldman Sachs, Standard & Poors, Blackrock, Barclays Capital, JP Morgan, Morgan Stanley, Crédit Suisse, Bank of America Merril Lynch, UBS, NYSE Euronext, Lloyds Banking Group, HSBC, Moody’s, Deutsche Börse, The Royal Bank of Scotland, BNP Paribas

Energie/Pétrole : Exxon Mobil, BP, RoyalDutchShell, Total, Suez-Environnement, GE, Nabucco Gas Pipeline International, European Partnership for Energy and the Environment, European Climate Foundation, Ketchum (for Russian Federation), Diversified Energy Communications (for Gazprom Export)

Pharma/Chimie : Novartis, Pfizer, Boehringer Ingelheim, BASF, Roche, Schering Pharma, Afton Chemical, ESIG – CEFIC Petrochemical Programme, Colipa Cosmetics Europe, Abbott Laboratories, Merck Serono, Arizona Chemical, PlasticsEurope, Bristol-Myers Squibb, Biogen Idec, LEO Pharma, Daikin, European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations

Agriculture/Alimentation : Monsanto, Cargill, Nestlé, Wrigley, Johnson & Johnson, Coca Cola, Procter & Gamble, Danone, Pepsico, Heinz, Bayer CropScience, European Crop Protection Association, Federation of European Rice Millers, Burger King, Meat & Livestock Australia

Media/Telecom : Schibstedt, AT&T/VOX, Microsoft, France Telecom, Microsoft, Nielsen, Apple NBC Universal, Nokia Siemens Networks, British Sky Broadcasting Group

Industries lourdes : World Steel Association, Solae, European Photovoltaic Industry Association, International Platinum Group Metals Association, Halliburton, New Energy, European Aluminium Association, EADS

Transport/Automobile : Scania, Amadeus, Nissan, Hertz

Au total, l’analyse croisée des principaux cabinets de lobbying basés à Bruxelles et de la liste des cabinets de lobbying inscrits au registre de la transparence de l’UE est très instructive.

Changement climatique : la campagne de communication « Le monde que j’aime », encore une mission impossible pour l’UE ?

En début de semaine, la Commission européenne a lancé une campagne sur le changement climatique : « Le monde que j’aime, le climat qui va avec ». Au vue du contexte de crise et de l’ambition des enjeux, s’agit-il encore d’une campagne de communication vouée à l’échec pour l’UE ?

Le changement climatique : une attention institutionnelle et médiatique réduite mais un problème grave dans l’opinion publique

Certes, après l’échec du sommet de Copenhague – le Flopenhague – cette conférence des Nations Unies sur le changement climatique du 7 au 18 décembre 2009 qui s’est soldée par une simple déclaration politique non contraignante sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’enjeu climatique n’est plus une priorité de l’agenda international.

Le climat n’est d’ailleurs plus une priorité de l’UE avec la gestion de la crise de l’euro et des dettes. C’est n’est plus également un sujet médiatique, comme l’indique la baisse tendancielle depuis 2010 du sujet « changement climatique » dans les news selon Google Trends.

Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, l’opinion publique européenne estime que le changement climatique est le deuxième problème le plus grave auquel le monde est confronté, devant la situation économique (et après la pauvreté, la faim et le manque d’eau potable), selon l’Eurobaromètre spécial 372 publié en octobre 2011 sur le changement climatique.

Alors, le changement climatique est sans doute un enjeu passé sous le radar, mais si l’attention médiatique n’est plus, l’intérêt des Européens demeure.

La campagne « Le monde que j’aime, le climat qui va avec » : une communication responsable, partenariale et participative

Evidemment, communiquer sur le « monde que j’aime » à l’heure du chômage de masse en Europe, c’est un peu « décalé ». Mais, le raisonnement de la Commissaire chargée de l’action pour le climat, Connie Hedegaard, n’est pas totalement infondé :

Nous avons le choix: nous pouvons soit agir en nous servant de nos connaissances sur le changement climatique, soit rester les bras croisés et regarder la situation se dégrader. Dans les deux cas, il y aura un prix à payer. Alors pourquoi ne pas créer le monde que nous aimons et le climat qui va avec tant qu’il en est encore temps? Nous lançons cette campagne pour centrer le débat sur les solutions et trouver ce qui nous retient de les mettre en œuvre.

S’adresser aux Européens en tant qu’acteurs responsables de leur avenir, ce n’est pas la plus mauvaises des manières pour montrer combien les actions pour le climat peuvent générer des avantages économiques pour les citoyens européens.

De plus, l’approche de la Commission consiste à organiser une campagne paneuropéenne vraiment décentralisée, qui s’appuie sur la collaboration avec plus de 70 organisations, parmi lesquelles des associations professionnelles, des universités, des organisations non gouvernementales et des institutions publiques de toute l’Europe.

Là encore, la collaboration avec les parties prenantes ne peut que renforcer l’impact de la campagne européenne, ce qui fait trop souvent défaut aux actions de communication pilotée depuis Bruxelles.

D’ailleurs, le lancement de la campagne s’est ainsi réalisé à Londres, où, selon Dave Keating, le gouvernement conservateur se vante d’être le « gouvernement le plus vert » et regrette que les négociations climatiques ne soient pas abordées lors des réunions du Conseil, notamment à cause de la Pologne, pourtant très pro-européenne… Un renversement d’attitude assez rafraîchissant sur les affaires européennes.

D’autres événements se dérouleront d’ici la fin de l’année 2012-2013 dans plusieurs États membres, et notamment en Bulgarie, en Italie, au Portugal… et en Pologne.

Enfin, la dimension participative – incontournable pour placer des solutions concrètes au centre du débat sur le changement climatique – n’est pas oubliée sur world-you-like.europa.eu, où les citoyens, les entreprises et les groupes locaux peuvent « promouvoir et exposer leurs solutions à faible intensité de carbone et prendre part à un concours paneuropéen pour désigner la meilleure et la plus originale d’entre elles ».

Au total, la nouvelle campagne de l’UE sur le changement climatique est une communication grand public pédagogique plutôt bien conçue. Dans quelques mois, nous saurons si c’est une mission impossible…

5 ans de partenariat de communication entre la France et l’UE

Sellée par la déclaration politique entre les institutions européennes du 22 octobre 2008, la stratégie « Communiquer l’Europe en partenariat » est rapidement mise en œuvre en France. Entre 2008 et 2012, quelles ont été les actions de communication dans le cadre du partenariat entre la France et l’UE ?

2008 : campagne TV sur les fonds européens « J’avance avec l’Europe » + 2 plateformes web pour les jeunes et les élus (les Euronautes et Place d’Europe)

Pour la 1e année du partenariat, signé pendant la Présidence française du Conseil de l’UE, la communication européenne s’oriente autour de 3 grandes actions :

D’abord, pour la première fois ensemble, en direction du grand public et sur les réalisations concrètes de l’Europe, les ministères qui gèrent les programmes européens en France lancent une campagne commune d’information TV « J’avance avec l’Europe » qui vise à mieux faire connaître les programmes offerts par l’Europe à ses citoyens et à montrer que l’engagement de l’Europe est quotidien avec des actions et des opportunités auprès de toutes les tranches de la population. Avec la diffusion de 13 programmes courts sur les chaînes autre que celles du service public, la campagne n’obtiendra pas de bons résultats en termes de mémorisation des multiples messages.

Ensuite, un site participatif destiné à la communauté des 15-25 ans qui bougent en Europe : « Les Euronautes » est réalisé pour venir en aide et informer les jeunes souhaitant vivre à fond leur citoyenneté européenne. Quoiquele site soit ludique, pédagogique et offre une approche interactive permettant les échanges, le public ne sera pas au rendez-vous d’un espace construit autour d’intérêts qu’un réseau social tel que Facebook permet déjà aisément de satisfaire.

Enfin, un site collaboratif pour les élus locaux : « Place d’Europe » offre une valorisation des initiatives européennes en faveur des collectivités territoriales et se veut également collaboratif avec un partage d’expérience et de bonnes pratiques. L’accent mis sur la participation des élus locaux à la vie du site, et leur mise en contact afin de favoriser les échanges d’expériences et de bonnes pratiques ne sera jamais vraiment atteint faute de correspondre à un véritable usage « social » auprès des élus locaux.

2009 : campagne TV sur les élections européennes

Pour la 2e année du partenariat, marquée par les élections européennes en juin 2009, la communication s’oriente vers une campagne d’incitation au vote avec la diffusion d’un spot TV unique de 45 secondes plus de 1000 fois du 9 au 22 mai 2009. Pour atteindre un tel plan média, la France contribue budgétairement au-delà de l’enveloppe consacrée par chaque partenaire.


Elections Européennes – 7 juin 2009 par SIG-PM

2010 : campagne TV sur les fonds européens + exposition au Quai d’Orsay pour les 60 ans de la Déclaration Schuman

Pour la 3e année du partenariat, le choix se porte sur une réédition actualisée de la campagne de communication « J’avance avec l’Europe ». Le nombre de programmes courts est réduit pour faciliter leur mémorisation et les relais tant dans les régions que sur Internet avec un portail « L’Europe s’engage » sont mieux organisés.

Par ailleurs, une partie du partenariat est consacrée à la commémoration des 60 ans de la déclaration Schuman avec une exposition photographique au Quai d’Orsay.

2011 : campagne « jeunes enfants et adolescents » : réédition des Manuels de l’Europe destinés aux 7/15 ans + exposition au festival de la BD d’Angoulême et au festival des Veilles Charrues : « l’Europe se dessine »

Pour la 4e année du partenariat de communication entre la France et l’UE, inspiré par les bonne pratique des partenariats en Europe, la dimension pédagogique auprès des jeunes enfants et adolescents est choisie au travers d’une double opération :

D’une part, la réédition de près de 500 000 Manuels de l’Europe qui proposent une découverte de l’UE avec une déclinaison par groupes d’âge : 7-9 ans, 10-12 ans et 13-15 ans.

D’autre part, l’organisation d’une exposition itinérante réalisée par des artistes de la BD – inaugurée lors du festival de la BD d’Angoulême et ensuite envoyée au festival des Veilles Charrues en Bretagne.

2012 : campagne « jeunes adolescents et adultes » : mobiliser sur Internet

Au 1er semestre, l’intention était de mener une campagne de promotion des fonds européens à l’occasion du 60e anniversaire du 1er fond structurel, en partenariat avec la DG REGIO et le Comité des Régions (CoR), via des événements dans chaque département/région.

Avec le changement de majorité, un appel d’offre a été publié pendant l’été pour « renforcer la visibilité des thématiques européennes sur Internet à travers l’utilisation de moyens innovants et adaptés ».

La volonté des partenaires pour 2012 est de « créer des contenus originaux, attractifs et au fort potentiel viral (« rich-media », webséries, datavisualiation, jeux…) qui privilégient l’innovation, la créativité et des tonalités faisant appel à l’humour : parodies, décryptages humoristiques. Des premiers éléments devraient être connus d’ici à la fin de l’année.

Quel bilan pour le partenariat de communication entre la France et l’UE ?

La possibilité de mener des campagnes de communication de grande ampleur avec le recours à la TV a été facilitée par la structure proposée par la France pour les 3 premières années du partenariat. De 2008 à 2010, les opérateurs pratiques de la mise en œuvre des marchés publics étaient à la fois le SIG et le MAE. Depuis 2011, le Ministère des Affaires étrangères et européennes se retrouve seul pour piloter le partenariat, ce qui risque de limiter les solutions « médias » et donc l’impact des actions de communication.

Par ailleurs, l’implication des partenaires est assez différente entre un Parlement européen peu pro-actif, sauf lors des années électorales et une Commission européenne beaucoup plus pointilleuse et scrupuleuse, qui n’hésite pas à retoquer des idées qui ne sont pas suffisamment considérées « grand public », comme par exemple un colloque sur l’idée européenne.

Au total, l’audit du partenariat de communication automatiquement programmé après 4 ans devraient permettre une pleine évaluation de ce qui constitue aujourd’hui l’un des seuls et principaux moyens de communiquer massivement sur l’Europe en France.

Coïncidence paradoxale : Erasmus à la TV en France et en faillite dans l’UE

Alors que le programme « Erasmus » pour la mobilité des étudiant(e)s s’apprête à fêter son 25e anniversaire le 8 octobre prochain, une campagne de communication en France propulse la génération Erasmus sur les écrans de télévision tandis que les budgets à l’échelle européenne sont en situation de faillite…

Campagne de communication TV sur la « génération Erasmus » en France

Suivant le plan de communication « génération Erasmus » pour la France, que nous avions présenté en février dernier, une campagne de communication se déploie du 26 septembre au 24 octobre à la télévision (M6, NT1, iTélé, BFM TV, Tv5 Monde, LCI) à travers 4 portraits de jeunes partis étudier et se former en Europe.

Un site Internet ainsi qu’un relais sur les sites d’hébergement de vidéos (You Tube et Daily Motion) complète le dispositif mis en œuvre par l’Agence Europe-Education-Formation France.

Panique bruxelloise sur la faillite budgétaire du programme Erasmus

Au même moment, « Erasmus est en faillite » titre Presseurop : les coupes budgétaires souhaitées par les Etats-membres menacent le budget du programme Erasmus qui représente « bon an mal an, entre 400 et 450 millions d’euros » et près de 220 000 mobilités étudiantes.

 

C’est Alain Lamassoure, le président de la Commission des budgets du Parlement européen qui tire la sonnette d’alarme et sort ainsi « une arme de communication massive » selon MyEurop pour négocier ainsi une rallonge budgétaire pour la fin de l’année.

Alors que l’attachement des Européens à ce programme emblématique n’est plus à prouver (cf. la tribune de Cédric Klapisch : « 25 ans déjà… ») et que l’attention des Français est particulièrement attirée, il ne reste plus qu’à souhaiter qu’un compromis soit rapidement trouvé pour boucler la fin de l’année.

Quels sont les points clés du chat avec Gregory Paulger, Directeur Général de la communication à la Commission européenne ?

Après le Google Hangout (chat vidéo) de José Manuel Barroso autour de son discours sur l’Etat de l’Union, Gregory Paulger, le Directeur Général de la Communication à la Commission européenne s’est également livré à l’exercice du dialogue en direct lors d’un chat organisé hier par Touteleurope. Quels sont les points clés du chat au-delà du fait que « la Commission présentera l’ébauche d’un futur traité sur la fédération d’Etats-nations, avant les élections européennes de 2014 » ?

Sa vision de la communication européenne : « redonner du sens au projet européen »

Interrogé sur sa récente déclaration que la communication de la Commission européenne doit mettre moins l’accent sur le « quoi » et le « comment » et davantage sur le « pourquoi », Gregory Paulger estime qu’ « il faut retrouver le sens du projet européen pour les citoyens. Il faut d’abord expliquer en quoi certains problèmes se posent à l’échelle européenne et seront mieux résolus au niveau européen ».

Sa rencontre avec Jean-Michel Demetz à lire sur L’Express autour de la crise et du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire illustre qu’il « n’est pas un adepte de la langue de bois ».

Sa conviction sur l’initiative citoyenne européenne : « un véritable outil de démocratie participative »

Gregory Paulger s’est montré lyrique sur l’initiative citoyenne européenne (ICE) : « La Commission apporte son soutien aux porteurs de projet en les aidant à surmonter les obstacles techniques (et) met à disposition une plateforme pratique aidant à recueillir les signatures, avec toutes les garanties de sécurité, de respect de la vie privée… Par nature, l’ICE a une dimension européenne, pour que les citoyens s’approprient les enjeux européens. L’ICE est un véritable outil de démocratie participative ! C’est une première dans l’histoire de l’Europe… ».

Sa conception de l’Année européenne des citoyens en 2013 : les citoyens doivent s’approprier les enjeux européens

Alors que 2013 sera l’année européenne des citoyens, Gregory Paulger réaffirme que « l’objectif est de sensibiliser les citoyens aux droits dont ils bénéficient en tant que citoyens européens et des bénéfices concrets qu’ils peuvent tirer de ces droits (liberté de circulation, reconnaissance des qualifications professionnelles qui leur ouvrent un marché du travail plus large, droit de vote aux élections européennes et municipales, etc). ».

Sa conception des élections européennes en 2014 : les partis politiques doivent se saisir du scrutin européen

Sur l’enjeu des élections européennes en 2014, Gregory Paulger estime que « les élus locaux sont les plus proches du citoyen et sont des relais essentiels ». Le rôle des partis politiques est également important à ses yeux : « la Commission a proposé un statut pour les partis politiques européens. Nous souhaitons que les partis européens présentent chacun un candidat à la présidence de la Commission en 2014, ce qui renforcera sa légitimité démocratique ».

Au total, le chat avec Gregory Paulger représente une occasion – trop rare – pour le Directeur de la communication de la Commission européenne de dialoguer.