Archives mensuelles : janvier 2010

Pour une communication européenne à la fois institutionnelle et politique

Quoique la distinction entre la communication des institutions communautaires et la communication des responsables politiques semble loin d’être clairement perçue, vue de l’extérieur, il apparaît évident que c’est de leurs interactions – les différents acteurs sont condamnés à s’entendre – que peut jaillir une bonne communication européenne…

Pour une communication institutionnelle de l’UE irréprochable

Sur le plan théorique, la meilleure définition de la communication institutionnelle est donnée par Pierre Zemor dans son Que sais-je « La communication publique » : « la communication « formelle » qui tend à l’ échange et au partage d ’information d’utilité publique, ainsi qu’au maintien du lien social, et dont la responsabilité incombe à des institutions publiques ou à des organisations investies de mission d’intérêt collectif ».

Sur un plan pratique, la communication institutionnelle de l’UE se voit portée essentiellement par les acteurs publics communautaires et vise à :

  • porter les valeurs de la construction européenne afin de faire émerger une sphère publique européenne / un sentiment d’appartenance à l’Union / une conscience européenne partagée ;
  • présenter les institutions communautaires et leur fonctionnement ainsi que les politiques européennes et leurs financements.

Parce que pour les institutions publiques, communiquer est un devoir qui répond au droit à l’information des citoyens, cette communication « institutionnelle » européenne s’inscrit dans la durée pour mettre à la disposition des Européens (citoyens, entreprises, associations…) toutes les informations relatives à l’action publique européenne.

Le principal enjeu actuel de la communication institutionnelle de l’UE, c’est d’être irréprochable devant les citoyens :

  • trouver le ton juste pour dialoguer avec les citoyens sans jargonner la langue de Bruxelles ni plagier des démarches participatives sans public ;
  • éviter l’instrumentalisation partisane en inscrivant les messages au service de l ’intérêt général européen sans être détournés à des fins particulières.

Pour une communication politique sur l’Europe responsable

Sur un plan théorique, la meilleure définition de la communication politique est donnée par Jacques Gerstlé : « la communication politique, c’est d’abord et avant tout de la politique. Il s’agit de tous les efforts de communication accomplis par ceux qui cherchent à faire adhérer – soit en l’imposant par la propagande, soit en la rendant acceptable (négociation, délibération…) – à des perceptions publiques qui orienteront les préférences »

Sur un plan pratique, la communication politique sur l’Europe est naturellement incarnée par les responsables politiques afin de :

  • poser les enjeux et les choix liés à la construction européenne dans le cadre des compétitions électives : il s’agit de nourrir la controverse programmatique sur l’avenir de l’UE et l’ambition européenne ;
  • proposer des priorités des politiques européennes et commenter les actions européennes dans le cadre de l’exercice du pouvoir : il s’agit de nourrir l’agenda médiatique d’actualité européenne.

L’enjeu principal de la communication « politique » européenne : c’est d’être responsable devant les citoyens, c’est-à-dire de vraiment prendre ses responsabilités, d’agir concrètement et de rendre pleinement des comptes sur les actions menées, loin de la course aux places ou aux promesses.

Finalement, qu’il s’agisse de la communication institutionnelle ou de la communication politique, les deux doivent se montrer stratégiques, au sens où le registre institutionnel doit se limiter à son champ d’intervention sur le long terme tandis que le registre politique doit pleinement prendre possession de son terrain d’expression quotidienne.

Inquiétude sur la communication de l’UE après les propos de Viviane Reding à New Europe

Dans une interview donnée à New Europe, le 3 janvier 2010, Viviane Reding, Commissaire désignée pour la justice, les droits fondamentaux, la citoyenneté (et la communication) livre quelques indications sur sa vision – inquiétante – de la communication de l’UE…

Réponse de Viviane Reding sur comment elle compte s’appuyer sur le travail de (son prédécesseur) la Commissaire Margot Wallström

« Je crois que la communication n’est pas une politique. La communication est un outil. Et nous devons utiliser cet outil afin de raconter l’Europe. Vous ne pouvez pas faire une bonne communication, si vous n’avez pas une bonne histoire à raconter. Donc, nous, les responsables politiques, devons créer de bonnes histoires, avoir une vision claire de où nous voulons mener cette Union européenne, et ensuite le dire aux citoyens. Ainsi, la communication sera un outil pour raconter de bonnes histoires que nous, les politiques, aurons mis en pratique. »

1e inquiétude : pour Viviane Reding la communication de l’UE n’est pas une politique mais un outil

Confirmant ce que nous décrivions comme « une orientation stratégique relativement instrumentale » à la lecture de son questionnaire remis au Parlement européen en vue de son audition publique :

« Je compte rendre la communication sur les questions européennes plus efficace et mieux ciblée vers les médias locaux et régionaux afin que l’Europe soit mieux comprise par les citoyens. … j’utiliserai les instruments dont dispose la Commission pour mettre en place une communication plus efficace des politiques de l’UE et de leur incidence concrète pour le citoyen, y compris au moyen d’Internet. »

Viviane Reding semble davantage porter une vision de la communication portée par une orientation « outil » avec des instruments de communication « plus efficaces/mieux ciblés » au détriment d’une orientation « politique » visant à « combler le déficit de communication entre l’UE et ses citoyens par l’intermédiaire d’une coopération (entre les institutions communautaires) et de partenariats efficaces (avec les Etats membres) », portée par la stratégie adoptée en 2007 « Communiquer sur l’Europe en partenariat ».

Devons-nous en déduire que la déclaration politique signée le 22 octobre 2008, entre les institutions communautaires et les États membres pour une politique de communication européenne en partenariat devient obsolète ?

2e inquiétude : pour Viviane Reding la communication sera un outil pour raconter de bonnes histoires (story-telling)

Explicitant sa vision de l’Europe et de la communication de l’UE, Viviane Reding affirme :

« Nous devons créer de bonnes histoires, avoir une vision claire de où nous voulons mener cette Union européenne, et ensuite le dire aux citoyens. … Nous devons créer ce continent où le citoyen se sent chez lui, où le citoyen comprend que ses droits, ses aspirations, ses préoccupations sont prises au sérieux, qu’il obtient une réponse. »

Viviane Reding semble davantage porter une vision top-down de la communication, c’est-à-dire une relation verticale des autorités vers les citoyens alors que la modernité – que le web social permet – consiste davantage dans le bottom up, c’est-à-dire la collaboration et la discussion entre les citoyens et les responsables.

Faut-il rappeler le jugement largement partagé par la communauté du web lors du Personal Democracy Forum Europe (à Barcelone les 20 et 21 novembre 2009) et confirmé par E-toile, le blog du Centre d’information sur l’Europe en France : « la dernière campagne pour les élections européennes en juin dernier a en tout cas été labellisée « top down ». Pas sûr que les citoyens s’y retrouvent. »

Devons-nous surtout en déduire que la « lettre ouverte de la communauté des éditeurs et des webmasters de la Commission européenne au président Barroso et aux Commissaires entrants » qui en appelle à « exploiter la puissance d’Internet pour une meilleure communication » : « créer une culture de communication interne qui encourage et habilite le personnel à utiliser Internet et les nouveaux médias pour interagir avec les citoyens » soit déjà lettre morte ?

La nouvelle position rétrogradée de la communication au sein du Collège des Commissaires – Margot Wallström était « Première Vice-présidente de la Commission européenne, Commissaire aux Relations institutionnelles et à la Stratégie de communication » tandis que Viviane Reding n’est pas explicitement titulaire de ce dossier – ainsi que ces premières prises de parole à New Europe font peser des doutes sur les orientations de la communication de l’UE. Il n’est pas trop tard pour les dissiper.

Communiquer sur l’Europe autrement : pour que les programmes culturels des présidences tournantes soient de véritables saisons culturelles

La plupart des présidences tournantes du Conseil de l’UE ont émargé – chacune dans leur style – la case « agenda culturel » en organisant, avec des succès divers, des activités culturelles sur l’identité et l’intégration européennes. Pourquoi ne pas mieux organiser ces programmes culturels afin d’en faire de véritables saisons culturelles semestrielles…

Les programmes culturels des dernières présidences tournantes : des initiatives parfois remarquées, souvent ignorées mais toujours claironnées

Présidence française de l’UE au 2nd semestre 2008 :

  • une volonté ambitieuse de faire connaître la culture française dans les autres pays européens et de faire prendre conscience aux Français de la richesse culturelle et patrimoniale des autres États membres au regard d’un budget réduit, malgré les nombreux partenariats publics-privés ;
  • les faits marquants : l’éclairage de la tour Eiffel aux couleurs de l’Europe, des cycles de 27 œuvres européennes : 27 livres ; 27 films ; 27 spectacles ; 27 concerts, 27 expositions et 27 leçons d’histoire, la clôture le 31 décembre avec une projection des arts numériques au Grand Palais : « Dans la nuit, des images » : danslanuitdesimages.net ;

Présidence tchèque de l’UE au 1er semestre 2009 :

  • une expression controversée d’un humour national ambiguë ;
  • les faits marquants : une campagne de publicité TV « Nous sucrerons l’Europe », expression a un double sens signifiant à la fois « adoucir », mais dans son usage le plus courant « écœurer », « donner du fil à retordre » et une exposition « Entropa » de l’artiste tchèque David Cerny, à Bruxelles, interprétation ironique des stéréotypes nationaux ;

Présidence suédoise de l’UE au 2e semestre 2009 :

  • une « intention de montrer une culture à la fois contemporaine, transfrontalière et ouverte » avec des manifestations « d’art, de musique pop, de films ou de cirque » selon le programme culturel ;

Présidence espagnole de l’UE au 1er semestre 2010 :

  • un agenda visant à « montrer la valeur et la pluralité de l’héritage culturel de l’Espagne sous l’angle de la modernité et de l’innovation » illustrée par une installation vidéo « Travesias » du plasticien espagnol Daniel Canogar dans l’atrium du bâtiment Justus Lipsius du Conseil de l’UE jugée « consensuelle » ;

Alors, quel bilan tiré de ces actions ?

Cahier des charges pour une véritable programmation culturelle autour d’une logique de « saison culturelle »

L’exercice de la présidence tournante de l’UE représente pour un Etat membre une excellente opportunité de rapprocher la présidence des citoyens au travers d’une « saison culturelle européenne » ayant pour vocation de valoriser par la culture l’intégration européenne et de mieux faire connaître la culture de cet Etat membre aux citoyens de l’ensemble de l’Union européenne.

La programmation de la « saison culturelle européenne » pourrait consister à :

  • systématiser l’installation d’œuvres d’art de l’Etat membre présidant l’UE dans l’atrium du bâtiment du Conseil, connu sous le nom de Justus Lipsius. Cette « manifestation de prestige » serait destinée aux milieux décisionnels européens ;
  • organiser une série de manifestations exceptionnelles paneuropéennes orientées vers le grand public pour révéler aux autres pays européens le dynamisme de la création de l’Etat membre dans toutes les disciplines : cinéma, photographie, théâtre, littérature, design, art contemporain et urbain, musiques actuelles…

Ainsi, les présidences tournantes de l’UE saisiraient par ces véritables saisons culturelles européennes une autre façon de communiquer sur l’Europe.

Lettre ouverte de la communauté des éditeurs et des webmasters de la Commission européenne au président Barroso et aux Commissaires entrants

Choisissant le moment des auditions des futurs Commissaires par le Parlement européen, la communauté des éditeurs et des webmasters de la Commission européenne rédige une lettre ouverte au président Barroso et aux futurs Commissaires afin d’« exploiter la puissance d’Internet pour une meilleure communication », une grande première pleine de préconisations…

La révolution Internet et son impact sur la façon dont la Commission communique avec les citoyens

L’UE a été l’une des premières organisations internationales sur le web dès le milieu des années 1990. Aujourd’hui, le site Web de l’UE est l’un des plus grands au monde avec plus de 6 millions de pages Web. Depuis 2007, le site a subi une refonte majeure afin d’être plus centré sur l’utilisateur et de permettre au citoyen et partenaire un accès plus facile et plus rapide à l’information dont ils ont besoin.

(extraits traduits de la lettre ouverte)

Internet héberge une vaste gamme de conversations chaque jour, avec des forums de discussion, des blogs et des réseaux sociaux sur toutes sortes de sujets. Les versions en ligne de journaux et de chaînes de télévision donne aux utilisateurs la possibilité de commenter des nouvelles et des éditoriaux. Les réseaux sociaux (tels que Facebook, Twitter, etc) offrent de grandes occasions de s’engager dans le dialogue avec les citoyens et les parties intéressées, de mobiliser le soutien au projet européen et de partager des informations et des idées sur l’UE plus largement que n’importe quel autre support. L’audience des nouvelles en ligne continue de croître; forums informels et blogs sont de plus influents sur l’opinion publique. En attendant, la presse écrite est en chute libre, et les entreprises contournent les canaux traditionnels des médias pour communiquer directement avec leurs clients.

Ce nouveau paysage nécessite une nouvelle communication décentralisée, s’engageant dans un dialogue constant, plutôt que par l’intermédiaire de communiqués de presse. Cela exige également l’instauration d’une culture de communication basée sur des principes d’équité, d’honnêteté, de transparence et de confiance. Le soutien total de la nouvelle Commission est nécessaire pour contribuer à ce qu’Europa serve mieux le public européen – grâce à la consolidation et l’amélioration d’une information claire, précise et mise à jour. Nos sites Web peuvent ne pas être de simples dépôts de documents. Mais surtout, la nouvelle Commission devrait créer une culture de communication interne qui encourage et habilite le personnel à utiliser Internet et les nouveaux médias pour interagir avec les citoyens.

Préconisations pour une meilleure communication sur tous les sites Europa :

  • concentrer la communication sur les besoins et les intérêts des utilisateurs, plutôt que sur les priorités, les structures organisationnelles et le vocabulaire de la Commission ;
  • supprimer les jargons obscurs et les contenus les moins pertinents – considérations historiques excessives, détails juridiques inappropriés et matériel de promotion – afin que l’information cruciale soit rapidement trouvée ;
  • rechercher les besoins des utilisateurs à travers des « feedbacks » réguliers et une analyse d’audience ;
  • organiser des tests généralisés d’ergonomie et d’accessibilité pour améliorer l’expérience utilisateur et permettre d’évaluer et de mesurer les progrès ;
  • exiger des DG de regarder les sites (existants et nouveaux) des autres en fonction de critères axés sur l’utilisateur et de partager les projets, afin d’éviter les répétitions et les chevauchements ;
  • donner des informations à jour soit par l’archivage, l’actualisation ou la fermeture des sous-sites ;
  • restructurer ou fusionner des sites présentant un contenu qui se chevauchent ou se contredisent (ce qui nécessite une coopération routinière entre les services compétents)
  • veiller à ce que tous les sites de l’UE, y compris ceux des Commissaires, présentent une image de marque cohérente et consistante pour les utilisateurs.

Préconisations pour une communication de la Commission sur les nouveaux médias sociaux :

  • encourager / autonomiser le personnel de la Commission dans l’utilisation des réseaux sociaux pour communiquer aussi sur leurs travail via blogs, réseaux sociaux etc…
  • être conscients que la participation à des réseaux sociaux n’est pas un « one-shot » et nécessite une présence continue qui nécessite un investissement fort en ressources humaines ;
  • faire un usage intelligent des plates-formes de réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc…) pour assurer un maximum de visibilité à l’UE et offrir de nouvelles possibilités d’engagement du public avec la Commission ;
  • utiliser judicieusement les possibilités de mise en réseau d’Internet, en tenant compte des préoccupations quant à la protection de la vie privée, droit d’auteur, et durabilité.

Préconisations pour faire de la communication web l’une des activités essentielles de la Commission :

  • donner des moyens et des priorités à la communication web compatibles avec son rôle de moyen principal d’interagir avec le public et la presse (actuellement, seulement une vingtaine de personnes travaillent sur le portail Europa au sein de la DG COMM)
  • fournir un investissement continu dans la formation pour s’assurer que l’attitude et l’expertise du personnel suivent le rythme rapide des évolutions technologiques et des changements de pratiques de communication ;
  • réaliser un changement majeur afin de rompre avec la culture de communication à sens unique, du sommet vers la base, encore prévalent à la Commission et développer une culture de communication interne qui encourage et habilite le personnel à utiliser Internet pour interagir avec les gens.
  • assurer l’engagement politique et le leadership de la nouvelle Commission afin d’exploiter pleinement le potentiel de communication en ligne.

Quelques exemples d’intégration du web social sur un site corporate :

  • Création d’une rubrique « Communauté » relayant la participation des internautes autour de l’UE sur les médias sociaux ;
  • Mise en place d’un module « Feedback » pour avoir des suggestions, des propositions accessibles depuis n’importe quelle page des sites Europa ;
  • FAQ dynamiques et collaboratives permettant aux internautes sur chaque page de poser des questions et de connaître les réponses de la communauté ou des experts.
  • Focus group online réservé aux membres inscrits pour travailler avec les membres les plus fidèles sur des, co-conception ou bêta-testing de nouvelles fonctionnalités.

Ainsi, le débat lancé lors de la première édition du Personal Democracy Forum Europe (à Barcelone les 20 et 21 novembre 2009) sur les manières d’explorer et de réinventer la politique par le web se trouve dorénavant au cœur de l’UE.

Campagne web pour la création du logo biologique de l’UE

Afin de créer un nouveau logo, obligatoire dans toute l’UE pour tous les produits biologiques à partir de juillet 2010, la direction générale de l’agriculture et du développement rural de la Commission européenne réalise actuellement une campagne de communication reposant sur des procédures online relativement ouvertes lors de la création et de la sélection…

Un concours démocratique de création auprès de tous les étudiants européens en dessin ou en art

Plus de 3 400 jeunes designers ont livré le 25 juin 2009 leurs créations à un jury d’experts du secteur de l’agriculture et de la production biologique ainsi que de professionnels du design.

Le brief consistait à concevoir un logo « sans sigle, ni texte et facilement identifiable à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières de l’UE » afin de faciliter la reconnaissance des produits biologiques dans les commerces en Europe. Le jury évaluait en particulier les designs « d’après leur universalité, leur compréhension sans utilisation de mots, leur clarté de présentation et leur intemporalité », selon les règlements du concours.

Afin de susciter la participation des jeunes créateurs du « logo bio astucieux et créatif », une présence sur les réseaux sociaux, avec un groupe Facebook « Create the new EU Organic Logo! » – rassemblant aujourd’hui plus de 1 000 membres – a été également été réalisée.

Un vote populaire de sélection entre l’une des 3 meilleures créations auprès de tous les citoyens européens

Plus de 92 700 votes ont déjà été enregistrés et le seront jusqu’au 31 janvier sur un site dédié : ec.europa.eu/organic-logo/ pour choisir entre les 3 meilleurs projets de logos biologiques européens sélectionnés par le jury.

La démarche d’exposer les créations de logo (seulement limitée aux 3 meilleurs projets) et de réaliser un vote en ligne (sans possibilité de commenter ou de noter les projets) « répond, selon Mariann Fischer Boel, Commissaire à l’Agriculture et au développement rural, à un objectif de sensibiliser l’opinion (publique) à l’importance du secteur biologique ».

Ainsi, cette campagne web visant à créer la nouvelle image des produits biologiques européens repose sur une participation dissymétrique entre une forte implication de jeunes créateurs dans la conception et une faible intervention du grand public dans la sélection finale.