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Euronews, la petite chaine européenne qui baisse

Alors qu’Euronews fête ses 30 ans cette année, la crise que traverse la chaîne TV d’information en continu est en crise, grave…

Les origines de la CNN à l’européenne

Invité mardi 21 mars dans l’émission Le Déclic Médias de Marie Vancutsem, sur la RTBF, La Première à discuter du sujet du jour « La chaine européenne Euronews annonce un grand plan de restructuration », Lacomeuropéenne décrypte les enjeux.

Impressionnés par la couverture live de CNN avec des journalistes « embedded » lors de la guerre du Golfe, les Européens se décident à lancer leur propre chaîne d’information en continu en 1993.

Avec une vingtaine de chaînes de télévision publique comme financeurs, l’ambition est d’être la chaîne généraliste d’information européenne à destination du grand public, dotée d’une exigence éditoriale et d’une rédaction multilingue. La France soutient le projet et la chaîne installe son siège à Lyon.

Le temps des turpitudes qui s’accélèrent

Les transformations du secteur de l’information, avec le développement du web, l’explosion des réseaux sociaux et la multiplication des chaînes thématiques accélèrent la concurrence en termes de temps de cerveau disponible chez des Européens bombardés par des offres toujours plus riches et diverses. Euronews tente comme tous les autres d’évoluer.

Le soutien de l’Union européenne qui lâche

Parmi les chocs, il faut hélas le noter, le soutien – jusqu’alors sans faille de l’Union européenne au projet – se délite :

D’une part, sous le mandat de Viviane Reding, Commissaire en charge de la communication, le modèle de financement fragilise la chaîne puisque dorénavant ce sont des projets sur commande qui conditionnent les financements à des formats de production sous la forme de publi-reportages qui nient l’indépendance éditoriale de la rédaction.

D’autre part, plus récemment, alors que les financements octroyés par la Commission européenne était passé des mains de la DG Communication à la DG Connect, chargée des questions numériques, la baisse des financements est lourde, rapide et brutale.

Alors que les financements européens se maintenaient, songeons aux années électorales européennes de 2014 à 24 millions d’euros et 2019 à 25 millions d’euros, la réduction commence dès 2020 avec 2 millions d’euros de baisse et se poursuit à partir de 2021 où les financements sont divisés par 4 pour se limiter à 6 millions d’euros ; c’est l’année du renouvellement d’un contrat pour 3 ans en juillet 2021.

Les chaînes publiques qui capitulent

L’Union Européenne de Radio-Télévision, organisme rassemblant les grandes chaînes publiques européennes de télévision, de France Télévision à la ZDF allemande, en passant par la BBC, a également peu à peu abandonné Euronews. Les financements en 2013 correspondent à 42 millions d’euros, une somme tombée à 20 millions en 2023, pour descendre encore à 13 millions annoncés pour 2024.

L’actionnaire principal qui craque

La chaine déjà fragilisée est reprise par un fonds d’investissement portugais Alpac Capital en juillet 2022. Cette année, avec une dette de 150 millions d’euros, un nouveau projet est dévoilé, c’est un profond plan de restructuration, qui suscite une grève des personnels. Le plan de licenciement concerne 197 journalistes expérimentés, soit les deux-tiers de la rédaction sur la sellette et toutes les chevilles ouvrières dans toutes les nationalités couvertes au fur et à mesure des années.

Le futur projet qui inquiète

Outre les licenciements massifs, le projet dévoilé comprend également la vente du siège social historique à Lyon, en vue d’installer une nouvelle équipe, fraîchement recrutée avec des candidats plus jeunes à Bruxelles, complété par quelques bureaux dans quelques capitales européennes, un downsizing dans les grandes largeurs.

Au total, c’est l’ambition d’une chaîne publique d’information en continu ouverte sur les sociétés européennes qui disparaît au profit d’une vision plus limitée à la sphère bruxelloise d’une information plus institutionnelle et financée par des publi-reportages représentant à l’antenne des intérêts privés.

Guerres informationnelles : manipulations d’informations étrangères et menaces d’interférences

Première édition du rapport sur les menaces de manipulation d’informations étrangères et d’interférences grâce aux travaux de la division Stratcom du Service européen pour l’action extérieure, un projet pilote appliquant un nouveau cadre, basé sur les meilleures pratiques autour d’un premier échantillon de 100 incidents détectés et analysés entre octobre et décembre 2022…

Principaux résultats

L’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie domine l’activité observée des manipulations et menaces. L’Ukraine est la cible directe de 33 incidents et dans 60 incidents, le soutien à l’invasion était la principale motivation de l’attaque.

Les voies diplomatiques font partie intégrante des incidents : les canaux diplomatiques russes servent régulièrement de facilitateurs aux opérations de manipulations et menaces, déployés sur un large éventail de sujets. La Chine utilise également les canaux diplomatiques, ciblant principalement les États-Unis.

La collusion des acteurs existe mais demeure limitée : des acteurs officiels russes ont été impliqués dans 88 incidents analysés tandis que des acteurs chinois le sont dans 17 cas ; dans au moins 5 cas, les deux acteurs russes et chinois se sont engagés conjointement.

Les incidents ne se produisent pas dans une seule langue : le contenu est traduit et amplifié en plusieurs langues. Les incidents concernent au moins 30 langues, dont 16 sont des langues de l’UE. La Russie utilise une plus grande variété de langues que les acteurs chinois, mais 44 % du contenu russe cible les populations russophones, tandis que 36 % ciblent les populations anglophones.

Tactiques et techniques de manipulations d’informations et de menaces d’interférences

Les objectifs présumés sont principalement destinés à distraire et à déformer : la Russie (42 %) et la Chine (56 %) ont principalement l’intention d’attirer l’attention sur un acteur ou un récit différent ou de rejeter le blâme (« distraire »). La Russie tente de modifier le cadrage et le récit (« déformer ») relativement plus souvent (35 %) que la Chine (18 %).

Parmi les 10 combinaisons de tactiques et de techniques, le développement de contenus à base d’images et à base de vidéos, faciles et peu coûteux, sont les deux techniques les plus récurrentes employées :

  • Des contenus fabriqués à partir d’images et de vidéos sont utilisés pour dégrader l’image ou la capacité d’action des adversaires et pour discréditer des sources crédibles ;
  • Les voies diplomatiques officielles sont utilisées pour discréditer des sources crédibles, pour fournir du contenu à base d’images et de texte, déformer les faits en recadrant le contexte des événements, et dégrader les adversaires ;
  • Dans le cas de la Russie, une raison possible de l’utilisation accrue des comptes diplomatiques pourrait être une conséquence des chaînes contrôlées par l’État russe avec une large portée autrefois sanctionnées dans l’UE ;
  • Les contenus fabriqués à base d’images et de vidéos ont été distribués sur plusieurs plates-formes afin de maximiser l’exposition du contenu.

Techniques d’usurpation d’identité et victimes

Les techniques d’usurpation d’identité deviennent plus sophistiquées. Les usurpations d’identité d’organisations et d’individus internationaux et de confiance sont utilisées par des acteurs russes, en particulier pour cibler l’Ukraine. La presse écrite et la télévision sont le plus souvent usurpées, les magazines voyant tout leur style copié.

Un bref examen des cas dans lesquels la Russie s’est fait passer pour des entités légitimes et de confiance montre que personne n’est à l’abri de voir son identité ou sa marque utilisée à mauvais escient. Les acteurs de la menace utilisent l’usurpation d’identité pour ajouter de la légitimité à leurs messages et pour atteindre et affecter des publics familiers avec les entités usurpées et qui leur font confiance. Six incidents ont utilisé des cas d’usurpation d’identité. Tous liés à l’invasion russe de l’Ukraine. Les médias étaient les entités les plus souvent usurpées. Lors de quatre incidents, de fausses pages de couverture imitant le style visuel des magazines satiriques européens, notamment Charlie Hebdo. De plus, deux vidéos ont imité des médias internationaux (Aljazeera et Euronews).

Narratifs

Le récit le plus courant parmi les incidents analysés était « l’Occident est l’agresseur envers la Russie » qui comprend des messages qui dépeignent l’Occident comme étant antagoniste envers la Russie, poussant l’Ukraine à la guerre, provoquant et profitant de la guerre, exécutant mobilisation militaire et implication dans des actions qui attisent les tensions entre l’Ukraine et la Russie. Ce récit a été observé dans 17 incidents.

Le récit « L’Ukraine est l’agresseur envers la Russie » a été observé dans 15 incidents. Ce récit dépeint faussement l’Ukraine comme celle qui a provoqué et voulu la guerre, commis des atrocités, des crimes de guerre et un génocide, et déployé ou planifié de déployer des attaques chimiques/nucléaires.

Le récit « Les sanctions contre la Russie se retournent contre leurs auteurs », qui met en évidence les conséquences négatives présumées des sanctions sur les pays occidentaux et autres, avec un accent particulier sur la crise alimentaire et énergétique ainsi que sur l’inflation, est également apparu dans 15 incidents. Il convient de noter que ce groupe narratif comprend également des messages alléguant que les crises actuelles sont causées par les pays occidentaux et leurs sanctions.

Le 4e récit le plus courant « L’Occident est hypocrite », qui comprend tous les messages qui dépeignent à tort les entités occidentales comme violant les droits fondamentaux, menant des campagnes de désinformation, corrompues, colonialistes, russophobes ou sinophobes et exploitant les autres, a été observé 14 fois.

Le 5e récit le plus fréquent, « L’Ukraine est un État nazi et terroriste », qui présente de fausses affirmations selon lesquelles l’Ukraine est un État nazi et/ou terroriste ou qu’il soutient de tels groupes, est apparu dans 11 incidents.

Composition de l’écosystème médiatique des acteurs de la menace

Canaux de communication officiels : canaux officiellement utilisés par un État et ses représentants pour diffuser du contenu, comme, les sites Web officiels d’un État ou les comptes de médias sociaux des services diplomatiques et des ambassades.

Chaînes contrôlées par l’État : chaînes médiatiques officiellement affiliées à un acteur étatique. Elles sont détenues majoritairement par un État ou un parti au pouvoir, gérées par des organes nommés par le gouvernement et suivent une ligne éditoriale imposée par les autorités de l’État.

Chaînes liées à l’État : chaînes sans liens transparents ni affiliation officielle à un acteur étatique, mais dont l’attribution a été confirmée par des organisations ayant accès à des sources de données dorsales privilégiées, telles que des plateformes numériques, des entités de renseignement et de cybersécurité, ou par gouvernements ou services militaires sur la base d’informations classifiées.

Effets

80% des incidents n’ont déclenché aucun type de réponse, cependant, 20 incidents ont reçu une réponse de communication. Dans certains cas, plusieurs contre-mesures ont été prises. Au total, 28 contre-mesures ont été prises en réponse aux incidents. La contre-mesure la plus courante était la déclaration de réfutation, lorsqu’une entité impliquée a publié une déclaration réfutant les allégations de l’incident, ce qui représente 50% de tous les plans d’action. La démystification ou la vérification des faits des allégations de l’incident s’est produite dans 3 cas. La contre-mesure la moins courante était la suppression du contenu, car cela ne s’est produit qu’en réponse à un incident.

Au total, ce rapport contribue à fournir à la communauté des défenseurs des manipulations d’informations étrangères et menaces d’interférences un cadre de compréhension commune en vue de formuler une réponse collective et systématique.

« Collection européenne » : regards croisés des Européens sur des sujets actualité, politique et société

Avec la « Collection européenne », cinq chaînes publiques européennes (ARTE, l’ARD, la ZDF, France Télévisions et la SRG SSR) s’associent afin de proposer une sélection commune de contenus (documentaires, reportages et magazines disponibles gratuitement en ligne) sur des sujets d’actualité, de politique et de société…

Donner à voir le point de vue du voisin européen sur des sujets contemporains

Comment nos voisins européens appréhendent-ils les questions urgentes auxquelles nos sociétés sont confrontées ? Quels sont les sujets qui les préoccupent ? Qu’en est-il de la place des jeunes en Europe ?

Comment sont traitées ici et là ces questions, la Collection européenne invite à découvrir, en proposant un point de vue européen sur des sujets contemporains.

Une offre multilingue, gratuite en ligne pour tous les Européens

Le catalogue commun, disponible en Europe, propose gratuitement et en cinq langues (français, allemand, anglais, espagnol et italien) des documentaires, reportages et magazines européens à retrouver sur chacune des offres numériques des partenaires (site internet, applications, Smart-TV) : arte.tvfrance.tvardmediathek.dezdf.de et Play Suisse.

Un financement de l’Union européenne

Le soft launch en 2020 a été rendu possible grâce à un cofinancement dans le cadre du volet MEDIA du programme Europe Créative.

Depuis 2021, la Collection européenne bénéficie d’un financement européen de 2.5 millions d’€ pour poursuivre cette offre commune de vidéo à la demande de moyenne durée, de documentaires approfondis et de rapports d’enquête sur les questions européennes actuelles, mise en œuvre par les télédiffuseurs.

« Vue d’Europe » : l’intelligence artificielle au service d’une perspective européenne dans l’information en ligne des médias de service public

L’Union européenne de Radio-Télévision (UER), la plus grande alliance de médias de service public dans le monde, lance l’initiative baptisée « Une perspective européenne », qui a vocation à édifier une sphère publique propice à une information digne de confiance, dans un espace médiatique turbulent, et fondée sur des valeurs communes. De quoi s’agit-il ?

Un service de recommandation aux publics européens : une référence et un repère pour poser un regard neuf sur leurs sujets de préoccupation communs et leurs intérêts mutuels

Les médias de service public membres de l’UER de Belgique (RTBF), de Finlande (YLE), de France (France Télévisions), d’Allemagne (BR-ARD), d’Irlande (RTÉ), d’Italie (RAI), du Portugal (RTP), d’Espagne (RTVE) et de Suisse (SWI swissinfo.ch), ainsi que par ARTE, chaîne franco-allemande, mettent des contenus d’actualité produits et édités à disposition.

Les rédactions participantes sélectionnent ensuite les sujets les plus pertinents traduits dans toutes les langues pour leurs publics et les publient au moyen d’une vignette interactive présente sur leurs sites web et applications, permettant de dépasser les barrières linguistiques et de proposer des contenus fiables.

Les contenus doivent aborder des thèmes évocateurs pour l’ensemble des Européens et servir à informer et à expliquer l’impact des politiques, des décisions et des actions des institutions et des gouvernements européens, et à évaluer dans quelle mesure celles-ci, en favorisant le développement des principes européens fondamentaux, influant sur la vie.

Les médias de service public utilisant le service de recommandations doivent adhérer aux principes de la diversité et de l’inclusion, garantir que les contenus d’actualité font entendre des voix, des opinions et des témoignages personnels reflétant la totalité du paysage social européen, y compris ceux des groupes vulnérables ou marginalisés.

Les contenus doivent être soumis à des processus éditoriaux indépendants et à l’obligation de rendre compte. Ils doivent être exacts et pertinents, justes et respectueux, en particulier de la dignité humaine et de la diversité de pensée.

Des résultats concrets de ces mises à la disposition du public en ligne, en temps réel et dans leurs propres langues d’un point de vue européen sur la couverture de l’actualité réalisée par les audiovisuels publics européens

Inaugurée en juillet 2021, la première phase de cette initiative réunissant 11 médias audiovisuels publics, ont partagé des informations professionnelles et dignes de confiance, en provenance de l’Europe entière, au cours des 8 premiers mois :

  • Plus de 6 500 sujets d’actualité partagés sur les sites web, dont 5 400 ont été repris par leurs homologues de rédactions réparties à travers toute l’Europe, et publiées sur les sites web de services publics audiovisuels nationaux ;
  • Plus de 45 millions de vues des reportages proposés par « Vu d’Europe », ces sujets et reportages inédits ont engendré de surcroît près de 100 millions d’impressions.

La deuxième phase du projet, qui devrait durer 14 mois, innove avec un déploiement dans les médias sociaux avec une nouvelle stratégie permettant de renforcer la participation du public et de toucher les plus jeunes et de donner aussi le coup d’envoi du développement d’un algorithme de journalisme de service public.

Le recours à l’intelligence artificielle vise à renforcer la pertinence et la diversité de l’information en fonction du public cible, à l’aide de la traduction automatique, de la transcription textuelle et des outils de recommandation :

  • L’intelligence artificielle au service de la traduction : il sera clairement indiqué qu’un sujet d’actualité a été traduit, en tout ou en partie, au moyen d’algorithmes, par le biais d’une mention telle que « traduit par IA » ;
  • L’IA au service de la sélection des sujets : en cas de sélection automatique des sujets, en tout ou en partie, au moyen d’algorithmes, une note en fera également mention : « sélection effectuée par IA ».

Le projet « Vu d’Europe » bénéficie d’une subvention du programme Actions multimédias de la Commission européenne ; les médias audiovisuels participants assument les coûts de production du contenu et conservent un contrôle éditorial total sur leurs sujets.

Cette perspective européenne constitue une initiative pionnière en utilisant des outils de traduction et de recommandation automatiques et des infos des médias audiovisuels publics permettant d’ouvrir de nouvelles fenêtres paneuropéennes à suivre.

European Video Alliance : l’actualité européenne, par des agences de presse, en vidéos

Avec comme « objectif principal de fournir un contenu objectif et informatif de haute qualité (en vidéo) provenant du monde entier », EVAnews pour « European Video Alliance » promet un « regard neuf sur l’actualité européenne »…

EVAnews, une alliance d’agences de presse européennes pour produire des contenus d’actualité vidéo originaux en huit langues

Cet été, la plateforme EVAnews a été mise en ligne avec une volonté « ouvrir les questions qui comptent pour les Européens et les histoires qui les rassemblent » et « diffuser des reportages en 8 langues sur des sujets qui interpellent, inquiètent ou ravissent les Européens » autour de catégories comme : International, Politique, Culture, Union européenne, Économie, Sport, Société et Événements.

Avec « la naissance d’une étoile », leur vidéo de lancement, pour laquelle Lacomeuropéenne a été interviewée, l’« un des sujets concerne la communication même des institutions. Aujourd’hui, certains dénoncent une Europe déconnectée des réalités du terrain, du quotidien des populations de ses États membres. Et pourtant, l’UE communique de plus en plus, partage de plus en plus et prend de plus en plus en considération les besoins et les aspirations de ces citoyens ».

EVAnews est le fruit d’une collaboration active entre 6 agences de presse européennes :

  • Adnkronos, Italie
  • ColoSoftwares, Inthe News Services et Belga, Belgique
  • CTK, République tchèque
  • Deutsche Presse Agentur, Allemagne
  • Europa Press, Espagne

EVAnews, un soutien de la Commission européenne pour des plateformes médiatiques européennes

Le soutien aux plateformes médiatiques s’inscrit dans le cadre de l’initiative NEWS du plan d’action de la Commission pour les médias et l’audiovisuel en faveur de la collaboration et de l’innovation dans les médias d’information via un soutien de l’UE pour améliorer l’accès des citoyens à des informations de confiance dans l’ensemble de l’UE en mettant en place et en développant des projets de plateformes médiatiques européennes.

EVANews, l’alliance européenne de l’information européenne vidéo, dont le montant du financement de l’UE s’élève à 1.2 millions d’€, réunit des agences de presse et des organes de production d’informations afin de mettre en ligne sur un portail des vidéos originales traduites dans huit langues couvertes sont l’anglais, l’allemand, le français, le néerlandais, l’espagnol, le catalan, l’italien et le tchèque.

Quoique la visibilité d’EVANews soit encore très réduite en ligne, puisqu’aucun contenu n’apparaît encore dans la rubrique « Actualités » de Google et qu’EVANews ne semble présent pour le moment sur aucun réseau social, il n’en demeure pas moins un vrai potentiel d’attractivité pour le grand public.