L’analyse de la perception de la connaissance des affaires politiques européennes dans l’Eurobaromètre 68 « l’opinion publique dans l’UE », commandité par la DG Communication et publié à l’automne 2007, révèle que les Européens ont le sentiment d’un important déficit d’information chez leurs compatriotes quant aux affaires politiques européenne.
Constat n°1 : convergence d’un sentiment d’un important déficit d’information sur les questions européennes
Dans tous les États membres de l’UE, une majorité absolue de citoyens ne se sent pas très bien ou pas du tout informés sur les affaires politiques européennes. A peine deux Européens sur dix se considèrent « très bien » ou « plutôt bien » informés.
Ce sentiment d’un important déficit d’information est commun à toutes les catégories de répondants, sans réelle différence selon le sexe, l’âge ou le niveau d’éducation des répondants.
Constat n°2 : absence d’information sur l’évolution de ce sentiment au sein des opinions publiques en Europe
La question sur la perception de la connaissance des affaires politiques européennes n’est plus disponible dans les Eurobaromètres standards réalisés au printemps 2008 (Eurobaromètre 69) ou à l’automne 2008 (Eurobaromètre 70).
Cette question n’est-elle plus digne d’intérêt pour les analystes ou les résultats ne sont-ils plus communiqués au grand public ?
Constat n°3 : émergence d’un pessimisme des Européens entre leur connaissance objective et leur sentiment de connaissance sur les questions européennes
Lorsque l’on analyse en parallèle le sentiment d’information et les résultats obtenus aux questions de connaissance objective, les analystes de l’Eurobaromètre « se demandent si les répondants ne se montrent pas un peu pessimistes ». En effet, la connaissance réelle des Européens en ce qui concerne les affaires européennes semble finalement moins faible qu’ils ne le pensent.