Archives mensuelles : septembre 2008

Acteurs de la communication européenne : Claus Haugaard Sørensen

Lacomeuropéenne propose une série de portraits de personnalités européennes, au cœur de la stratégie de communication européenne. Aujourd’hui, Claus Haugaard Sørensen, Directeur Général de la Communication au sein de la Commission européenne…

Parcours personnel

Diplômé d’un master de science économique à l’Université d’Aarhus au Danemark, il débute sa carrière en 1978 en enseignant à l’Université de Copenhague avant de rejoindre le ministère des Affaires étrangères danois.

Nommé Conseiller à la représentation permanente du Danemark à Bruxelles en 1988, il rejoint ensuite les cabinets de Commissaires européens avant de prendre des responsabilités dans l’administration de la Commission au sein de la DG Environnement puis à la direction de la DG Communication depuis 2006.

Responsabilité professionnelle

A la tête de la Direction Générale de la Communication, il travaille sous l’autorité de la Vice-présidente de la Commission européenne, Commissaire chargée des relations institutionnelles et de la stratégie de communication, Margot Wallström.

Ses missions sont de :

  • informer les médias et les citoyens des activités menées par la Commission et de communiquer les objectifs et les enjeux des ses politiques et de ses actions,
  • informer la Commission de l’évolution de l’opinion dans les États membres.

Pour ce faire, il lui incombe de :

  • coordonner les activités des représentations de la Commission dans les 27 États membres ;
  • centraliser tous les contacts avec les médias ;
  • veiller à garantir une approche cohérente des questions d’information et de communication au sein de la Commission, notamment entre les directions générales.

Afin d’y parvenir, il dirige:

  • le service du porte-parole de la Commission ;
  • la direction « Stratégie »
  • la direction « Représentation »
  • la direction « Communication multimédia » (audiovisuel et web)
  • la direction « Ressources » (finance, infrastructure, RH, évaluation)

Spot TV ambigu pour la campagne de promotion de la future présidence tchèque de l’UE

A l’issue des six mois de présidence française du Conseil de l’UE, la République Tchèque doit prendre le 1er janvier prochain la présidence tournante de l’Union européenne. Afin d’annoncer cet événement important à la population tchèque, une campagne nationale ambiguë a été lancée cette semaine à la TV…

Reposant sur le cube de sucre, inventé en 1843 par le Tchèque Jakub Krystof Rad, le spot TV met en scène de nombreuses personnalités nationales et se conclut par une signature ambigüe que l’on pourrait traduire par « nous sucrerons l’Europe ». Cette expression a un double sens : elle peut à la fois dire (adoucir avec du sucre), mais dans son usage le plus courant, elle signifie « écœurer », « infliger une potion amère », « donner du fil à retordre ».

Revendiqué comme délibérément provocateur par le Premier ministre libéral Mirek Topolanek, la campagne souligne son enthousiasme réduit vis à vis de l’Union européenne. Comme l’indique Le Figaro, « le slogan est d’autant plus ambigu que par le passé, le très eurosceptique président Vaclav Klaus s’est inquiété que l’intégration européenne puisse voir l’identité tchèque se dissoudre comme un sucre dans une tasse de café ».

Acteurs de la communication européenne : Anna Melich

Lacomeuropéenne propose une série de portraits de personnalités européennes, au cœur de la stratégie de communication européenne. Aujourd’hui, Anna Melich, Conseillère politique du président de la Commission européenne pour les affaires de communication et d’opinion publique…

Formation

Originaire de Barcelone, Anna Melich étudie les Sciences Politiques et obtient un Doctorat, mention Science Politique, à l’Université de Genève, en Suisse.

Parcours

En 1988, elle intègre la Direction générale «Information et Communication» de la Commission européenne.

A partir de 1994, elle est responsable des sondages Eurobaromètre, du suivi de l’opinion publique sur l’intégration européenne et les politiques de l’Union, ainsi que de l’analyse des tendances des médias.

Depuis 2004, elle est membre du Bureau des Conseillers de Politique Européenne (BEPA) où elle s’occupe du suivi de l’opinion publique européenne et des stratégies d’information et de communication.

Spécialité

Tout au long de sa carrière, elle effectue de nombreuses études sur l’opinion publique européenne :

  • UE : les domaines qui intéressent l’opinion publique et ce que les Européens font pour s’informer sur son fonctionnement ;
  • Les enjeux de l’élargissement de l’UE dans l’opinion publique ;
  • L’impact de la crise institutionnelle européenne sur l’opinion publique.

Rapport : "Encourager la mobilité des jeunes en Europe"

Dans la perspective de la Présidence française de l’UE, le Centre d’Analyse Stratégique (CAS) publie une réflexion sur la mobilité des jeunes en Europe…

Les objectifs de la lettre de mission

Dresser un état des lieux de la mobilité des jeunes en Europe

Formuler des propositions pour offrir à terme à l’ensemble d’une classe d’âge d’Européens la faculté de bénéficier, dans le cadre de la formation scolaire, universitaire ou professionnelle, associative ou civique, d’une expérience de séjour long dans un autre Etat membre de l’UE.

Formuler des propositions pour favoriser l’émergence parmi les jeunes générations d’une véritable identité européenne.

Les principaux messages du rapport

Les avantages d’une mobilité européenne ne sont pas solidement établis et doivent mieux l’être.

Stimuler à la fois la demande de mobilité (par les jeunes) et l’offre de mobilité, émanant des adultes (famille, personnel encadrant, établissements), soutenus par les pouvoirs publics.

Soutenir la mobilité des jeunes à des fins de citoyenneté européenne ne passe pas seulement par des expériences de formation de type Erasmus (longs séjours), mais doit aussi conduire à favoriser les courts séjours.

Une meilleure gestion du soutien public à la mobilité des jeunes via un partenariat UE/Etat/collectivités locales et la mise en place de guichets uniques pour l’information et l’attribution des aides.

(Source : touteleurope.fr)

Télécharger le rapport (pdf)

Sondage : Deux Français sur cinq se sentent vraiment citoyens européens

A l’occasion des Journées civiques européennes, qui se tiennent du 4 au 6 septembre dans le cadre du programme de la PFUE : « Paroles d’Européens ! », un sondage révèle – à lire sur Euractiv.fr – que deux Français sur cinq se sentent vraiment citoyens européens.

Le sentiment de citoyenneté et de proximité à l’égard de l’Europe

Pour 38% des Français, ce sentiment est souvent ou très souvent ressenti ;

Pour 54% des Français, l’euro est ce qui symbolise le mieux l’Europe, devant le drapeau européen (15%) et le Parlement européen (12%) ;

Pour 69% des Français, l’euro est ce qui rapproche le plus les habitants des différents pays de l’UE, devant le marché économique européen (39%) et les valeurs de la démocratie (35%).

La citoyenneté européenne dans sa réalité

L’attachement à l’Europe est aujourd’hui de même ampleur qu’à la veille de l’instauration de la citoyenneté européenne par le traité de Maastricht en 1992. La connaissance des droits des citoyens est lacunaire. Dans Le Monde, la directrice associée à la Sofrès, responsable de l’enquête, Carine Marcé, confirme que les élections européennes restent « très mal identifiées » en France.

Plus de la moitié des sondés (54 %), se sentiraient encore plus Européens s’ils pouvaient voter pour un président de l’UE, ce qui, même après la ratification du traité de Lisbonne, n’est pas envisagé.

Étude sur « Les Français et la citoyenneté européenne », réalisée auprès de 1 000 personnes âgées de plus de 18 ans les 22 et 23 juillet par TNS Sofrès pour le collectif d’associations Civisme et démocratie (Cidem).