Archives mensuelles : octobre 2007

Tomorrow’s Europe, le premier sondage délibératif européen

Du 12 au 14 octobre prochain, un échantillon scientifiquement représentatif des citoyens des 27 Etats membres de l’Union européenne est invité le temps d’un week end au Parlement européen. Les participants seront invités à réfléchir ensemble à l’avenir de l’Europe. Leurs opinions seront mesurées avant et après les discussions. Vous pourrez suivre en direct cet événement.

Les projets de la Commission pour relancer la communication de l’UE sur le web

Au cours des prochains mois, la Commission européenne prévoit d’adopter une nouvelle stratégie concernant l’Internet. Alors que l’Europe est très présente sur la toile, notamment au travers des sites des institutions, les relations entre ces sites institutionnels et les sites de la société civile sont très réduites. L’initiative de la Commission visera donc à soutenir des réseaux de la société civile et des sites web du secteur privé ou public axés sur l’Union européenne.

 

Les cartographies de la toile européenne

Première carte de la toile européenne – mai 2006

Nouvelle carte de la toile européenne – décembre 2006

Dernière version de la carte de la toile européenne – octobre 2007

 

Les principales conclusions de la cartographie de la toile européenne :

  • Les problématiques européennes sont fortement présentes sur les sites institutionnels.
  • Les différents acteurs de la société civile sont plus ou moins près des institutions suivant leur positionnement eurocritique ou européiste.
  • Les tendances correspondent à l’émergence de médias natifs du web résolument européens et la montée en puissance des think tanks.

 

J – 1 mois pour un bilan d’étape de l’élargissement

C’est le 7 novembre prochain que la Commission européenne doit présenter ses conclusions annuelles sur l’état de préparation des pays candidats à l’adhésion.

Rappelons que le processus d’adhésion prévoit que les candidats doivent respecter un ensemble de conditions. Le traité sur l’Union européenne pose une double condition pour qu’un pays obtienne le statut de candidat : être européen et démocratique, c’est-à-dire respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales. C’est la Commission européenne qui reconnaît le statut de candidat à un pays.

Depuis le Conseil européen de Copenhague en 1993, les candidats ont 3 nouvelles conditions à respecter : – être un État de droit démocratique stable; – avoir une économie de marché viable et compétitive; – reprendre « l’acquis communautaire » (l’ensemble des normes produites par les institutions européennes).

Sans présumer de ces conclusions, il semble d’ores et déjà que les deux pays candidats que sont la Turquie et l’Ancienne République yougoslave de Macédoine soient en difficulté au niveau de la réalisation des réformes structurelles exigées par Bruxelles. La Croatie semblerait mieux avancée. Reste qu’aucune date officielle d’adhésion n’a été annoncée pour ces États. Entre statut quo et précipitation, la voie est étroite pour l’élargissement.

Pour une relance de la communication de l’UE : « Communiquer en partenariat »

Lors d’une conférence de presse à Bruxelles, le 3 octobre 2007, Margot Wallström a présenté les propositions de la Commission européenne pour relancer la communication de l’UE.

Consciente que « Monsieur Tout-le-Monde ne connaît pas les différences entre les institutions européennes et ne s’en soucie guère. », la Vice-présidente de la Commission européenne et commissaire responsable des relations institutionnelles et de la stratégie de la communication propose que les institutions européennes scellent des accords sur les priorités en matière de communication.

Ainsi, au lieu de se renvoyer la balle, les institutions européennes pourraient s’attaquer ensemble à l’amélioration de la communication de l’UE. La signature prochaine d’un accord institutionnel préparé par Margot Wallström sera un indice de la bonne volonté de coopération des institutions européennes.

Parlement européen : vers une nouvelle répartition des sièges des eurodéputés

En termes de communication, il est crucial pour la légitimité du Parlement européen, l’organe représentant les citoyens de l’UE, que la représentativité des eurodéputés soit exemplaire. L’équilibre à trouver entre les États membres n’en est pas pour autant aisé.

La commission constitutionnelle du Parlement européen vient d’approuver, mardi 2 octobre, une nouvelle répartition des sièges des eurodéputés, pour tenir compte du plafond de 750 députés prévu par le nouveau traité en cours de négociation. Le nombre maximum de sièges par pays sera limité à 96 et le nombre minimum porté à six. La répartition s’effectue suivant le principe de « proportionnalité dégressive » entre le poids d’un pays et le nombre de ses sièges. Ainsi, l’Allemagne, avec ses 80 millions d’habitants, conservera le nombre le plus important de députés (96). Parmi les grands pays, seule l’Espagne ne perdrait pas d’élus (54). La France passerait de 78 députés à 74, la Grande-Bretagne de 78 à 73, l’Italie de 78 à 72, la Pologne de 54 à 51. Malte gagnerait un élu avec 6 eurodéputés. Le texte sera soumis aux chefs d’Étatrlm et de gouvernement européens lors du sommet de Lisbonne les 18 et 19 octobre prochains. Une « révision globale » du système devrait être menée avant les élections de 2014.