C’est le 7 novembre prochain que la Commission européenne doit présenter ses conclusions annuelles sur l’état de préparation des pays candidats à l’adhésion.
Rappelons que le processus d’adhésion prévoit que les candidats doivent respecter un ensemble de conditions. Le traité sur l’Union européenne pose une double condition pour qu’un pays obtienne le statut de candidat : être européen et démocratique, c’est-à-dire respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales. C’est la Commission européenne qui reconnaît le statut de candidat à un pays.
Depuis le Conseil européen de Copenhague en 1993, les candidats ont 3 nouvelles conditions à respecter : – être un État de droit démocratique stable; – avoir une économie de marché viable et compétitive; – reprendre « l’acquis communautaire » (l’ensemble des normes produites par les institutions européennes).
Sans présumer de ces conclusions, il semble d’ores et déjà que les deux pays candidats que sont la Turquie et l’Ancienne République yougoslave de Macédoine soient en difficulté au niveau de la réalisation des réformes structurelles exigées par Bruxelles. La Croatie semblerait mieux avancée. Reste qu’aucune date officielle d’adhésion n’a été annoncée pour ces États. Entre statut quo et précipitation, la voie est étroite pour l’élargissement.