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Quelle est l’influence de l’UE dans votre vie quotidienne ?

La campagne de communication que lance la présidence danoise du Conseil de l’UE : « Instantanés de votre vie dans l’UE » se révèle intéressante tant par sa conception à front renversé que dans sa réalisation vraiment pluri-média…

Une conception à front renversé : le public, principal acteur de la campagne

Plutôt qu’une énième campagne de communication top-down avec des messages conçus par l’émetteur qui se projette dans la tête des citoyens européens pour extrapoler leurs opinions en vue de déterminer des messages destinés à un public passif, la démarche danoise propose un renversement d’expression.

Ce n’est plus le commanditaire de la campagne de communication qui s’exprime à destination d’un public en position de récepteur, c’est le public qui est invité à s’exprimer au travers d’instantanés illustrant l’influence de l’UE dans leur vie quotidienne.

Par ailleurs, la sollicitation du public – pour ne pas sombrer dans une cacophonie argumentative et linguistique à l’échelle de l’UE – se concentre sur un média universel, la photographie. Et le concours pour que le public choisisse la meilleure photo se compose de catégories (photo la plus artistique/créative/amusante…) totalement éloignées des controverses européennes traditionnelles.

Gageons qu’une telle conception devrait permettre de nouvelles formes d’expression extrêmement signifiantes, quoique non verbalisées. Les premières photos dans la galerie – qui aurait pu disposer d’un moteur de recherche basé sur des tags associés par les auteurs des photos – sont plutôt réussies.

Une réalisation vraiment pluri-média : le numérique, au cœur du dispositif

Lancé au Danemark à l’occasion de rencontres dans des lycées de Copenhague et de Aarhus, où un millier de jeunes ont débattu de diverses problématiques ayant l’UE en toile de fond, le concours photo est accessible en ligne sur un mini site dédié (snapshots.eu2012.dk), une page Facebook et des applications pour smartphones (iOS et Android) qui permettent à la fois de trouver des aides à l’inspiration et de participer à la compétition.

Pour assurer la promotion, une campagne de communication utilisant différents supports, tels que des publicités dans des magazines pour la jeunesse et des cartes postales distribuées dans les cafés, les cinémas, les bibliothèques, les ONG… est menée au Danemark.

Le lauréat dans chaque catégorie recevra une tablette numérique tactile et les différentes contributions seront exposées, sous la forme d’une grande mosaïque, dans les établissements scolaires et les bibliothèques du Danemark.

Avec « Instantanés de votre vie dans l’UE », le Danemark propose une campagne originale au regard de ce qui se pratique en matière de communication européenne pour sensibiliser les jeunes à la construction européenne.

Partenariat de communication France / UE : « l’Europe se dessine » au Festival de la BD d’Angoulême

Après 3 années de campagnes de communication grand public à la télévision sur les fonds européens en 2008 et 2010 et l’incitation au vote lors des élections européennes de juin 2009, le partenariat de communication entre la France et les institutions européennes s’intéresse plus particulièrement au public jeune en 2011/2012…

S’inspirant lointainement d’Euro-cartoon, un concours de bandes dessinées lancé par la Commission européenne en 2008 pour récompenser les jeunes illustrant la citoyenneté européenne, le partenariat de communication capitalise – avec des artistes reconnus – sur ce support populaire au sein de la jeunesse.

Exposition « L’Europe se dessine » au festival de la BD d’Angoulême

À la fois ludique et didactique, et cherchant à traduire des idées simples et emblématiques de l’identité européenne, le parcours de l’exposition, inaugurée lors du festival de la BD d’Angoulême s’organise – selon le dossier de presse – autour de 3 temps forts :

  • les origines et les idées fondatrices de l’Europe ;
  • la dimension concrète de l’ambition européenne, l’Europe au quotidien ;
  • le futur de l’Europe.

Avec pour fil rouge un personnage Iris, née sous les traits de Claude Berbérian (reportage et interview sur Arte), 50 auteurs de BD issus de la communauté européenne « rendent hommage à leur maison commune » et offrent à la jeune Iris un voyage dans les 27 pays de l’Union, selon la programmation.

Conçue d’emblée comme un parcours déclinable sur plusieurs supports (y compris print et web), l’exposition a pour objectif, après sa présentation à Angoulême, de voyager.

Réactions sur comment la BD peut rendre compte de l’idée européenne

Pour certains,la bande dessinée est un « vecteur idéal pour donner une image positive de l’Europe aux (jeunes) citoyens » :

  • « l’ensemble forme une exposition hétéroclite et inégale, mais qui peut servir de bon support pédagogique pour tous les enseignants souhaitant travailler avec les enfants autour de l’UE », selon Benjamin Roure, qui propose une belle galerie de photos de l’exposition ;
  • « la plupart des interventions sont charmantes même si, souvent, elles ont été conçues avec une conviction de travail de commande », selon Didier Pasamonik.

Pour d’autres, comme Didier Pasamonik, le rendez-vous de cette exposition sur la BD et l’Europe est malheureusement manqué à l’échelle des festivals de BD d’Europe. En effet, le FIBD – créé il y a 2 ans à l’initiative de Laurent Wauquier, Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes afin de mettre en place une synergie entre les différents festivals de BD européens – n’a pas été sollicité pour participer.

Le lyrisme inhabituel de la Commissaire européenne Viviane Reding qui « souhaite que cette exposition européenne réussisse à faire voyager dans cette Europe à la fois brillamment rêvée et absolument concrète » est sans doute excessif.

Accompagnée de la réédition actualisée d’un manuel scolaire sur l’Europe distribué dans les écoles, que le ministère de l’Éducation nationale agréé ; cette exposition qui montre, selon le ministère des Affaires étrangères et européennes « les expressions et les manifestations, matérielles ou immatérielles, par lesquelles s’incarne le plus évidemment notre identité partagée » devrait modestement sensibiliser les futurs citoyens européens en France.

Communication européenne à destination des jeunes : les principales actions de la Commission européenne

De nombreuses ressources sont réalisées par la Commission européenne pour sensibiliser les jeunes à l’UE. De la simple brochure multilingue à la vaste campagne paneuropéenne, quelles sont les actions principales de communication sur l’Europe destinées aux enfants et aux adolescents ?

Les principales ressources pédagogiques dans l’Espace Enseignants de l’UE

L’UE met à disposition un « Espace Enseignants » comportant un large éventail de ressources pédagogiques sur l’Europe adapté à l’âge des élèves et conçu pour aider les jeunes à connaître l’UE et ses politiques.

Pour les 0-9 ans, une introduction illustrée aux pays et cultures de l’UE :

  • un livret divertissant « Unie dans la diversité » complété d’une carte-poster dessinée de l’UE indiquant les monuments célèbres, les spécialités culinaires et les richesses culturelles de chaque État membre ainsi que les pièces et billets en euros et les différents drapeaux nationaux ;
  • Plusieurs albums de coloriage et livres illustrés sont également disponibles en fonction des langues.

Pour les 9-12 ans, des supports didactiques et ludiques sur l’histoire, la géographie et les grands enjeux européens :

  • Mots croisés sur l’hymne européen ;
  • Rubrique éducative du site sur le numéro européen d’urgence, le 112 ;
  • « Kids4Energy » : jeu de cartes représentant quatre familles (Gaspi, Haute-Tech, Économe et Renouvelle) menant chacune un mode de vie différent.

Pour les 12-15 ans, des supports plus pédagogiques :

  • « L’Europe en mouvement – Historique de l’UE » : affiches informatives pour décorer la classe ;
  • « L’École de l’euro » réalisée par la Banque centrale européenne et comprenant des applications interactives et des publications consacrées aux billets et aux pièces en euros.

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Pour les + de 15 ans, des outils pour s’informer et agir :

  • « EU slides » : des diaporamas sur les fondements de l’Union, quelques chiffres clés sur l’Europe, activités et réalisations de l’UE et le fonctionnement de l’UE ;
  • des brochures informatives et des bandes dessinées : « Rebonds », « Les eaux blessées » et « Face à l’urgence » ;
  • « I fight poverty » : un voyage virtuel autour du monde ainsi qu’un concours de créativité. Plus de 6 250 like pour la page Facebook.

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Pour en savoir plus, la DG Communication réalise du matériel à utiliser en classe.

Les jeux en ligne : des supports de communication protéiformes adaptés au public jeune

Parmi tous les supports de communication, les jeux en ligne sont particulièrement utilisés par les institutions européennes pour s’adresser aux jeunes.

1. Le jeu en ligne comme divertissement d’adresse ou de logique

« Euro Kid’s corner» : le jeu développé par la DG Affaires économiques et financières où il s’agit de recoller des morceaux de billets de banques déchirés. Le dispositif est accompagné d’un site relais « Plus d’infos sur l’euro ».

2. Le jeu en ligne comme « serious video game » multi-joueur

« Neurodyssée » : un jeu en ligne (jamais totalement débuggé) pour tester ses connaissances sur l’UE en incarnant un extraterrestre parti à la découverte de la Terre et en compétition.

3. Le jeu comme test de connaissances

« Europa Go » : un quizz interactif « pour que les enfants y testent leurs connaissances et se mesurent à leurs camarades » en complément d’une brochure qui raconte l’histoire de l’Europe.

« Toporopa » : des quiz divertissants mettant à l’épreuve des connaissances de géographie européenne.

4. Le jeu comme concours

« Rallye euro » : un jeu concours pour les 9 à 12 ans réalisé par « L’École de l’euro » de la Banque centrale européenne.

« U4energy » : un jeu concours pour économiser de l’énergie dans les classes des établissements primaires et secondaires européens, réalisé par la DG Education et culture.

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« Young artists for road safty » : jeu concours pour concevoir une affiche sur la sécurité routière en Europe, organisé par la DG MOVE, la direction générale de la mobilité et des transports.

« Ton monde, ton business » : un concours pour motiver les jeunes de 16 à 19 ans à devenir entrepreneurs.

5. Le jeu comme expérience projective et épistémologique

« Jiffy sauve la planète » : jeu en ligne autour du personnage de « Jiffy » composé de quizz et de jeu d’adresse, réalisé par la DG Environnement.

« Farmaland the game » : jeu en ligne autour d’épreuves liées à la gestion d’une ferme, réalisé par la DG Santé et consommateurs.

« €conomia – Le jeu sur la politique monétaire » : jeu interactif pour découvrir le fonctionnement de la politique monétaire.

Ainsi, entre les nombreuses ressources pédagogiques de l’« Espace Enseignants » de l’UE et les divers supports ludiques, la communication de l’UE à destination des jeunes multiplie les supports.

Communication européenne à destination des jeunes : les bonnes pratiques des partenariats UE/États membres

Dans le cadre de la stratégie « Communiquer l’Europe en partenariat » – qui a fait l’objet d’une déclaration politique entre les institutions européennes le 22 octobre 2008 – 18 partenariats existent en 2010 pour un budget total de 8,2 millions €.

Selon le « rapport d’activité annuel 2010 de la Direction générale à la communication » au sein de la Commission européenne, 132 opérations de communication ont été financées par la stratégie de communication en partenariat avec les États-membres.

Quelles sont les bonnes pratiques des partenariats UE/États membres en matière de communication européenne à destination des jeunes ?

Actions de communication destinées principalement au corps enseignant

Formation pour les enseignants du secondaire sur l’Europe – Finlande

Objectif : inspirer les professeurs des écoles pour qu’ils enseignent davantage l’Europe.
Modalités : Plus de 500 enseignants du secondaire dans différents domaines (musique, arts, histoire, etc.) ont été formés sur les questions européennes. Une base de données du matériel de formation a été élaborée et est disponible pour tous les enseignants, au-delà des seuls participants.

Formation des enseignants du secondaire aux connaissances civiques liées à l’UE – Suède

Objectif : soutenir les professeurs des écoles qui enseignent l’Europe dans le cadre des cours d’éducation civique et augmenter l’intérêt des chefs d’établissement à faciliter et à aider leurs professeurs.
Modalités : Les enseignants ont reçu une formation et ont également participé à un voyage d’une semaine d’étude à Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg.

Formation en e-learning pour les enseignants pour des activités en classe et en ligne relatives à l’UE – Portugal

Objectif : former à distance les enseignants pour qu’ils abordent davantage les sujets européens en classe ou dans le cadre d’activité de groupe.
Modalités : Des modules de formation pour les enseignants et pour les élèves (information sur l’UE, le marché interne et la cohésion sociale, la crise financière et la relance économique) sont accessibles en ligne.

Réalisation d’un ensemble d’une boîte à outils pédagogique et d’information sur l’Europe : « European box » – Pologne

Objectif : soutenir les clubs scolaires européens.
Modalités : Des « European box » contenant des puzzles, des drapeaux de l’UE, des cartes complétées par des brochures des institutions européennes et d’autres matériels éducatifs comme des jeux d’ordinateur et des bandes dessinées. Au total, 2 000 boîtes ont été produites et distribuées.

Réalisation de manuels sur « l’UE à l’école » pour les enseignants et les élèves – Slovénie

Objectif : fournir des manuels didactiques sur l’UE adaptés aux différents âges.
Modalités : Des manuels pour les enseignants des écoles primaires et secondaires contenant des références aux programmes de l’éducation nationale, des méthodologies, des idées et des exemples de sujets pour aborder l’UE en classe et envoyés à toutes les écoles primaires et secondaires ainsi que des manuels pour les élèves ont été réalisés et sont disponibles en ligne.

Actions de communication réalisées directement par et/ou avec les jeunes

Promotion du programme Erasmus dans les écoles secondaires – Finlande

Objectif : montrer aux élèves « le visage des jeunes Européens » et leur donner envie plus tard de participer au programme Erasmus.
Modalités : Des étudiants Erasmus visitent des écoles secondaires et donnent des conférences sur leur langue, leur culture ou le sujet qu’ils sont venus étudier en Finlande.

Organisation d’une « Journée de bienvenue aux étudiants Erasmus » dans les universités – Italie

Objectif : souligner l’importance de l’expérience Erasmus dans l’acquisition de nouvelles connaissances, de compétences sociales et de travail et de préparation à la vie active.
Modalités : Plus de 20 000 étudiants Erasmus venus de toute l’Europe ont participé aux activités d’accueil dans 33 universités italiennes.

Organisation d’un « camp intergénérationnel de sensibilisation environnementale » – Malte

Objectif : sensibiliser les familles à la protection de l’environnement et du climat.
Modalités : Plus de 30 familles ont participé à un camp de deux jours en plein air visant à les sensibiliser aux politiques européennes sur le changement climatique et l’environnement. Diverses activités interactives ont été organisées pour les parents et les enfants.

Organisation d’un « Point Rencontre européen » d’infotainment au Festival Sziget – Hongrie

Objectif : sensibiliser les jeunes à l’Europe à l’occasion d’une manifestation musicale et culturelle à forte affluence.
Modalités : 2 tentes ont accueilli près de 100 000 visiteurs principalement des jeunes de toute l’Europe venus au Festival Sziget autour de programmes d’infotainment, culturels et musicaux, une ambassade de l’UE, un coin des lecteurs, des quiz et des jeux de l’UE.

Organisation d’une « Garden party de l’UE » dans un parc de la capitale lors de la journée de l’Europe – Lettonie

Objectif : sensibiliser les familles (parents et enfants) à la construction européenne dans le cadre d’une activité de plein air.
Modalités : Plus de 10 000 participants ont été attiré par la « Garden party de l’UE » organisée lors de la journée de l’Europe dans le parc Vermane à Riga.

Ainsi, à travers ces quelques exemples de bonnes pratiques réalisées dans le cadre des partenariats de communication entre l’UE et les États-membres, diverses actions sont menées pour mieux communiquer sur l’UE auprès des jeunes :

  • des formations pour les multiplicateurs sur les questions européennes : les enseignants (Suède, Finlande, Portugal) ou les étudiants (Italie, Finlande) ;
  • des matériels éducatifs et pédagogiques sur l’UE (Slovénie, Finlande, Pologne, Portugal) ;
  • un point rencontre (Hongrie) ou une activité de plein air (Lettonie) d’infotainment sur l’UE.

« Les ex-fumeurs, rien ne les arrête » : la nouvelle campagne de communication européenne contre le tabagisme

Après la campagne « Help » de 2005 à 2010 qui portait surtout sur la prévention auprès des jeunes Européens de 15 à 25 ans, la Commission européenne lance une nouvelle campagne destinée aux fumeurs âgés de 25 à 34 ans, qui représentent près de 28 millions de personnes dans l’UE…

Renversements des campagnes antérieures de communication européenne anti-tabac : de l’interpellation autoritaire à l’humour connivent

Depuis 2002, des campagnes de sensibilisation sont organisées dans toute l’Union européenne par la Commission européenne. Chaque campagne marque une évolution dans la manière d’appréhender la lutte anti-tabac :

  • 1e campagne « Osez dire non » : la stratégie repose classiquement sur l’interpellation, l’objectif étant de déranger la cible dans ses certitudes ou ses habitudes pour finalement la pousser à la réflexion. Une approche relativement abandonnée aujourd’hui car jugée trop distanciée et trop moralisatrice.
  • campagne « Help » : la stratégie s’oriente vers la recherche de la connivence et de l’humour afin de se rapprocher le plus possible du point de vue de la cible pour chercher à la distraire pour mieux faire passer le message. Une approche « culturelle » exigeante en termes de créativité et d’authenticité pour nourrir la relation complice avec la cible. (cf. notre billet d’octobre 2009 : « Communication européenne anti-tabac : une démarche résolument 2.0 prescriptrice de comportements par la connivence »).

Positionnement reposant à la fois sur la responsabilisation personnelle et la valorisation entre pairs pour la nouvelle campagne

La nouvelle campagne « Les ex-fumeurs, rien ne les arrête » s’articule autour d’une double stratégie :

  • d’une part, une dimension ludique-sérieuse via une approche individualisante-responsabilisante. Il s’agit d’amener les publics jeunes à prendre/reprendre le contrôle de leur existence, notamment par un discours pédagogique, pour provoquer une prise de conscience et à terme un changement de comportement.
  • d’autre part, une exploitation de l’estime de soi et du jugement positif des pairs grâce au web social afin de compenser le registre « rationnel » trop « adulte ». L’idée est ici de jouer sur le jugement des pairs redoutés ou sur les codes d’appartenance censé être partagés par un groupe pour favoriser des comportements mimétiques plus conforme à l’intérêt général.

Le dispositif de communication en ligne : un coach numérique (iCoach) pour responsabiliser et des pages Facebook pour valoriser les bénéficiaires

L’innovation principale de la campagne repose sur la mise en ligne d’une plateforme numérique « stopsmokingcoach.eu » destiné à aider concrètement les personnes à arrêter de fumer et qui « s’adresse aussi aux récalcitrants et aux personnes présentant un risque élevé de récidive », selon le communiqué. La dimension responsabilisante se traduisant par la mise à disposition de conseils réguliers et d’informations concrètes pour aider les individus dans leur vie personnelle.

La dimension sociale jouant davantage sur la valorisation des bénéficiaires, notamment à travers le regard de leurs pairs se réalise sur Facebook qui utilisent l’expérience d’anciens fumeurs pour encourager ceux qui le souhaitent à se libérer du tabac et incluent des contributions « terrain » illustrant le slogan de la campagne : « les ex-fumeurs, rien ne les arrête ».

Alors que le tabagisme est la première cause unique de maladie évitable dans l’UE, avec plus de 650 000 décès chaque année, la nouvelle campagne de communication grâce à ce positionnement inédit parviendra-t-elle à augmenter le nombre d’ex-fumeurs ?