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EuropCom 2013 : la communication européenne au défi des élections européennes

Pour la 4e édition d’EuroPCom les 16 et 17octobre prochain à Bruxelles – l’une des grandes conférences sur la communication publique et européenne pour les experts de l’administration publique et de l’UE – l’accent portera, selon le programme, sur les principaux défis en matière de communication de l’UE et de la communication publique en vue des prochaines élections européennes de 2014.

Communication européenne : quel devrait être le rôle des communicateurs avant, pendant et après cette période électorale ?

Les élections européennes de 2014 seront l’occasion de cartographier les points de vue du public sur l’avenir de l’Europe. Plus généralement, les élections permettront également de refléter le niveau de confiance du public dans la politique et les institutions après plusieurs années de crise économique.

La mission des communicateurs publics européens au cours de cette période particulière sera de promouvoir les valeurs de l’UE ou – à tout le moins – de stimuler un débat approfondi parmi les citoyens de l’UE sur l’avenir de l’Europe.

Communication publique européenne : quel devrait être l’équilibre entre la fidélité aux priorités politiques et la neutralité des administrations publiques ?

Les périodes électorales sont souvent une période difficile pour les communicateurs dans les administrations publiques, surtout pour développer et gérer une stratégie de communication à long terme et conformément aux priorités politiques.

Communication politique européenne : Quelle devrait être la coordination entre les partis politiques européens et les candidats lors des élections européennes ?

L’une des tables rondes les plus intéressantes portera sur la communication politique européenne au niveau des partis politiques européens – en présence de la plupart des communicants des partis politiques européens :

  • Kostas Sasmatzoglou, porte-parole et coordinateur de la campagne, Parti populaire européen
  • Brian Synnott, Conseiller média et campagne, Parti des socialistes européens
  • Didrik de Schaetzen, Responsable de la communication, Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe
  • Johannes Hillje, directeur de campagne, Parti Vert européen

Avec les élections européennes en ligne de mire, la 4e conférence EuropCom sera l’occasion de mettre la communication européenne sur l’agenda politique.

EuropCom 2012 : quels professionnels de la communication européenne à suivre ?

Pendant 2 jours, les 17 et 18 octobre, se tient « EuropCom », la 2e édition de la conférence européenne sur la communication publique, ayant pour thème cette année «  [Re]connecting citizens”. Au vue du programme, qui faut-il ne pas manquer ?

Gregory Paulger, Directeur général de la DG Communication de la Commission européenne lors de la session d’ouverture

L’intervention du nouveau « DG COMM » Gregory Paulger est à suivre lors de la session d’ouverture qui abordera la crise de confiance actuelle des citoyens européens vis-à-vis de l’UE et les possibilités de rétablir le soutien du public et d’inciter les citoyens à participer plus activement.

Leendert de Voogd, directeur mondial, TNS & Social, sur l’Eurobaromètre sur la confiance du public dans l’UE

Dans le panel « Comprendre le public : Perceptions de l’UE », Leendert de Voogd, directeur mondial, TNS & Social, présente les principaux résultats et conclusions de la dernière enquête Eurobaromètre sur la perception de l’UE dans les Etats membres et des citoyens sur l’impact de l’UE sur la politique nationale, régionale et locale.

Stephen Clark, Directeur des Relations avec les citoyens et ancien responsable de la communication web au Parlement européen sur les « nouvelles technologies de la communication »

Dans le panel sur la communication numérique « what’s hot, what’s not? » parmi Facebook, Twitter, LinkedIn, Google+, YouTube, Flickr, Tumblr, Yammer, sans oublier les plateformes sociales sur mesure, applications mobiles, et autres outils interactifs, le regard de Stephen Clark est à suivre.

Ylva Tiveus, Directrice des Relations avec les citoyens de la Commission européenne sur « participation du public et citoyenneté active »

Avec le lancement de l’initiative citoyenne européenne, l’Année européenne des citoyens en 2013 et la campagne des élections au Parlement européen en 2014, l’UE met la citoyenneté active au cœur de ses actions de communication. Ylva Tiveus, actuellement responsable de la préparation et de la mise en œuvre de l’Année européenne des citoyens en 2013 est à suivre.

Jean-Christophe Gallien, professeur en communication à la Sorbonne sur « Mouvements de citoyens et  impact sur le débat public »

Dans le panel consacré aux mouvements Occupy, Indignados ou autre groupe d’activistes en ligne, Jean-Christophe Gallien, ancien conseiller de Valéry Giscard d’Estaing qui enseigne la communication politique à la Sorbonne est à suivre. Sa tribune « Penser l’Europe comme une affaire intérieure » publiée aujourd’hui dans La Tribune est un réquisitoire pour « aller plus vite et surtout penser plus loin » :

  • « Entre langue de bois et incantations », il n’y a « pas de stratégie européenne globale » en France aujourd’hui : « Il n’y a pas de trahison historique du peuple. Il y a surtout un peuple laissé sans repère, sans vision, sans détermination ».
  • « Dire enfin la réalité aux Français » : « les affaires européennes sont des affaires intérieures et depuis longtemps ».
  • « Réorganisation : Le ministère des Affaires dites Européennes a davantage sa place auprès du Premier des ministres qu’auprès du Quai d’Orsay. (…) Ni le Secrétaire Général aux affaires européennes malgré son rattachement au Premier ministre, ni notre ministre des Affaires Européennes, ni notre Représentation Permanente à Bruxelles ne disposent, en fait, des pouvoirs, de l’autorité, voire même de l’influence pour arbitrer les divergences légitimes entre ministères et au delà de l’ensemble des parties prenantes françaises ayant à défendre des intérêts particuliers auprès de l’UE ».

Aurélie Valtat, Responsable de la communications numérique du Conseil de l’UE sur « E-ambassadeurs: Impliquer les citoyens dans un monde numérique »

Dans le panel qui abordera les citoyens non plus simplement comme des consommateurs de la communication publique, mais également comme des contributeurs actifs en utilisant le crowdsourcing et les données ouvertes, l’expérience d’Aurélie Valtat à l’agence Eurocontrol et au Conseil de l’UE depuis 2011 est à suivre.

Sixtine Bouygues, Directrice de la stratégie et de la communication de la Commission européenne  sur les engagements de l’Europe

Dans le panel sur l’agenda politique européen et le besoin essentiel de coordonner les politiques publiques de l’UE, y compris dans le champ de la communication pour intégrer les messages de l’UE dans les communications locales, régionales ou nationales, le point de vue de Sixtine Bouygues, Directrice de la stratégie et de la communication de la Commission européenne depuis juin 2012 est à suivre.

Nastja Klemencic, conseillère politique auprès du Directeur général pour la communication au Parlement européen sur la préparation des élections européennes de 2014 sur « encourager la participation aux élections européennes »

Dans le panel sur les prochaines élections européennes en 2012, un défi majeur pour les communicateurs publics à tous les niveaux de gouvernance puisque le succès du scrutin dépend en grande partie des efforts menés au niveau national, régional et local, l’intervention de Nastja Klemencic qui a coordonné les bureaux d’information du Parlement européen et exerce une mission de conseillère politique auprès du Directeur général pour la communication sur la préparation des élections européennes de 2014 est à suivre.

Reijo Kemppinen, Directeur en charge de la communication, de la politique d’information et de transparence au Conseil européen et au Conseil de l’UE lors de la session de clôture

Comme l’année dernière, Reijo Kemppinen, Directeur en charge de la communication, de la politique d’information et de transparence au Conseil européen et au Conseil de l’UE intervient lors de la session de clôture.

A tous, bonnes conférences !

EuropCom 2011 : quelles étaient les présentations qu’il ne fallait pas manquer ?

Après 2 jours de débats à Bruxelles à l’occasion de la 2e conférence européenne de la communication publique et européenne, parmi l’ensemble des présentations des intervenants, que fallait-il ne pas manquer ?

« Keynote speech » de Simon Anholt, conseiller politique indépendant : « l’imagination dans l’élaboration des politiques est essentielle, l’UE doit devenir imaginative »

Qu’est-ce que la communication et qu’est-ce que l’UE fait ?

D’abord, la communication peut être entendue comme la fourniture légitime d’informations, lorsque le public le réclame.

=> L’UE fournit de l’information lorsque personne l’a demandée et sur des sujets qui n’intéressent personne.

Ensuite, la communication peut être comprise comme la publicité, c’est-à-dire la vente d’un produit ou d’un service à des consommateurs qui tolèrent que les médias soient utilisés pour véhiculer ces messages publicitaires.

=> L’UE réalise des campagnes alors qu’elle n’a rien à vendre et qu’elle n’a pas identifié d’audience.

Enfin, la communication peut s’envisager comme la propagande, autrement dit la diffusion non légitime et non tolérée de messages.

=> L’UE fait de la propagande quasiment tout le temps alors même qu’elle ne contrôle évidemment pas tous les médias, ce qui en fait un gaspillage de temps et d’argent public.

Que devrait faire l’UE pour mieux communiquer ?

Pour une communication de l’UE plus efficace, il faut donc identifier 1. les demandes d’informations auprès des citoyens, 2. les produits ou services de l’UE ainsi que les audiences susceptibles d’être intéressées et 3. l’arrêt de toute propagande.

Mais surtout, puisque l’UE ne sera jamais jugée sur ce qu’elle dit, mais bien plutôt sur ce qu’elle fait, il faut :

  • une stratégie : définir à quoi sert l’UE aujourd’hui alors que l’essence d’origine (la paix) n’est plus suffisante pour justifier l’existence actuelle.
  • une substance : si l’UE veut être un acteur sur la scène mondiale – l’UE étant légitimement la seule expérience actuellement réussie au moins en partie de gouvernance multilatérale entre États – alors l’UE doit vraiment le devenir. Il ne lui reste qu’à choisir ses priorités.
  • des actions symboliques : l’UE doit poser des actes qui apportent la preuve sans l’ombre d’un doute de son rôle mondial. Pour y parvenir, « l’UE doit cesser l’erreur fatale de croire que parce que son travail est si grave pour des millions de gens, il faut aussi qu’il soit ennuyeux. C’est la chose la plus irresponsable pour les décideurs et les fonctionnaires européens que d’être ennuyeux parce que c’est la politique ennuyeuse qui ne parvient pas à saisir l’imagination, ne parvient pas à se communiquer, et par conséquent ne fait rien de bien », traduction de la transcription réalisée par Ronny Patz dans « The EU’s image is the boringness of its officials? ». Cela nécessite des changements structurels, un message entendu par Jon Worth dans « The EU has a structural problem, not a communications problem ».

Chiffres clés sur l’information, la communication et le lobbyisme européens

Intervention de Lisbeth Kirk, éditrice en chef d’EUobserver :

550 médias accrédités auprès des institutions européennes en 2010 contre près de 700 en 2005, soit une baisse de plus de 20%

950 journalistes accrédités auprès des institutions européennes en 2010 contre plus de 1 000 en 2005

530 professionnels de la communication de l’UE en 2011: 104 fonctionnaires au service du porte-parole de la Commission, 62 au Parlement européen et 63 au Conseil

2 566 lobbyists européens à Bruxelles en 2010, ils étaient seulement 202 en 2008

Les enjeux de la communication européenne dans le web social

Le risque d’un « digital divide » dans la communication de l’UE dans le web social

Intervention de Gea Ducci, chercheur au département des sciences de la communication à l’Université d’Urbino Carlo Bo en Italie :

Comment les institutions publiques européennes peuvent « habiter » le web social ?

  • Encourager la participation des citoyens dans les politiques publiques
  • Stimuler l’expression de l’opinion des citoyens européens
  • Améliorer la qualité des services avec l’écoute des citoyens
  • Cultiver des relations de proximité avec les citoyens
  • Partager avec les citoyens les choix de campagnes de communication

Le problème de la désintermédiation de la communication dans le web social réside dans la difficulté à distinguer entre la communication politique et la communication institutionnelle :

  • dans le web social, la communication politique parce qu’elle est très personnalisée et spontanée se trouve bien adaptée ;
  • en revanche, la communication institutionnelle parce qu’elle de nature plus distancée peine à trouver sa place dans le web social.

Une « politique médias sociaux » pour les institutions publiques doit reposer sur :

  1. la crédibilité ;
  2. la relation équilibrée entre communication politique et la communication institutionnelle ;
  3. la vision et la planification stratégique dans l’utilisation des différents médias sociaux ;
  4. la communication intégrée, c’est-à-dire multicanale ;
  5. la définition des compétences et des métiers.

L’enjeu est d’éviter le risque de créer de nouvelles inégalités – le « digital divide » – tant au sein des administrations publiques européennes qu’au sein des populations européennes.

3 conseils de l’eurobloggeur Jon Worth :

  • produire du contenu crédible ;
  • dire la vérité ;
  • assurer une présence de long terme, cf. le « Gartner Hype Cycle » présenté par Richard Stacy, consultant en médias sociaux :

2 présentations de professionnels de la communication de l’UE dans le web social :

  • Attention au fossé – les pièges de la mise en réseau avec les citoyens de l’UE dans les médias sociaux par Aurélie Valtat, responsable de la communication web au Conseil de l’UE ;
  • La réputation en ligne (dans le web social, le web documentaire et le web informatif) autour du rond-point Schuman par Dana Manescu, attachée de presse au Conseil de l’UE.

Le journalisme citoyen: opportunité ou menace ?

Intervention de Nuria Simelio Sola, professeur à l’Université autonome de Barcelone en Espagne :

Définition du concept de journalisme citoyen, : journalisme participatif, journalisme interactif, journalisme généré par les utilisateurs des médias :

  • Journalisme généré par les utilisateurs des sites de médias : utilisation quotidienne des citoyens en tant que reporters, généralement non rémunérés, à la place des journalistes professionnels profitant pleinement des technologies interactives du web 2.0. (Joyce, 2007) ;
  • Journalisme participatif : tout type de newswork aux mains de professionnels et d’amateurs entendu comme utilisateurs, producteurs et évaluateurs entre pairs d’une production commune (Bentley, 2005) ;
  • Journalisme interactif : pratiques en matière de journalisme en ligne, qui utilisent le web comme une plateforme d’interactivité et de discussion toujours produites uniquement par des professionnels, mais les commentaires des utilisateurs sont facilités (Paulussen, 2007) ;
  • Journalisme citoyen : « Lorsque le peuple anciennement connu comme le public emploie les outils de presse en leur possession pour informer les uns les autres, c’est le journalisme citoyen. » (Rosen, 2008).

Opportunités du journalisme citoyen :

  • Pourvoit de nouvelles voix et des sources alternatives améliorant le système démocratique, car garantissant la diversité de l’opinion publique ;
  • Permet des contributions de première main lors d’événements et de crises (sites de partage de photos, blogs…) ;
  • Supprime « l’élite gatekeeper » ;
  • Donne un espace pour les groupes sociaux marginalisés, alternatifs et militants ;
  • Assure un contrepoids aux grands médias ;
  • Crée une information indépendante des sociétés commanditaires et du gouvernement ;
  • Assure une fonction politique d’influence en soulignant les problèmes sociaux ignorés par les médias grand public ;
  • Transcendent les frontières géographiques ;
  • Par ses faibles coûts de production, met l’accent sur les nouvelles que les médias traditionnels ne trouvent pas profitables ;
  • Exerce une responsabilité sociale et politique avec la participation des citoyens dans l’évaluation des politiques publiques ;
  • Renforce la culture démocratique ;
  • Favorise l’intelligence collective et l’apprentissage collaboratif ;
  • Par sa dimension collective, permet un journalisme égalitaire et non hiérarchique.

Menaces du journalisme citoyen :

  • Peut donner une voix aux groupes extrémistes (racisme, haine, violence…) ne seraient pas admis sur les médias traditionnels ;
  • Ne donne lieu à aucune amélioration par rapport aux  façons de faire, ou à aucune conséquence efficace ou utile ;
  • Ne peut pas être fiable / digne de confiance sans le code d’éthique journalistique, sans le contraste entre faits et sources, sans formation journalistique professionnelle ;
  • Est subjectif avec risques conflits d’intérêts, chambres d’écho et au détriment des points de vue plus larges ;
  • Tend à renforcer les arrangements institutionnels existants et les inégalités sociales ;
  • Remet en cause le journalisme en tant que profession ;
  • Se concentre principalement dans les « informations légères ».

Avenir du journalisme citoyen :

Institution, communicateurs publics et journalistes devraient agir pour promouvoir la citoyenneté active et non pour générer des leaders d’opinion en captivité. En d’autres termes, ils devraient d’abord être ouvert afin de redonner une partie de leur pouvoir à la source de leur pouvoir : le peuple.

Europcom 2011 : quelles sont les tables rondes à ne pas manquer ?

Les 19 et 20 octobre prochains à Bruxelles, se tient « EuropCom », la 2e conférence européenne sur la communication publique en Europe et sur l’Europe. Dans le programme, quelles sont les tables rondes à ne pas manquer ?

Tables rondes incontournables autour de la communication de l’Union européenne

L’Europe comme une marque

Autour notamment des deux responsables parmi les plus influents dans les institutions européennes : Christine Roger, directeur des médias et de la communication au Conseil de l’UE et Sixtine Bouygues, directeur des communications à la DG COMM de la Commission européenne.

L’Europe est-elle une marque, ou devrait-elle le devenir ? Quels efforts ont été faits par les institutions européennes et quels sont les défis pour les années à venir ? Est-ce qu’une marque européenne forte pourrait renforcer la communication européenne et vice-versa ?

Communiquer l’Europe en partenariat avec des réseaux et des associations

Autour notamment de Laurent Thieule, directeur «  Communication, Presse et Événements » au Comité des Régions, Ylva Tiveus, directeur « Citoyenneté » à la DG COMM de la Commission européenne et Vincenzo Le Voci, responsable de la Politique de l’information au Conseil de l’UE.

Les autorités locales et régionales jouent un rôle croissant dans la mise en réseau et le partage de connaissances. En ces temps d’austérité, ces collectivités « intermédiaires » peuvent jouer un rôle clé dans la communication sur le financement européen des projets locaux et régionaux. Comment ces organisations intermédiaires dans la société civile peuvent et doivent s’impliquer dans la communication de et sur l’UE ?

Communiquer l’Europe en temps de crise

Comment analyser la perception et les attentes des citoyens vis-à-vis des politiques de l’UE ? Comment atteindre une couverture médiatique sur l’Europe dans les Etats membres ? Quels sont les résultats de la recherche quant à l’impact des médias sur l’image de l’Europe ? Quelle est l’influence des médias nationaux et régionaux sur l’euroscepticisme dans l’opinion publique ? Comment les responsables politiques locaux ou régionaux prennent leur rôle en tant qu’alliés stratégiques dans la gestion de cette crise de confiance?

En dehors de la bulle de Bruxelles : l’Europe au niveau local

Les tentatives pour gagner l’opinion publique ne fonctionneront tout simplement pas sans adapter les messages sur l’Europe localement en fonction de la réalité du terrain et des meilleures synergies possibles. Quelles sont les meilleures (et pires) pratiques au niveau local, régional ou national pour montrer l’influence de l’UE dans la vie quotidienne des citoyens européens ?

Se faire entendre à l’étranger : mener des relations médias internationales

Autour notamment de Jaume Duch Guillot, directeur pour les médias et porte-parole du Parlement européen et Koen Doens, Chef du Service du Porte-parole de la Commission européenne.

Les autorités publiques prennent conscience de l’importance des relations presse internationales dans leur communication globale et leur stratégie de marque. Quel rôle peuvent jouer les institutions européennes ? Comment continuer à impliquer les correspondants de presse à Bruxelles tout en poursuivant les efforts de communication décentralisée ?

Tables rondes incontournables autour de la communication européenne et du web social

Les médias sociaux : mise en réseau avec les citoyens

Autour notamment de Niels Thøgersen, vice-président honoraire du Club de Venise et Aurélie Valtat, responsable de la communication web du Conseil de l’UE.

L’influence croissante des réseaux sociaux sur la vie au jour le jour des Européens change la façon dont l’UE communique. Comment mettre en place une stratégie médias sociaux ? Quelles sont les enjeux à examiner sur les frontières, la responsabilité, la prise de risques et potentiellement la perte de contrôle de la voix de l’institution publique ?

Suivi et gestion de la réputation en ligne

Autour notamment de Stephen Clark, directeur de la communication web du Parlement européen, Jon Worth, bloggueur, co-éditeur du BloggingPortal et Dana Manescu, Presse Officer au Conseil de l’UE.

Les communicateurs publics sont conscients qu’il est impossible de tenir une poignée serrée sur ce qui est dit au sujet de leur organisation. Un réglage limité et contrôlable avec peu de voix et de messages a été remplacé par une multitude de flux de communication. La veille permanente et la gestion de la communication en ligne sont devenues une partie essentielle de la communication. Comment les autorités publiques européennes scrutent leur réputation en ligne ? Comment gèrent-elles les discussions sur les réseaux sociaux ? Quel rôle peut jouer chaque fonctionnaire dans la gestion de la réputation quotidienne de son organisation ?

Le journalisme citoyen, opportunité ou menace

Les citoyens jouent plus que jamais un rôle actif dans la collecte, l’analyse et la diffusion des informations. Comment les communicateurs publics interagissent avec les acteurs du « journaliste citoyen » et même comment peuvent-ils les inciter à prendre un rôle actif dans le dialogue avec le public.

Connecter les jeunes à travers les réseaux sociaux

Pour vendre l’Europe, il faut commencer par communiquer auprès des jeunes. Cette règle tant répétée est plus que valable aujourd’hui. L’effet multiplicateur des « digital natives » à travers les médias sociaux ne peut pas être sous-estimé. Comment les communicateurs publics peuvent-ils adapter leur stratégie classique de communication éducative à ces nouveaux défis ? Et comment gérer la tendance actuelle faisant que les jeunes mènent une partie du débat public grâce aux médias sociaux ?

EuroPCom 2011 : quels sont les thèmes lies à la communication européenne ?

Après le succès du 1er colloque européen sur la communication publique en Europe et sur l’Europe en octobre 2010, « EuropCom » revient en 2011 avec, de nouveau, 2 jours de conférences et ateliers les 19 et 20 octobre prochains à Bruxelles. Quelles en sont les problématiques en matière de communication européenne ?

Rappel des enjeux traités en 2010 :

  • « Europe going local » : une communication européenne décentralisée
  • « Stories from Europe » : une communication européenne racontée
  • Relier les communicants publics d’Europe : une communication européenne intégrée

Europe et marketing : l’Europe est-elle et devrait-elle être une marque ?

Quels efforts ont été accomplis par les institutions et quels sont les défis à relever pour les années à venir ?

Quelle stratégie de marque pour l’Europe en vue de renforcer l’attrait international de l’UE ?

Europe et médias sociaux : le journaliste citoyen est-il une menace ou une opportunité pour la communication des institutions européennes ?

Comment les communicants publics européens peuvent-ils collaborer avec ces « journalistes de la rue » voire les encourager à assumer un rôle actif de dialogue public ?

Comment la communication publique européenne peut-elle s’adapter aux médias sociaux : quelle perte de contrôle de la parole publique ? quel rôle pour les fonctionnaires dans la gestion de la e-réputation de l’institution ?

Europe et territoires : quels réseaux en dehors de la bulle de Bruxelles pour communiquer sur l’Europe ?

Comment les associations de pouvoirs locaux et régionaux ainsi que d’autres organisations intermédiaires – qui jouent un rôle croissant dans le réseautage et le partage des connaissances – peuvent être impliqués dans la communication sur l’UE ?

Quelles sont les meilleures (et les pires) pratiques au niveau local ou régional pour adapter les messages sur l’Europe en fonction de la réalité sur le terrain et montrer l’influence de l’UE sur la vie quotidienne des citoyens européens ?