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Comment les Eurobaromètres brouillent les lignes entre recherche et propagande ?

Lorsque la recherche académique s’intéresse de près aux enquêtes Eurobarmètres, les résultats sont décapants…

Généalogie d’une interrogation

Dès 1993, Elisabeth Noëlle-Neumann estime que l’instrument monopolisé par la Commission européenne pour produire l’opinion publique européenne est manipulé afin de rendre désirables les résultats les plus intégrationnistes.

Des chercheurs documentent les questions qui disparaîssent comme par exemple la disparition de la fameuse question « est-ce que l’appartenance à l’UE pour votre pays est une bonne chose ? » dans l’Eurobaromètre standard 73.

Martin Höpner et Bojan Jurczyk fournissent de nouvelles preuves avec 10 questions qui montrent des tendances manipulatives dans les Eurobaromètres standard de 43 à 73 publiés entre 1995 et 2010.

Des questions peu compréhensibles, plus complexes que nécessaire, trop hypothétiques et inappropriées au niveau de connaissances des répondants

Exemple 1 : une question sur la composition du Collège des Commissaires alors que sans renseignement sur les enjeux de la réforme de la Commission, la seule proposition disponible qui semble juste et équilibrée a reçu un taux d’approbation de plus de 70%, ce qui a permis à la Commission de revendiquer que « les citoyens veulent un Commissaire par État-membre ».

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Exemple 2 sur le budget du projet de système de navigation satellitaire « Galileo » exploitée par la Commission européenne comme « une majorité écrasante des Européens est en faveur du projet financé par l’UE » alors que 60% des répondants n’en avaient jamais entendu parlé.

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Exemple 3 : des questions sans connaissances préalables chez les répondants sur la confiance dans des institutions européennes comme la Cour des comptes européenne, le Conseil économique et social européen ou le médiateur européen, autant d’institutions largement méconnues mais pourtant systématiquement exploitées comme des succès en termes de confiance.

Exemple 4 : des questions hypothétiques trop complexes pour évaluer notamment l’impact des programmes de politiques économiques de l’UE d’ici 10 ans, dont le seul intérêt consiste à ce que les répondants se conforment à la réponse socialement désirable afin que la Commission européenne puisse déclarer que « les objectifs fixés dans la stratégie Europe 2020 semblent raisonnables pour les citoyens européens ».

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Des options de réponses limitatives

Exemple 5 : La plupart des questions posées portent une orientation “Europe-friendly”, notamment « les intérêts de [notre pays] sont bien pris en compte par l’UE » tandis que l’introduction d’un item négatif au printemps 2008 sous la forme « l’UE impose ses vues à [notre pays] » (dernier item) a reçu immédiatement le plus haut niveau d’approbation et a été retiré 2 enquêtes seulement après.

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Exemple 6 : Les questions sur l’élargissement de l’UE favorisent une vision intégrationniste, comme par exemple l’item « l’élargissement va aider à créer plus d’emplois ».

Insinuation et questions suggestives

Exemple 7 : une question suggestive introduite par l’accroche favorable à l’élargissement de l’UE, sans compter que le choix des réponses laisse entendre qu’il s’agit d’un fait accompli à moins de répondre spontanément par la négative.

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Exemple 8 : une autre question suggestive sur les priorités de l’UE, puisque les réponses évoquent des actions « réussies » pour l’élargissement et l’euro, plus difficile de s’y opposer. Entre 2 enquêtes, le mot « successful » a été retiré pour l’élargissement et le soutien à baisser de 6%, commenté par la Commission européenne comme un soutien « virtuellement identique », tandis que le succès pour l’euro est resté dans les 21 enquêtes suivantes.

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Options de réponse asymétriques, sans neutralité possible

Exemple 9 sur l’effet de l’appartenance à l’UE avec une question asymétrique : seuls les bénéfices sont mentionnés et l’option neutre n’est pas disponible, permettant souvent à la Commission de conclure : « une majorité croit encore que leur pays bénéficie de son appartenance à l’UE ».

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Exemple 10 sur les bénéfices de l’union monétaire : 2 des 3 options de réponses sont en faveur, et l’option neutre n’existe pas.

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Exemple 11 sur ce que l’UE signifie pour le répondant : 6 items sont positifs, tous parmi les premières réponses et 2 négatifs.

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Effets contextuels : l’enchainement des questions influence les réponses

Exemple 12 : la première question porte sur les résultats positifs de l’UE introduisant un effet contextuel potentiel sur les questions suivantes portant sur le futur de l’UE.

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Conclusion : que prouvent ces résultats ?

Toutes les violations (limitées compte tenu du volume des Eurobaromètres) orientent systématiquement les réponses dans une direction pro-européenne, ce qui laisse penser à une intention intégrationniste des concepteurs des Eurobaromètres, alors que ce n’est manifestement pas en biaisant les questions que l’opinion publique sera de nouveau favorable à la construction européenne.

Le plus grand service au projet européen des Eurobaromètres serait de ne pas brouiller les lignes entre recherche et propagande.

Nouveau site Eurobaromètre : quelles sont les grandes évolutions de la mesure de l’opinion publique européenne ?

Avec 851 enquêtes d’opinion disponibles en ligne, le nouveau site de consultation des Eurobaromètres est une mine d’information pour constater les grandes évolutions passant de 4 publications en 1974 à dix fois plus quarante ans après…

Trois périodes distinctes pour constater la progression du recours aux Eurobaromètres

Une timeline des Eurobaromètres entre 1973 avec la première enquête sur « l’Europe telle que la voit les Européens » et aujourd’hui est dorénavant accessible en ligne et permet de distinguer 3 phases :

Eurobarometres

De 1973 à 1990 : moins de 10 enquêtes sont réalisées chaque année, sur des thèmes « classique » (environnement, énergie) en considérant les 2 Eurobaromètres standards.

De 1991 à 2000 : doublement en moyenne des enquêtes, une vingtaine donc, qui se diversifient davantage autour d’enjeux sociétaux (les jeunes, le racisme, les vacances).

Depuis 2001 : à nouveau doublement en moyenne des enquêtes, une quarantaine par an, avec des enquêtes portant sur de nombreux sujets couvrant les politiques européennes et au-delà (tourisme, climat, sport, culture…).

Trois critères de recherche pour consulter la base de données des Eurobaromètres

Un moteur de recherche est également disponible – enfin – afin de rechercher des résultats, suivant 3 critères :

  • Sélection dans la liste de 61 thèmes reprenant les questions récurrentes des Eurobaromètres ;
  • Choix d’une région (un, plusieurs ou tous les Etats-membres) ;
  • Affichez les résultats du baromètre pour un ou pour plusieurs pays.
  • Définition d’une période.

Les données sont affichées dans des cartes ou graphiques, qui peuvent être aisément exportés.

Au total, le choix d’un opendata « intelligent » et d’une datavisualisation contextualisée devrait faciliter l’utilisation des résultats par les chercheurs et spécialistes de l’opinion publique européenne.

Eurobaromètre : résultats printaniers pour la dernière enquête sur l’opinion publique dans l’Union européenne

Les indicateurs sont largement au vert dans la dernière enquête semestrielle – l’Eurobaromètre Standard 83 – sur l’opinion publique européenne…

Affermissement de la confiance dans l’Union européenne

La confiance dans l’UE atteint son plus haut niveau depuis le printemps 2011, avec 40% d’Européens ayant confiance dans l’Union européenne (+ 3 points).

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Progression de l’image de l’Union européenne

L’image de l’UE progresse pour la quatrième fois d’affilée depuis 2013, avec 41% d’Européens qui ont une image positive de l’UE), alors que l’appréciation négative continue à perdre du terrain (19%, -3 points).

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En plus, l’image positive de l’UE progresse dans 20 Etats membres et l’UE évoque avant tout une image positive dans une majorité d’Etats membres (15) maintenant.

Optimisme pour le futur de l’Union européenne

Le futur de l’UE est meilleur avec un optimisme renforcé dans 15 Etats membres, soit 26 Etats membres où la majorité des personnes interrogées se dit optimiste pour le futur de l’UE.

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Confortement du sentiment de citoyenneté européenne

Dorénavant, plus des deux tiers des Européens se sentent citoyens de l’UE (67%, +4 points) alors même que la précédente enquête avait été réalisée au moment des élections européennes.

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Renforcement du soutien à une union économique et monétaire avec l’euro

Le soutien pour « une union économique et monétaire européenne avec une seule monnaie, l’euro » progresse avec 57% d’Européens favorables. Dans la zone euro, le soutien à la monnaie commune atteint 69% tnadis qu’en dehors de la zone euro, le soutien est bien moins large et la tendance est négative (33%, -2 points).

Adhésion aux politiques publiques européennes

La plupart des politiques mises en œuvre par l’UE sont approuvées par les citoyens européens, en particulier sur les sujets les plus sensibles actuellement :

  • Investissement : dans 27 Etats membres, une majorité estime que l’argent public devrait être utilisé pour stimuler les investissements dans le secteur privé au niveau de l’UE.
  • Commerce international : dans 25 Etats membres, une majorité de personnes interrogées se prononce en faveur d’un accord de libre-échange et d’investissement entre l’Union européenne et les Etats-Unis.
  • Énergie : dans l’ensemble des 28 Etats membres, plus de la moitié des personnes interrogées soutiennent une politique énergétique commune des Etats membres de l’UE.
  • Immigration : une majorité de personnes interrogées dans l’ensemble des 28 Etats membres est favorable à « une politique européenne commune en matière de migration ».

Au total, les résultats de la dernière enquête Eurobaromètre sont très positifs pour la construction européenne qui va devoir négocier la sortie de crise économique et financière avec l’investissement et bien répondre aux nouvelles attentes des citoyens en matière d’immigration ou de terrorisme.

Série d’été : les citoyens et l’Union européenne, « it’s complicated »

Lacomeuropéenne prend ses quartiers d’été et propose une rétrospective des principales contributions de l’année sur les grands enjeux de la communication de l’Union européenne. Aujourd’hui, focus sur les citoyens et l’Union européenne…

L’opinion publique européenne à la croisée des chemins

 

Les premiers résultats de l’enquête Eurobaromètre semestrielle de l’automne 2014 réalisée quelques semaines après la nomination de la nouvelle Commission européenne invitent à l’UE à transformer l’essai…

Traits de l’opinion publique européenne :

  • L’image de l’Union européenne continue de s’améliorer
  • La confiance dans l’Union européenne augmente
  • L’optimisme pour le futur de l’UE est stable
  • Ma voix compte un peu moins qu’à la veille des élections européennes
  • La citoyenneté européenne soulève des attentes fortes

Les indicateurs de soutien en faveur de l’Union européenne ont dans l’ensemble gagné du terrain. Les attentes des Européens semblent à la croisée des chemins. Soit les Européens trouvent les preuves de leur meilleure disposition vis-à-vis de l’UE, soit les espoirs sont déçus et sans doute alors pour longtemps

Comprendre l’importance de l’indifférence des citoyens européens face à l’Union européenne

 

« L’Europe représente (…) une sorte de planète éloignée que les citoyens scrutent avec appréhension, parfois avec résignation ». Marc Abélès

L’analyse erronée de la pseudo-thèse d’une attitude de rejet ou d’opposition des citoyens européens face à l’UE

La lecture basée sur le diptyque « rupture du consensus permissif et montée de l’euroscepticisme » n’offre pas la grille d’analyse pertinente de la réalité de l’opinion publique européenne.

L’analyse féconde de la thèse d’une attitude d’indifférence et d’indécision des citoyens ordinaires face à l’UE

« Loin d’être devenus majoritairement plus eurosceptiques, les citoyens sont à présent principalement, et avant tout, plus ambivalents et indifférents face à l’intégration européenne », conduisant à un aplatissement de la distribution des attitudes des citoyens vis-à-vis de l’UE.

Pourquoi la communication de l’UE a un problème de publics ?

 

Les « citoyens » sont placés en théorie au cœur des stratégies de messages, pourtant l’UE souffre d’un problème entre les publics visés et les cibles atteintes…

D’abord, il faut comprendre la différence entre une cible de papier et un vrai public

Ensuite, il faut comprendre la défaillance des médiateurs naturels de l’UE

  • Pour les élus : « L’Europe ne fait pas l’élection »
  • Pour les médias : « L’Europe ne fait pas vendre »
  • Pour les enseignants : « L’école n’a pas à faire la propagande de l’Europe »

Enfin, il faut comprendre le cœur de cible des « publics forts » de l’UE

Initiative citoyenne européenne : la Commission européenne a-t-elle encore raté son rendez-vous avec les citoyens ?

 

Au-delà du sombre bilan de l’initiative citoyenne européenne entre querelles des chiffres et misère des volumes, c’est la réforme de la survie pour l’initiative citoyenne européenne qui importe.

Les initiatives citoyennes européennes représentent-elles une nouvelle voie permettant aux citoyens – à l’égal des autres institutions européennes – de demander une nouvelle proposition de législation à la Commission, une sorte de révolution copernicienne que la Commission ne semble pas mesurer, voire souhaiter ; ou bien les initiatives citoyennes européennes ne sont-elles qu’un outil d’agenda setting permettant de soulever des questions de préoccupations pour les citoyens ?

Du choix que feront les institutions de l’UE, entre une initiative citoyenne européenne entre une procédure inédite d’introduire de nouvelles législation ou un énième outil de démocratie délibérative sans suite, dépendra l’avenir d’un rendez-vous avec les citoyens pour l’instant raté.

En somme, la relation de l’opinion publique européenne avec l’Union européenne semble objectivement (temporairement ?) s’améliorer selon Eurobaromètre, même si la communication de l’Union européenne ne comprend pas l’indifférence grandissante des citoyens et cultive un problème récurrent de publics, ne sachant pas qui et comment cibler les bons relais. Et surtout, l’enjeu de la réforme de l’initiative citoyenne européenne sera le juge de paix d’un rendez-vous (raté pour le moment) entre citoyens et Union européenne.

Quelles sont les promesses de l’UE, selon les Européens ?

Afin de comprendre comment les citoyens perçoivent l’UE et ce que l’idée européenne signifie pour eux, en particulier au lendemain de la crise économique et financière et en vue de définir une orientation stratégique pour l’avenir de l’UE, l’enquête qualitative Eurobaromètre « La promesse de l’UE »

Être européen : une réalité géographique partagée, une identité en devenir

Si pour les participants favorables à l’UE et neutres, être européen est bien plus qu’une question de géographie, un grand nombre des eurosceptiques en parlent quant à eux en termes purement géographiques.

Pour la plupart, l’attachement à leur nationalité est plus fort que leur sentiment d’appartenance à l’Europe. Cependant, les plus jeunes – qui sont plus susceptibles d’étudier et de voyager à l’étranger, et qui ont toujours connu l’UE et l’euro – sont ceux qui ont le plus de chances de se considérer comme des Européens dans le futur.

Caractéristiques associées à l’appartenance européenne les plus fréquemment citées :

  • La tolérance
  • La paix
  • La diversité
  • Une histoire partagée
  • La liberté de circulation et la suppression des frontières
  • La démocratie
  • Une monnaie unique
  • Des valeurs communes
  • Un niveau de vie plus élevé
  • Le respect des droits de l’homme

Depuis quelque temps l’Europe évoque plus les turbulences économiques que la paix.

Pour l’avenir de l’Europe, les Européens, envisagent un continent sur lequel les nations s’efforcent d’instaurer une communauté pacifique et de favoriser la coopération économique sans avoir à renoncer à une trop grande part de leur identité, de leur diversité ou de leurs intérêts nationaux.

Unité et intégration : les avantages de l’UE l’emportent sur les aspects négatifs, mais les avancées futures sont limitées

Aspects positifs de l’appartenance à l’UE :

  • Une stabilité économique accrue, la croissance et des retombées favorables
  • Le marché libre
  • La liberté de circulation
  • Une monnaie commune
  • Le fait de bénéficier de la protection de l’UE
  • Le fait de pouvoir être compétitif dans une économie mondialisée
  • Une intégration plus poussée et davantage d’échanges culturels, comme le programme Erasmus
  • Les financements européens

Aspects négatifs de l’appartenance à l’UE :

  • Des réglementations trop nombreuses, inefficace et s’ingérant dans des sujets qui devraient être réglementés au niveau national.
  • L’incapacité à limiter les importations des pays de l’UE qui produisent des biens de qualité médiocre.
  • La crainte, en particulier parmi les eurosceptiques, que l’ouverture des frontières ne se traduise par un afflux de citoyens venant d’autres pays de l’UE pour prendre les emplois, ou tirer profit de prestations sociales élevées sans jamais avoir l’intention d’apporter leur contribution à la société.

Domaines de coopération les plus fréquemment mentionnés :

  • Le traitement de la question des réfugiés et des immigrés internationaux
  • La coopération économique
  • Le renforcement de la surveillance bancaire et financière commune dans l’UE
  • Un marché du travail commun assorti de mécanismes de médiation européenne

Le concept d’une armée européenne suscite des réactions mitigées.

Pas d’enthousiaste à l’idée d’une fiscalité européenne.

Personne ne souhaite que l’UE poursuive son expansion à l’avenir.

La solidarité, notamment financière entre Etats, suscite des réactions variées.

L’UE et la démocratie : un souhait théorique de participer, réduit par la faible information

La plupart a voté aux élections européennes, mais estime aussi ne pas être suffisamment informés au sujet des élections, du Parlement européen ou des différents partis politiques.

Globalement, il aurait été judicieux de mettre davantage d’informations à la disposition des citoyens, sachant que ceux se sentant suffisamment informés sur les élections avaient trouvé par eux-mêmes des informations sur Internet.

Si la plupart n’a entendu parler ni des « dialogues avec les citoyens » ni de l’« initiative citoyenne européenne », ces deux concepts ont en général leur faveur.

Moyens suggérés pour l’UE de dialoguer avec les citoyens :

  • La création d’une plateforme pour donner son opinion sur différents sujets
  • L’organisation d’initiatives telles que des référendums
  • La participation à des enquêtes/votes en ligne

Le rôle des médias : des doutes quant à l’indépendance et l’objectivité des médias lorsqu’ils s’expriment sur l’UE, et un sentiment général que les médias ont tendance à dresser un tableau négatif de l’UE

Les citoyens obtiennent des informations sur l’UE auprès d’une grande variété de sources, les plus courantes étant les médias, Internet et les discussions avec des amis.

S’agissant de la question de savoir s’il existe une différence entre la manière dont les radiodiffuseurs de service public et les radiodiffuseurs commerciaux dépeignent l’Europe, les participants sont partagés.

Souhaits des Européens en matière d’information :

  • Davantage d’articles sur l’UE traitant de questions qui ont un impact sur leur vie quotidienne, comme l’éducation et le chômage
  • Des informations sur la manière dont l’UE est construite et sur ce qu’elle a réalisé
  • Des informations sur la manière dont les citoyens peuvent participer à l’UE
  • Davantage d’articles qui rendent compte de l’action de l’UE

Les informations doivent être accessibles et faciles à comprendre.

Au total, l’enquête sur les promesses de l’UE dresse un portrait de l’avenir de l’UE qui confirme que le souhait des Européens de vivre « une unité dans la diversité » est la chose la mieux partagée en Europe.