Archives de catégorie : Non classé

Journée européenne de l’alimentation saine et de qualité : comment sensibiliser les enfants au fléau de l’obésité ?

Aujourd’hui, la Journée européenne de l’alimentation saine et de qualité est organisée par la direction Santé et Consommateurs de la Commission européenne et l’association Euro-Toques International. L’objectif est de favoriser une meilleure alimentation dans l’UE, notamment chez les enfants.

Tout au long de la journée, dans 17 pays membres d’Euro-Toques International, des chefs de cuisine apprennent aux enfants à cuisiner et à manger sainement dans environ mille écoles. Un site Internet eu.mini-chefs.eu (archivé) a été lancé pour accompagner cette opération. Sur ce portail destiné aux enfants, on trouve des recettes, des jeux interactifs et toute une série de conseils culinaires afin d’inciter les enfants à manger sainement tout en s’amusant.

L’obésité infantile est un problème majeur en Europe (environ 18 % des enfants entre 5 et 12 ans sont obèses ou en surpoids), ses conséquences sur la santé sont préoccupantes (problèmes cardiovasculaires et apparition du diabète).

En mai 2007, la Commission avait publié un Livre blanc sur le sujet qui propose une action intégrée entre les politiques de consommation, de santé publique et d’éducation. La Commission soulignait qu’il est nécessaire d’accorder une attention particulière à la dimension sociale du problème. La Commission envisagerait une distribution des surplus de fruits et légumes issus de l’agriculture européenne dans les écoles.

Les étapes de la ratification du traité de Lisbonne en France

Suivant le souhait du président de la République, la procédure de ratification du traité de Lisbonne sera engagée dès le lendemain de la signature officielle du texte par les 27 pays membres de l’UE, le 13 décembre 2007 à Bruxelles.

Trois étapes sont nécessaires pour l’adoption définitive du traité de Lisbonne en France.

  • Le Conseil constitutionnel sera saisi pour modifier la Constitution française, qui fait toujours référence au précédent traité constitutionnel, rejeté par référendum en 2005.
  • Après avis du Conseil Constitutionnel, l’Assemblée nationale et le Sénat devront adopter séparément le texte modifiant la Constitution française.
  • Les deux Chambres devront être réunies en Congrès à Versailles et voter à la majorité des trois cinquièmes en faveur du mini-traité pour qu’il soit adopté.

Quelles sont les pratiques et les valeurs culturelles des Européens ?

La culture joue un rôle important dans le quotidien des citoyens européens. Hébergeant près de 300 sites culturels sur les près de 700 sites inscrits sur la liste de l’UNESCO, les 27 États membres de l’UE possèdent un important patrimoine culturel.

Pour la première fois, Eurostat, l’Office statistique des Communautés européennes, a réuni les principales statistiques disponibles sur la culture, et comparables au niveau européen, dans une seule publication intitulée Cultural Statistics.

L’emploi culturel compte près de cinq millions de personnes dans l’UE 27, soit 2,4% de l’emploi total. Les personnes travaillant dans le domaine culturel ont généralement un niveau d’éducation plus élevé que celles occupées dans l’ensemble de l’économie. Les emplois culturels semblent plus précaires.

Selon les résultats de l’Eurobaromètre 278, Regarder des programmes culturels à la télévision ou les écouter à la radio est l’activité culturelle la plus courante dans l’UE. Les visites de monuments historiques (54%) et des sorties cinéma (51%) sont des pratiques majoritaires. En revanche, les musées et galeries (41%), les concerts (37%), les bibliothèques publiques (35%) et le théâtre (32%) sont des pratiques plus minoritaires dans la population. Aller au ballet ou à l’opéra (18%) reste une activité élitiste.

Qu’est ce qui diffère entre le projet de Constitution et le traité de Lisbonne ?

Selon Valéry Giscard d’Estaing, dans une Tribune dans Le Monde : « Traité européen : « les outils sont exactement les mêmes, seul l’ordre a été changé dans la boîte à outils » ». Autrement dit, « la différence porte davantage sur la méthode que sur le contenu ».

Le projet de Constitution était animé d’une volonté politique double : mettre davantage de démocratie (donc simplifier les institutions communautaires) et de transparence (donc assurer des débats publics lors de la Convention pour l’Europe). Les citoyens étaient expressément invités à participer.

Le traité de Lisbonne correspond davantage à une solution technique : rédiger des amendements aux textes précédents pour sortir de l’ornière l’UE. Les citoyens sont délibérément tenus à l’écart.

Par ailleurs, toujours selon VGE, « les outils sont exactement les mêmes. Seul l’ordre a changé dans la boîte à outils ». L’ordre mais également l’ambition. Avec le traité de Lisbonne, l’UE abandonne temporairement toute grande ambition politique (toute référence « constitutionnelle » et donc toute mention des symboles de l’UE disparaissent).

Ainsi, alors que le projet de constitution pouvait être interprété comme une ingérence des hommes politiques dans le projet européen, le traité de Lisbonne doit être vu comme une reprise en main par les fonctionnaires des institutions communautaires, au risque d’éloigner davantage encore les citoyens.

Quel avenir pour la Politique agricole commune ?

A l’approche du bilan de la politique agricole commune (PAC) prévue pour 2008 qui sera mené par Mariann Fischer Boel, la commissaire européenne à l’agriculture et au développement rural et alors que la PAC a fait l’objet d’un vif débat en France, on peut s’interroger sur l’avenir de cette politique, qui « pèse » plus de 40% du budget de l’UE.

Face aux nouveaux enjeux de la PAC :

  • Assurer le maintien du financement commun pour les 25 États membres ;
  • Assurer la compétitivité des agriculteurs européens sur les marchés mondiaux dans le respect des règles de l’OMC ;
  • Assurer des pratiques environnementales durables (sécurité alimentaire, protection rurale et tourisme vert) ;

=> Les agriculteurs doivent-ils rester des producteurs de la filière agro-industrielle ou devenir des protecteurs du patrimoine rural ? En somme, le XXIe siècle sera-t-il celui des agriculteurs (celui qui s’occupe de l’« ager », les terres cultivées en latin), ou celui des paysans (celui qui entretient le « pagus » ; l’ensemble de la campagne en latin).

=> Le coût de la PAC doit-il reposer sur les prix payés par les consommateurs ou sur les impôts payés par les contribuables ? Quelle solidarité budgétaire inventer pour maintenir un financement communautaire équitable à 27 État membres?