A l’approche du bilan de la politique agricole commune (PAC) prévue pour 2008 qui sera mené par Mariann Fischer Boel, la commissaire européenne à l’agriculture et au développement rural et alors que la PAC a fait l’objet d’un vif débat en France, on peut s’interroger sur l’avenir de cette politique, qui « pèse » plus de 40% du budget de l’UE.
Face aux nouveaux enjeux de la PAC :
- Assurer le maintien du financement commun pour les 25 États membres ;
- Assurer la compétitivité des agriculteurs européens sur les marchés mondiaux dans le respect des règles de l’OMC ;
- Assurer des pratiques environnementales durables (sécurité alimentaire, protection rurale et tourisme vert) ;
=> Les agriculteurs doivent-ils rester des producteurs de la filière agro-industrielle ou devenir des protecteurs du patrimoine rural ? En somme, le XXIe siècle sera-t-il celui des agriculteurs (celui qui s’occupe de l’« ager », les terres cultivées en latin), ou celui des paysans (celui qui entretient le « pagus » ; l’ensemble de la campagne en latin).
=> Le coût de la PAC doit-il reposer sur les prix payés par les consommateurs ou sur les impôts payés par les contribuables ? Quelle solidarité budgétaire inventer pour maintenir un financement communautaire équitable à 27 État membres?