Depuis 1973, la Commission européenne effectue un suivi régulier de l’opinion publique dans les États membres, à travers l’Eurobaromètre.
La vague 69 de l’Eurobaromètre sur l’opinion publique dans l’UE, publiée cette semaine, indique une morosité ambiante liée au ralentissement de la croissance et à la hausse des prix.
Ce retournement du moral des Européens sur les questions économiques (le pouvoir d’achat prend la tête des préoccupations des Européens devant le chômage ou l’immigration) n’est pas sans répercussion sur leur attitude à l’égard de l’UE. Les indicateurs portant sur la question de l’appartenance à l’Union montre que la proportion d’opinions positives sur l’appartenance à l’Union (52 %) a quelque peu reculé (- 6), de même que la part des citoyens (54 %) estimant avoir bénéficié de l’appartenance de leur pays à celle-ci (- 4).
Plus inquiets que la moyenne européenne, les Français attachent moins d’importance à l’appartenance de la France à l’UE (48% considère que l’appartenance de la France à l’UE est une bonne chose). En revanche, 86 % des Français interrogés considèrent que la voix de la France compte dans l’UE.