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Europe4all : comment fonctionne l’activisme numérique des milieux militants anti-européens ?

Réalisée en 2011 lors du concours « Europe4all » mené par une organisation gouvernementale tchèque et cofinancé par la Commission, une affiche aujourd’hui suspendue sur les murs du cabinet du Commissaire Cecilia Malmström réapparaît en ligne et nourrit le bad buzz. Comment fonctionne l’activisme numérique des milieux militants anti-européens ?

affiches_bad_buzz_europe

L’étincelle : une publication « visuelle » sur un site d’un média britannique « conservateur »

Toute la polémique en ligne est partie d’un billet (et d’une large image) publié vendredi 19 octobre dernier sur le blog de Daniel Hannan, ancien euro-député conservateur et journaliste au Telegraph (quotidien le plus vendu au Royaume-Uni) : le symbole de la faucille et du marteau, sur l’affiche, est largement commenté dans une comparaison implicite entre l’UE et l’URSS :

You thought the whole ‘EUSSR’ thing was over the top? Take a close look at this promotional poster. Notice anything? Alongside the symbols of Christianity, Judaism, Jainism and so on is one of the wickedest emblems humanity has conceived: the hammer and sickle.

Pour rappel, lors d’une autre polémique récente sur une vidéo de l’UE jugée raciste, c’est un autre média britannique conservateur et à large audience, le Daily Mail qui publie de larges captures d’écrans pour appuyer sa démonstration. Dans les deux cas, un message simplificateur et accusateur et une démonstration plus visuelle qu’argumentative.

La déflagration : des reprises et des détournements, l’un des premiers mèmes anti-européens

L’affiche qui représente une étoile jaune sur fond bleu (le symbole européen) est composée de divers symboles, notamment religieux : chrétiens, islamiques, judaïques, avec ce slogan: « We can all share the same star », i.e. « Nous pouvons tous partager la même étoile ».

Selon la finesse d’esprit, les affiches détournées insistent sur la faucille et le marteau ou bien alors sur d’autres symboles. Il s’agit de l’un des tous premiers phénomènes de reprises et détournement en ligne, un mème anti-européen :

L’épilogue : frustration des pro-européens et retrait de l’affiche

Un média belge, la RTBF clôt la polémique avec une brève sur « La Commission fait retirer des affiches figurant le symbole communiste ». Selon le Lithuania Tribune, la Commission européenne aurait promis à des diplomates lituaniens d’enlever l’affiche incriminée.

Au total, la frustration des pro-européens est évidente : « non content d’insulter un bon tiers des États Membres, le poster tend à ses détracteurs d’extrême droite un bâton magistral pour se faire battre (…) les Européistes se tirent des balles dans le pied dès qu’ils tentent une opération de communication. »

Ainsi, d’après le cas Europe4all, l’activation des communautés militantes anti-européennes en ligne repose sur des publications numériques polémiques dans des médias britanniques conservateurs couplés avec des reprises et des détournements viraux.

Comment informer et communiquer sur l’Europe avec les nouveaux formats du web ?

Au cours de l’été, Taybot de l’équipe web du Parlement européen a publié un papier d’angle très intéressant sur les tendances éditoriales actuelles en ligne : live coverage, citizen journalism, social media stories, crowdsourcing, infographies et data journalism… Quelles sont les exemples de ces nouveaux formats du web en matière d’information et de communication européenne ?

Infographie : « les Français et l’Union européenne »

Présenter l’Union européenne : son fonctionnement, sa place dans la vie quotidienne et l’opinion des Français, c’est la prouesse réussie par une infographie réalisée par la Représentation de la Commission européenne à Paris.

En matière d’infographies, le Parlement européen est d’ailleurs devenu un spécialiste et propose un Tumblr et un board sur Pinterest. La Commission européenne se lance également avec des infographies tels que « Are your in control of your personnal data? » ou sur la qualité des conditions de consommation dans l’UE.

Cartographie interactive : « la crise en Europe »

CNN propose une carte interactive des chiffres clés des pays européens : chômage, PIB, croissance et dette. Un exercice factuel très lisible qui souffre néanmoins de l’absence d’analyse.

Data visualization : le réseau des dettes en Europe

Le New York Times réalise une data visualization des flux de dettes entre les principaux pays en crise en Europe : Espagne, Italie, Portugal, Irlande et Grèce. La complexité demeure relativement plus accessible, en tout cas pour un public plutôt averti, quoique malheureusement les données ne sont pas mises à jour depuis la publication en mai 2010.

Animation : l’évolution du personnel politique de Maastricht au traité budgétaire

Le Monde publie une petite frise chronologique animée sur les positions successives de la plupart des responsables politiques sur les principaux traités européens. Une illustration éclairante des parcours individuels et des mouvements collectifs depuis 20 ans.

« Appli » : lecture augmentée du traité budgétaire

Rue 89 réalise une « appli » qui présente le texte du traité et surligne les parties techniques ou sensibles pour en proposer une explication simplifiée. Une lecture facilitée, quoique le commentaire limpide soit plus engagé que pédagogique.

Au total, de nombreuses et multiples exploitation des nouveaux formats du web pour présenter différemment une actualité européenne qui demeure complexe, à l’image de la réalité de l’Union européenne.

Si vous avez des suggestions, n’hésitez pas à les proposer en commentaire.

Quel bilan pour l’événement blogueur de la présidence chypriote du Conseil de l’UE ?

Organisé au milieu de l’été, l’événement présenté comme « la présidence chypriote [du Conseil de l’Union européenne] rencontre les bloggeurs » aurait rassemblé, selon le « communiqué de presse » (sic) 37 blogueurs chypriotes et de toute l’Europe.

Destiné à promouvoir l’interaction entre la communauté chypriote et la blogosphère européenne et à réunir physiquement et virtuellement ensemble des blogueurs européens, le hashtag #cy2012eublogs aurait été utilisé pendant la journée dans 695 tweets, toujours selon le « communiqué de presse ».

Selon le regard porté sur l’événement blogueur, le résultat est plus ou moins abouti

Sous l’angle de l’organisation, « techniquement », l’événement « une réunion-dialogue plus qu’une conférence « s’est déroulé avec une globale satisfaction tant pour les bloggeurs (hormis les tables rondes retransmises uniquement via Google+ Hangouts) qu’auprès des représentants officiels chypriotes – « le représentant adjoint de Chypre au Conseil de l’Union européenne, George Zodiates clôture la réunion (..) expose son incompétence dans le domaine du web, annonce qu’il ne connait le mot « blogosphère » que depuis quelques heures : mais toutefois lui-même a pris conscience non seulement de l’officialisation des blogs dans le domaine de l’information, mais aussi de leur importance en tant que média démocratique », selon Au café de l’Europe.

Sous l’angle de la signification, « symboliquement », l’événement est interprété avec une relative confusion dans les médias – la « Famagusta Gazette , «  indique qu’il s’agit de la première réunion officielle de la blogosphère européenne avec une présidence du Conseil de l’UE » – ce qui n’est formellement pas le cas puisque la présidence hongroise avait accrédité des eurobloggeurs à des réunions officielles du Conseil. N’en demeure pas moins que l’événement prouve que l’UE semble consciente de l’importance des médias sociaux et de la montée de l’euro-blogosphère afin de créer une meilleure compréhension de l’UE auprès des citoyens.

Sous l’angle des conclusions, l’événement est étudié avec une unanime réserve :

Dans « Lessons learnt? », Eric tire plusieurs leçons, notamment que « ce ne sera pas suffisant pour rétablir la confiance ; l’UE doit tendre la main aux citoyens et cesser d’utiliser les médias sociaux comme un canal unidirectionnel pour les messages anciens.

Dans « Will the Cyprus blogging event #cy2012eublogs leave a legacy? », Ralf voit certes « le succès en relations publiques » mais attend surtout « des mesures concrètes pour se connecter et interagir avec les citoyens ». D’ailleurs, il souligne que « le programme de la présidence est traditionnel et paternaliste à l’égard de citoyens de l’UE. (…) En bref, les blogueurs doivent être, implicitement, les agents volontaires pour passer le mot sur les bonnes actions au sein de la population ».

Paradoxe d’un événement blogueur inabouti

Finalement, le paradoxe de cet événement bloggeur, c’est qu’il n’a pas donné le sentiment que la présidence chypriote l’ait effectivement vu comme une opportunité pour s’engager davantage dans les médias sociaux. La conversion « sociale » des officiels chypriotes n’a pas eu lieu – au-delà de leurs déclarations d’intention à ne pas négliger pour autant.

Les intentions chypriotes étaient très ambitieuses, mais faute d’une pleine appréhension de la culture du « blogging », l’événement peut soulever de l’incompréhension entre ces mondes et risque de générer en retour de la frustration, voire la crainte d’une instrumentalisation.

PDFBrussels : quel est l’état de la démocratie numérique européenne ?

Pour la 1e édition du #PDFBrussels – le « Personal Democracy Forum » organisé à Bruxelles le 31 mai dernier – les interventions ont gravité notamment autour des enjeux de la démocratie numérique européenne. Les actions de communication des institutions européennes en ligne parviennent-elles à faire émerger une démocratie numérique européenne ? Retour sur les temps forts de la journée sur ce sujet…

Le Parlement européen : l’institution la plus communicante dans les médias sociaux

Stephen Clark, le directeur de la communication web du Parlement européen s’est interrogé sur les transformations introduites par les nouvelles technologies et le web social dans les relations entre élus et citoyens : le web permet-il d’inventer un nouveau modèle de la démocratie représentative ?

Comment dialoguer avec les citoyens à l’âge d’Internet ?

Au-delà de la présence importante des euro-députés (70% sur Facebook et 40% sur Twitter) et du Parlement européen (+ de 370 000 fans et + de 45 000 Followers) dans les médias sociaux – que le lancement de « newshub », un « live news feeds » de l’ensemble de ces contenus devrait amplifier, plusieurs événements confirment que cette présence revêt un caractère éminemment géopolitique :

  • d’une part, 1 000 nouveaux fans venant du Bahreïn ont utilisés la page Facebook pour lancer un appel au soutien du Parlement européen lors du printemps arabe, mobilisant en retour l’institution pour délivrer un message au peuple bahreïni ;
  • d’autre part, 10 000 commentaires en quelques heures au sujet de la répression du Président Assad en Syrie ont interpellé le Parlement européen pour condamner les bains de sang.

Comment représenter les citoyens à l’âge d’Internet ?

L’enjeu de la communication du Parlement européen pour les élections européennes en 2014 ne consistera pas tant à insister sur l’importance du choix avec une campagne top-down comme en 2009 mais à écouter les conversations – encore que l’institution ne soit pas encore équipée pour y parvenir – afin de répondre aux questions des Européens en matière d’affaires européennes.

Au total, le rôle de gatekeeper filtrant les informations pertinentes – traditionnellement détenu par les eurocrates – est-il en train de s’élargir aux internautes ?

Le Conseil de l’Union européenne : l’institution la plus schizophrénique en ligne

Aurélie Valtat, manager de la communication digitale au Conseil reconnaît que la communication numérique est prise en étau entre la volonté d’ouverture et de transparence qui privilégie la mise en ligne au maximum et les demandes des journalistes de limiter la place du web pour leur permettre de mieux valoriser leur propre activité.

Par ailleurs, la communication du Conseil est également prisonnière de la communication des États-membres, qu’il s’agisse des présidences semestrielles qui ne favorisent pas la continuité ou bien de la communication des gouvernements sur les affaires européennes qui n’est pas linéaire d’un État à l’autre.

Plusieurs solutions sont envisagées, comme par exemple la mise en ligne d’un widget sur les activités du Conseil à utiliser grâce à des filtres par langues et par sujets sur les sites des ministères nationaux dans les États-membres ou encore la création d’un portail pérenne pour les présidences.

@lacomeuropeenne je me rends compte que je n’ai pas dit comment – on travaille à l’idée d’un portail pour les présidences #pdfbrussels

— Aurélie Valtat (@avaltat) May 31, 2012

Voir la présentation « Tapping the potential of member states for communication the EU » d’Aurélie Valtat.

La Commission européenne : l’institution la plus hésitante à communiquer via les médias sociaux

Anne Christensen, web editor dans l’équipe médias sociaux de la DG COMM – encore pour quelques jours seulement – s’est exprimée avec une liberté de parole entière sur les enseignements qu’elle retire de sa propre expérience :

Question inaugurale : combien de communicants européens (la DG COMM compte près de 1 000 fonctionnaires) auraient pu être débauchés pour vraiment s’engager dans des conversations multilingues en ligne ?

Malheureusement très peu, entre la quasi impossibilité de changer les budgets et l’outsourcing quasi systématique des ressources ; à ce jour le chef de l’équipe médias sociaux à été nommé dans une autre DG et Anne Christensen est sur le départ, il ne reste quasiment que les stagiaires…

En plus, très peu de fonctionnaires européens sont des professionnels, experts de la communication et encore moins sont désireux de s’exprimer en leur nom en ligne…

Par ailleurs, l’environnement informatique matériel/logiciel de la Commission européenne est préhistorique et la culture de communication est précautionneuse et bureaucratique, privilégiant des campagnes top-down aux messages 100% maîtrisés à toutes démarches d’écoute et de mesure de l’impact des actions.

Pour autant, ce n’est pas parce les changements ne sont pas perceptibles qu’ils n’ont pas lieu pour autant. Au cours des 2 dernières années, plusieurs réalisations sont à noter :

  • des règles d’utilisation des médias sociaux ont été publiées pour les fonctionnaires européens ;
  • un réseau de communicants utilisant les médias sociaux au sein de la Commission a été institué ;
  • des formations auprès des porte-parole et même des Commissaires ont été menées.

Ce qu’il faut retenir des expériences de communication de la Commission européenne dans les médias sociaux :

  • le multilinguisme est bien, bel et bon en théorie mais en pratique ne marche pas vraiment, sinon par la diversité des canaux ;
  • le grand public est bien, bel et bon en théorie mais en pratique, seuls des publics ciblés sont vraiment touchés ;
  • l’enjeu : apprendre à créer et organiser des contenus attractifs en sachant que la décentralisation des messages rend le travail de programmation et de coordination ardu ;
  • la force de la Commission européenne réside dans la multitude de voix qui peuvent s’exprimer.

En conclusion, les succès et les échecs de la communication de la Commission européenne en matière de web social :

  • succès : plus d’une centaine de fonctionnaires européens utilisent au quotidien des médias sociaux pour communiquer sur des sujets et des publics ciblés + les formations aux médias sociaux sont devenus standards dans les formations proposées aux fonctionnaires européens + le Commissaire européen responsable de l’administration interne discute à la révision des règles régissant les fonctionnaires en utilisant le réseau social interne à la Commission ;
  • échecs : l’infrastructure IT de la Commission décourage l’utilisation de nouveau média sociaux + l’organisation de conversations multilingues est difficile est moins porteur de sens + les médias sociaux sont encore un canal en plus des autres missions des communicants.

Voir la présentation « Social Media #wins & #fails – lessons learned for the EC » par Anne Christensen.

Le web social est sans doute le meilleur outil pour transformer la communication de l’UE à condition de résoudre les enjeux politiques et pratiques, internes aux institutions européennes.

Quelles sont les pratiques d’information et de communication dans le web social des acteurs européens ?

Dans le prolongement de deux études régulières portant sur les usages numériques des acteurs bruxellois :

  • 2e « the European Parliament Digital Trends survey » de Fleishman-Hillard Bruxelles réalisée en 2011 auprès d’un échantillon de 120 euro-députés ;
  • 3e « Capital Staffer Index » de Edelman réalisée en 2011 auprès de plus de 500 collaborateurs parlementaires à Washington DC, Bruxelles, Paris, Londres, Berlin, Pékin…

une nouvelle enquête « EU Digital Pulse » réalisée auprès des principaux acteurs européens (eurodéputés, collaborateurs parlementaires, fonctionnaires de la Commission ou d’agences, ONG européennes, journalistes européens…) vient de paraître. Quelles sont les principaux enseignements ?

Pratiques en matière d’information : très forte concentration autour de quelques titres de la presse anglo-saxonne ou spécialisés sur l’UE

Les pratiques des acteurs européens en matière d’information sont particulièrement concentrées autour de 5 sources anglosaxonnes ou spécialisées sur l’UE :

  • la BBC est la source la plus fréquemment citée auprès de tous les acteurs au sein des institutions européennes ;
  • le Financial Times et The Economist sont également très répandus auprès de la plupart des acteurs, en particulier les think tanks, les milieux académiques et les journalistes ;
  • Euractiv et European Voice – deux sources spécialisées sur l’UE – sont également très lus, notamment dans les associations professionnelles et les ONG.

Pratiques en matière d’information dans le web social : très forte utilisation de Wikipedia et Youtube chez l’ensemble des acteurs européens

Deux médias sociaux sont largement utilisés par l’ensemble des acteurs européens :

  • Wikipedia est le plus régulièrement utilisé : 67% des « influenceurs bruxellois » fréquentent la plateforme sur une base quotidienne ou hebdomadaire de même que 61% des eurodéputés ;
  • Youtube est également un réseau très répandu : 67% des eurodéputés et 41% des influenceurs (sur la même base).

La première recommandation de l’enquête porte donc sur une surveillance active et engagée de Wikipedia pour faire en sorte que « son » organisation et « ses » questions de politique clés soient présentés d’une manière qui soient factuellement correct, intéressant et pertinent.

Pratiques en matière de communication dans le web social : très légère distinction entre Twitter, Facebook et LinkedIn chez les acteurs européens

Les usages des principaux réseaux sociaux Twitter, Facebook et Linkedin sont davantage discriminés :

  • les eurodéputés utilisent très fréquemment Facebook (70%) loin devant Twitter (35%) et LinkedIn (20%) ;
  • les influenceurs – en revanche – utilisent moins fréquemment Facebook (39%) et Twitter (23%) mais davantage LinkedIn (35%).

Twitter est un réseau social particulièrement discriminant :

  • c’est le réseau social le plus utilisé par les journalistes et les think tanks ;
  • 60% des eurodéputés nés après 1960 utilisent Twitter fréquemment (quotidienne ou hebdomadaire), contre seulement 5% de ceux nés avant 1950 ;
  • seulement 6% des « communicants » de la Commission et 4% des agences de l’UE utilisent Twitter quotidiennement ou hebdomadairement.

Deux recommandations de l’enquête concluent :

  • d’une part, avec la prééminence de Facebook comme outil de choix des eurodéputés pour communiquer, ce réseau social devrait être davantage privilégié par les autres parties prenantes pour atteindre les eurodéputés en ligne. L’enquête évoque à ce sujet une occasion manquée pour les lobbyistes…
  • d’autre part, quoique l’utilisation de LinkedIn soit faible chez les eurodéputés, ce réseau social est adapté pour cibler les influenceurs bruxellois, en particulier les représentants des associations d’entreprises, d’ONG, de think tanks ainsi que les universitaires et les journalistes.

Ainsi, tandis que les pratiques en matière d’information via les médias traditionnels (anglo-saxon pour la plupart) ou les médias sociaux (Wikipedia tout particulièrement) sont très homogènes, les usages en matière de communication dans le web social des acteurs institutionnels européens sont plus segmentés.