Quelle communication autour de la « Journée européenne d’information sur les antibiotiques » ?

Organisée depuis plusieurs années dans les États membres par le centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies, la Journée européenne d’information sur les antibiotiques a eu lieu le 18 novembre 2009…

Quels objectifs pour les Journées européennes d’information sur les antibiotiques ?

Les objectifs généraux de l’opération visent à :

  • sensibiliser sur le bon usage des antibiotiques afin de promouvoir l’utilisation responsable des antibiotiques ;
  • faire prendre conscience de la menace que constitue la résistance aux antibiotiques en termes de santé publique.

En 2009, les objectifs spécifiques se concentrent sur le rôle des prescripteurs de soins primaires (cf. les médecins généralistes comptent pour 80-90% de toutes les prescriptions d’antibiotiques) dans la promotion du bon usage des antibiotiques, avec une attention particulière sur les infections des voies respiratoires comme le rhume et la grippe.

Quels messages clés destinés au grand public pour la Journée européenne d’information sur les antibiotiques en 2009 ?

Les antibiotiques ne sont pas la solution pour les infections dues à des virus, comme c’est les rhumes ou la grippe. Les antibiotiques sont efficaces uniquement contre les infections bactériennes.

Les antibiotiques doivent être pris de manière responsable, en respectant la posologie. La prise d’antibiotiques à tort ou de manière inappropriée peut permettre aux bactéries de développer des résistances.

La préservation de l’efficacité des antibiotiques est l’affaire de tous. Si nous continuons à consommer des antibiotiques au rythme actuel, l’Europe pourrait connaître un retour à l’ère pré-antibiotique, où la moindre infection bactérienne, pouvait être fatale.

Quels outils de communication auprès du grand public pour la Journée européenne d’information sur les antibiotiques en 2009 ?

Les actions de l’UE réalisées par le centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (ECDC) :

  • Un site dédié à l’opération : www.antibiotic.ecdc.europa.eu ;
  • Une fiche d’information pour le grand public ;
  • Un film institutionnel : 5 minutes sur la menace de la résistance aux antibiotiques et les stratégies de préservation de l’efficacité des antibiotiques pour les générations futures.

Les actions en France réalisées par l’Association française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) :

Pour en savoir plus sur « Comment protéger ses enfants des dangers en ligne en 2023« .

Au-delà, tous les pays européens participent par leur communication au succès de cette journée européenne sur le bon usage des antibiotiques.

Eurobaromètre : quelles leçons après le second référendum irlandais ?

La Commission européenne publie une enquête Eurobaromètre Flash EB Spécial 284 réalisée après le second référendum irlandais sur le traité de Lisbonne en octobre 2009 sur la « façon dont les gens ont voté et pourquoi ».

Principaux objectifs de l’Eurobaromètre sur le second référendum irlandais :

  • comprendre les espoirs et les préoccupations des irlandais ;
  • comprendre les motivations des électeurs dans les deux camps ;
  • évaluer les campagnes rivales du « oui » et du « non » ;
  • explorer les raisons des changements dans les votes par rapport au précédent référendum sur le même sujet tenu en juin 2008.

Principaux résultats de la campagne sur le second référendum irlandais :

  1. Les performances de l’économie irlandaise ont été très importantes pour tous les « électeurs du oui », et notamment pour ceux qui sont passés du « non » au « oui » ou « ne sait pas» à « oui ».
  2. Le changement de soutien des femmes parmi les électeurs a été très significatif : 66% des femmes ont voté « oui » en 2009, comparativement à 44% en 2008. Les campagnes de sensibilisation à l’électorat féminin semblent avoir réussi.
  3. Le niveau accru d’information sur le Traité est remarquable : seulement 4% des électeurs en 2009 ont dit qu’ils manquaient d’information, alors qu’en 2008, le pourcentage était de 22%.
  4. Hormis les femmes, l’augmentation du soutien à la campagne du « oui » a été la plus marquée dans les catégories de personnes qui ont étudié dans l’enseignement supérieur (jusqu’à 24%) et parmi les travailleurs manuels (27%), ces derniers étant les plus sensibles à la crise économique.
  5. La crédibilité de la campagne du « oui » a été améliorée de façon spectaculaire, comme en témoignent les résultats du référendum : 67% des électeurs sont d’avis que la campagne du « oui » avait été la plus efficace en 2009 alors que le même pourcentage pense que la campagne du « non » l’avait été en 2008.

Focus sur l’information des électeurs sur le traité de Lisbonne

Canaux d’information

Les répondants ont utilisé des canaux similaires pour rechercher des informations concernant le Traité en 2008 et 2009 :

La TV était le canal le plus fréquent (61% en 2008 et 65% en 2009) suivie par les journaux (33%, 48%), la radio (25% 39%) et Internet (16%; 13%).

Sources d’information

Dans les deux campagnes, les électeurs dépendaient de sources d’information similaires.

Le gouvernement irlandais fourni l’essentiel des informations pour les deux référendums (54% en 2008 et 37% en 2009). La proportion de répondants qui ont mentionné des partis politiques est resté stable (28% vs 29%). En 2009, des sources informelles telles que la famille et des amis sont devenues plus importantes (34% vs 22%).

Principaux enseignements pour Margot Wallström, vice-président de la Commission européenne, chargée de la communication

Dans un discours à l’Institut irlandais des Affaires européennes, le 17 novembre 2009, la vice-présidente chargée des relations interinstitutionnelles et de la stratégie de communication estime qu’avec les deux référendums irlandais : « il y a un besoin clair pour nous tous de mieux communiquer sur l’Union européenne sur une base constante et pas seulement au moment des élections ou de référendum. Il est essentiel d’impliquer la société civile dans le débat et que les gens comprennent ce que l’UE est et ce qu’elle fait ». Une leçon pour son/sa successeur(e).

Focus sur EU Bookshop, la librairie numérique et gratuite de l’UE

Le portail EU Bookshop permet d’accéder – gratuitement au format PDF ou sur commande pour la version papier – à tous les documents des institutions européennes édités par l’Office des publications de l’Union européenne, soit en 2008, 842 numéros du Journal officiel, 8 446 autres publications distribuées au total à 46,3 millions d’exemplaires.

Les services de « EU Bookshop »

EU Publishing house : la maison d’édition en ligne

OPAC (the OP online public access catalogue) : le coin bibliothèque en ligne

CORDIS : le service communautaire d’information sur la recherche et le développement

EUR-Lex : les informations sur le droit communautaire et la législation de l’UE

TED : les marchés publics européens

EU Directory : l’annuaire officiel des institutions européennes

Les nouveautés 2009 de « EU Bookshop »

Intégralement refondue depuis le 16 octobre 2009 pour constituer la bibliothèque numérique de l’UE, plus de 110 000 publications de l’UE éditées depuis 1952 ont été numérisées, ce qui représente 14 millions de pages PDF optimisées pour le web, progressivement disponibles gratuitement, dans 50 langues. Selon le site, le nombre total de téléchargements de PDF, d’à peine 65 000 en 2008, devrait s’élever à pas moins de 230 000 par mois pour 2009.

Comment inscrire dans la durée la communication européenne : « Pour la diversité. Contre les discriminations. » ?

Alors que depuis plusieurs années la Commission européenne lutte activement « Pour la diversité. Contre les discriminations » – notamment lors de l’Année européenne 2007 de l’égalité des chances pour tous – comment inscrire cette communication européenne dans la durée ?

D’abord, la communication européenne : « Pour la diversité. Contre les discriminations » doit assurer l’actualité de la campagne

Assurer une présence dans l’agenda médiatique de la lutte européenne « Pour la diversité. Contre les discriminations » passe par l’organisation de manifestation ou la publication d’enquête d’opinion…

Organisation par la présidence suédoise et la Commission européenne du troisième sommet de l’égalité, à Stockholm, les 16 et 17 novembre :

  • rassemble environ 300 délégués représentant les États membres, les organisations internationales, les réseaux d’ONG et de partenaires sociaux européens, les médias et les milieux académiques ;
  • prolonge le sommet de Berlin en 2007 correspondant au lancement de l’année européenne de l’égalité des chances pour tous et le sommet de Paris en 2008 correspondant à promouvoir le dialogue, le débat, ainsi que l’échange d’idées et de bonnes pratiques ;
  • traite de la coopération à l’égalité entre les différents acteurs que ce soit au niveau national, régional ou local.

Publication du troisième Eurobaromètre spécial sur les perceptions, les expériences et les attitudes à l’égard de la discrimination en Europe en 2009, le 9 novembre :

  • augmentation de la perception de la discrimination fondée sur l’âge et le handicap ;
  • stabilité du niveau d’information : seulement un Européen sur trois connaît ses droits en cas de discrimination ou de harcèlement ;
  • baisse de confiance à l’égard des gouvernements européens – avec la crise économique et financière – qui risquent de ne plus traiter les questions de discrimination au même niveau de financement et de priorité.

Rapport

Résumé

Fiche France

Ensuite, la communication européenne : « Pour la diversité. Contre les discriminations » doit assurer la maturité de la campagne

Assurer une sensibilisation du public à la lutte européenne « Pour la diversité. Contre les discriminations » passe par la réalisation d’une vaste campagne de communication menée par la DG emploi, affaires sociales et égalité des chances de la Commission européenne et financée par PROGRESS, le programme de l’UE en faveur de l’emploi et de la solidarité sociale…

Objectifs de la campagne :

  • sensibiliser le public à la discrimination et diffuser des informations sur la législation européenne anti-discrimination : ec.europa.eu/antidiscrimination
  • informer et armer la population afin de lutter contre la discrimination au quotidien ;
  • ouvrir le débat sur les questions relatives à la diversité.

Matériel de la campagne :

Leaflets, abordent stéréotypes et comportements tout en fournissant informations et ressources :

  • « Connaissez-vous vos droits ? » : à l’intention des employés ;
  • « Quelle est votre position ? » à l’intention des jeunes ;
  • « L’Europe change » à l’intention des employeurs.

Flyers expliquent la législation contre la discrimination à l’échelle nationale.

Fiches techniques, délivrent informations et conseils aux victimes de discrimination, et épaulent les employeurs dans la lutte contre la discrimination sur le lieu de travail :

  • « Que faire en cas de discrimination ? Guide à l’usage des victimes »
  • « Que peuvent faire les employeurs pour éliminer la discrimination et promouvoir la diversité ? Les étapes indispensables »
  • « Gérer la diversité: les impacts. Les avantages de la diversité »
  • « Je ne fais pas de discrimination, n’est-ce pas? Reconnaître la discrimination »

Affiches, incitent les gens à réfléchir sur leur propre comportement à l’égard d’autrui.

Vidéos, explorent les questions de discrimination et de diversité à travers l’UE.

Cartes postales promotionnelles, sensibilisent aux avantages de la diversité.

Glossaire

Lettre d’information, en quatre langues (cf. Lettre d’information Numéro 2 – Juin 2009)

Publication : « Communiquer sur l’égalité et la non-discrimination dans l’Union européenne – vue d’ensemble sur les actions de l’UE en matière de sensibilisation dans le domaine de la non-discrimination »

Enfin, la communication européenne : « Pour la diversité. Contre les discriminations » doit assurer la pérennité de la campagne

Assurer une existence de la lutte européenne « Pour la diversité. Contre les discriminations » passe par la création d’événements récurrents…

Prolongation de la tournée européenne du car podium

Quoiqu’entre 2004 à 2008, le car podium a sillonné les villes à travers l’UE avec une journée d’activité organisée à chaque arrêt, il conviendrait de poursuivre cette action auprès des citoyens sur les questions de la discrimination et de la diversité.

Création d’une Journée européenne de la diversité

Alors que l’équipe de la campagne « Pour la diversité. Contre les discriminations. » a organisé pour la première fois une « Journée de la Diversité » à Chypre, au Luxembourg, au Portugal et en Suède ; il conviendrait d’élargir cette initiative à l’ensemble des Etats membres.

Ainsi avec une campagne déployée à court, moyen et long terme ; la communication européenne : « Pour la diversité. Contre les discriminations » s’inscrit dans la durée.

Consultation publique de la Commission européenne : comment mettre en pratique l’initiative citoyenne prévue par le traité de Lisbonne ?

En vue de l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne prévue le 1er décembre prochain, la Commission européenne lance une consultation publique sur la manière dont l’initiative populaire devrait fonctionner concrètement…

L’initiative citoyenne : une innovation juridique de démocratie participative

Le traité sur l’Union européenne prévoit à l’article 11, paragraphe 4, que les « citoyens de l’Union, au nombre d’un million au moins, ressortissants d’un nombre significatif d’États membres, peuvent prendre l’initiative d’inviter la Commission, dans le cadre de ses attributions, à soumettre une proposition appropriée sur des questions pour lesquelles ces citoyens considèrent qu’un acte juridique de l’Union est nécessaire aux fins de l’application des traités ».

Avec cette innovation juridique, Margot Wallström, Vice-présidente de la Commission européenne, responsable des relations institutionnelles et de la stratégie de communication estime – lors d’une conférence de presse – que « le traité de Lisbonne donne aux populations le moyen de s’exprimer et d’influer directement sur l’élaboration des politiques européennes ».

Le Livre vert sur l’initiative citoyenne : 10 questions sur les modalités pratiques

Le livre vert publié le 11 novembre soumet à l’opinion publique des questions concrètes sur la meilleure façon de faire fonctionner l’initiative en pratique :

  1. Nombre minimum d’États membres dont les citoyens doivent provenir : un tiers des États membres, « nombre significatif » ?
  2. Nombre minimum de signatures par État membre : 0,2 % de la population totale d’un État membre, « seuil approprié » ?
  3. Admissibilité d’un soutien à une initiative citoyenne : âge minimum identique à l’élection du Parlement européen ?
  4. Forme et libellé d’une initiative citoyenne : « suffisant et adéquat » d’exiger l’objet et les objectifs ?
  5. Exigences concernant la collecte, la vérification et l’authentification des signatures : créer « un ensemble commun d’exigences procédurales », un soutien « par voie électronique » ?
  6. Délai pour la collecte des signatures ?
  7. Enregistrement des initiatives proposées : créer un « système obligatoire d’enregistrement », via un site Internet spécifique ?
  8. Exigences appliquées aux organisateurs : veiller à la transparence en exigeant des organisateurs de « fournir des informations sur l’appui et le financement qu’ils reçoivent » ?
  9. Examen des initiatives citoyennes par la Commission : prévoir « un délai pour l’examen par la Commission » ?
  10. Initiatives sur le même thème : règles pour « empêcher la présentation successive sur le même thème » ?

La prochaine étape après la consultation : la rédaction d’une proposition de règlement

Les contributions déposées au plus tard le 31 janvier 2010 sur le site dédié aux consultations publiques permettront à la Commission européenne – conformément aux dispositions du traité – de soumettre ensuite une proposition de règlement à l’approbation du Parlement européen et du Conseil des ministres.

Il reste à vérifier si la consultation publique sur l’initiative citoyenne soulèvera une participation populaire…