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Les régions, relais identifiés par les Français de la communication européenne

Dans le cadre de la semaine européenne de la démocratie locale, lacomeuropéenne traite des enjeux de la communication européenne à l’échelle locale.

Retour sur une enquête IPSOS réalisée début 2008 sur la connaissance et la perception de l’action de l’Union européenne auprès des Français.

Au moment où démarrent les programmes européens de la période 2007-2013, les principaux enseignements sont que les Français sont mal informés sur les fonds européens mais ils sont conscients de leur impact sur leurs régions.

  • Près de 8 personnes sur 10 considèrent qu’elles sont mal informées sur les aides financières apportées par l’Union européenne en France et dans leur région.
  • Près de 8 personnes sur 10 savent que les régions peuvent bénéficier des fonds européens.
  • Près de la moitié des personnes interrogées pensent que l’appartenance de la France à l’UE a eu plus d’avantages que d’inconvénients pour leur région.

Chaque année, les fonds européens cofinancent un grand nombre de projets. Ainsi, entre 2000 et 2006, l’UE a contribué, pour plus de 20 milliards d’euros, à plus de 250 000 actions en France.

Voir l’étude complète

Sondage : Deux Français sur cinq se sentent vraiment citoyens européens

A l’occasion des Journées civiques européennes, qui se tiennent du 4 au 6 septembre dans le cadre du programme de la PFUE : « Paroles d’Européens ! », un sondage révèle – à lire sur Euractiv.fr – que deux Français sur cinq se sentent vraiment citoyens européens.

Le sentiment de citoyenneté et de proximité à l’égard de l’Europe

Pour 38% des Français, ce sentiment est souvent ou très souvent ressenti ;

Pour 54% des Français, l’euro est ce qui symbolise le mieux l’Europe, devant le drapeau européen (15%) et le Parlement européen (12%) ;

Pour 69% des Français, l’euro est ce qui rapproche le plus les habitants des différents pays de l’UE, devant le marché économique européen (39%) et les valeurs de la démocratie (35%).

La citoyenneté européenne dans sa réalité

L’attachement à l’Europe est aujourd’hui de même ampleur qu’à la veille de l’instauration de la citoyenneté européenne par le traité de Maastricht en 1992. La connaissance des droits des citoyens est lacunaire. Dans Le Monde, la directrice associée à la Sofrès, responsable de l’enquête, Carine Marcé, confirme que les élections européennes restent « très mal identifiées » en France.

Plus de la moitié des sondés (54 %), se sentiraient encore plus Européens s’ils pouvaient voter pour un président de l’UE, ce qui, même après la ratification du traité de Lisbonne, n’est pas envisagé.

Étude sur « Les Français et la citoyenneté européenne », réalisée auprès de 1 000 personnes âgées de plus de 18 ans les 22 et 23 juillet par TNS Sofrès pour le collectif d’associations Civisme et démocratie (Cidem).

PFUE : le sondage de la défiance

Publié aujourd’hui, le baromètre BVA pour Les Échos / France Inter indique que seul un tiers des sondés fait « confiance » au chef de l’État pour obtenir des résultats lors des six mois de présidence :

  • 31 % estiment que le président de la République « pourra faire repartir la construction européenne après le « non » des Irlandais au traité simplifié » ;
  • 27 % pensent que la présidence française peut favoriser la croissance économique en Europe.

Le directeur délégué de BVA, Gaël Sliman conclut sévèrement : « La gauche attaque surtout Nicolas Sarkozy sur les aspects de forme et de communication, or, en réalité, c’est sur les questions de fond qu’il est le plus sévèrement jugé par les Français ».

Comment la Présidence française de l’UE est-elle vue par l’opinion publique ?

Interrogés en janvier 2008 par IFOP pour Touteleurope.fr, comment les Français jugent-ils la PFUE ?

Une PFUE pour la France : 61% des sondés estiment que la PFUE devrait avoir des effets positifs sur l’influence de la France en Europe.

Une PFUE pour l’Europe : 58% des sondés considèrent que la PFUE permettra, au travers de son action, d’augmenter l’efficacité de l’Union européenne, avec notamment la ratification du traité de Lisbonne.

Priorités gouvernementales et attentes de l’opinion française autour de la PFUE

Confrontation entre les priorités gouvernementales de la présidence française de l’UE et les attentes de l’opinion publique en France…

Les priorités gouvernementales de la PFUE

Développement durable et énergie

Engagements précis de lutte contre les gaz à effet de serre et renforcement de la crédibilité de l’UE dans les négociations internationales sur le climat. Objectifs annoncés de renforcement de l’indépendance énergétique et de sécurisation/diversification de l’approvisionnement énergétique.

Immigration

Création d’un « pacte européen sur l’immigration et l’asile » pour affirmer que les Etats membres de l’UE renoncent aux régularisations massives et organisent de concert une immigraiton de travail.

Défense

Relance de l’Europe de la défense et augmentation des budgets européens associés à la rénovation de l’OTAN

PAC

Réforme de la PAC selon les principes suivants : assurer l’indépendance et la sécurité alimentaire de l’Europe, contribuer aux équilibres alimentaires mondiaux, préserver les équilibres des territoires ruraux et participer à la lutte contre les changements climatiques et l’amélioration de l’environnement.

Les thèmes de la PFUE vus par l’opinion

S’agissant des domaines prioritaires pour l’avenir, les personnes sondées par IFOP pour Touteleurope.fr en janvier 2008 ne valident pas toutes les priorités de la présidence française : l’énergie, l’Europe de la défense, la réforme de la PAC recueillent pour leur part moins de 10% des choix. En revanche, l’environnement et le développement durable (27%) sont identifiés par les Français comme des priorités.

Par ailleurs, selon l’Eurobaromètre n°68, les Français estiment que les enjeux liés à l’environnement, à la recherche scientifique et à l’immigration doivent être traités de préférence au niveau de l’UE et non des Etats membres.

Ainsi, gouvernement et citoyens ne partagent pas tous les enjeux à l’agenda de la PFUE…