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Education civique : lutter contre la méconnaissance de l’UE dès le plus jeune âge

La méconnaissance de l’Union européenne doit se traiter – très en amont – lors de l’apprentissage de la citoyenneté à l’école. Voici un panorama des sites Internet, supports et soutiens pour enseigner l’Europe aux enfants…

Europago : un site réalisé par la Commission européenne pour « apprendre l’Europe en s’amusant »

Différents jeux interactifs permettent de mieux connaître les institutions et les politiques communautaires. La création de même que les technologies utilisées mériteraient un léger rafraichissement.

Les petits citoyens : un site d’éducation civique pour les enfants de 7 à 11 ans

Un Espace de découverte sur l’Europe proposait des présentations par État membres.

Touteleurope« La clé de l’Europe »pour tout public à partir de 12 ans 

Une présentation de l’essentiel de la construction européenne et de ses réalisations proposait :

  • Des réponses aux questions et réflexions fréquemment entendues sur l’Europe ;
  • Description de la construction européenne et de ses actions.

FranceTVéducation : une animation dédié à l’Europe

Des présentations adaptées pour les enfants de 7 à 11 ans et des ressources pédagogiques pour les enseignants, un glossaire et un quiz en partenariat avec le Ministère délégué aux affaires européennes font de cette animation une belle présentation de la construction de l’UE ainsi que de ses rouages pour un jeune public.

Programmes communautaires en faveur de la jeunesse

De nombreux programmes communautaires existent en faveur des jeunes. Ces programmes visent tous à favoriser la mobilité des jeunes et construire une identité proprement européenne. Découvrez le panorama de ces programmes…

En terme d’apprentissage professionnel : Programme Leonardo da Vinci : programme de formation professionnelle axé sur la mobilité. Ce programme offre des opportunités de formation et de stages à l’étranger. Les bourses qui l’accompagnent sont plus élevées que celles consacrées au programme Erasmus et permettent à des jeunes de milieu modeste de vivre à l’étranger. Ce programme se développe : 1 600 personnes touchées en 2005, il pourrait concerner potentiellement 4 000 jeunes actifs sur la période 2007-2013.

En terme d’apprentissage « non formel » (en dehors du cadre scolaire) : Programme « Jeunesse en action » qui a pour objectif de promouvoir la citoyenneté active des jeunes, de soutenir les actions de jeunes et de favoriser la coopération européenne en matière de politique de jeunesse. Il regroupe des rencontres de groupes de jeunes, le service volontaire européen et des initiatives de groupes de jeunes. 7515 jeunes Français ont bénéficié de ce programme en 2005.

En termes d’éducation et de formation : le Programme Socrates cherche à renforcer la dimension européenne à tous les niveaux et réaliser une pleine égalité des chances, améliorer la connaissance des langues de l’Union européenne et promouvoir la coopération et la mobilité par le biais d’échanges. L’action « Comenius » est destinée en particulier au niveau scolaire et secondaire. l’action « Erasmus » – la plus connue s’adresse aux étudiants.

Cette nouvelle stratégie de l’Union européenne axée sur la jeunesse a notamment été formalisée en 2005 dans la Communication de la Commission « Répondre aux préoccupations des jeunes Européens visant à mettre en œuvre le Pacte européen pour la jeunesse et la promotion de la citoyenneté active.

Proposition pour relancer la communication européenne auprès des étudiants

L’Union européenne a fêté en 2007 les 20 ans du programme européen d’échanges universitaires. Erasmus a déjà permis à près d’1 million et demi de jeunes Européens et, parmi eux, 217 000 Français d’étudier à l’étranger.

Quelle stratégie de communication faut-il privilégier pour que le programme Erasmus reste le plus connu et le plus apprécié des programmes communautaires ?

Schématiquement, aujourd’hui, les actions permettent de viser 2 types de cibles avec 3 outils différents :

  • la cible des établissements d’enseignement supérieur via une agence nationale¤ chargée de relayer l’information. En France, depuis 1994, l’Agence Europe Education Formation, située à Bordeaux et composée de 70 personnes, exerce cette mission auprès des établissements d’enseignement supérieur.
  • la cible des étudiants via les plates-formes d’information : à savoir, le Centre d’Information sur l’Europe (Paris & Marseille), Eurodesk, les Centres de documentation européenne dans les universités, les Euro Info Centres, les Maisons de l’Europe…
  • la communication sur le web via un site Internet géré par la Commission européenne : le portail pilote européen de la jeunesse PLOTEUS

Le bilan de toutes ces actions :

  • de nombreux émetteurs publics et privés, qui coordonnent insuffisamment leurs actions ;
  • beaucoup d’information peu organisée est disponible pour les étudiants ;
  • le hors média est insuffisant pour créer le contact.

La proposition pour professionnaliser la communication européenne auprès des étudiants : s’inspirer des pratiques de « relations écoles » des grandes entreprises.

Afin de communiquer sur les campus, les grandes entreprises envoient leurs collaborateurs, diplômés de l’école ou l’université visé, afin de rencontrer les étudiants et de présenter les opportunités professionnelles de l’entreprise.

En s’inspirant de cette pratique, l’UE devrait organiser un réseau de « campus managers », chargés de coordonner les actions menées et les supports diffusés. Ces campus managers seraient également chargés d’envoyer des « campus ambassadors », des jeunes diplômés de l’école ou l’université visité, ayant bénéficié du programme Erasmus.

Cette stratégie permettrait de renforcer la qualité de l’information transmise à un public davantage ciblé. Par ailleurs, une véritable évaluation de l’activité des campus managers et ambassadors pourraient être menée.

¤ Il s’agit d’un groupement d’intérêt public placé sous la double tutelle du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et du ministère du Travail, des relations sociales et de la solidarité.

Le programme Erasmus fête ses 20 ans avec une expo photo à Paris

Depuis son entrée en vigueur, en 1987, le programme Erasmus a fait voyager près d’un million et demi de jeunes Européens et, parmi eux, 217 000 Français. La France arrive en peloton de tête des pays les plus appréciés par les étudiants européens avec l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni. A ce jour, 31 pays participent au programme, impliquant 90% des universités européennes.

Le programme Erasmus, (cf. Erasme de Rotterdam (1466-1536), le grand humaniste et théologien néerlandais, enseigna à Paris (France), à Louvain (Belgique) et à Cambridge (Royaume-Uni), trois centres historiques de l’enseignement européen) a facilité l’intégration sociale et culturelle des citoyens communautaires. Il s’agit probablement du programme de la Commission européenne le plus connu par les Européens et les jeunes en particulier.

En 20 ans, c’est une nouvelle génération polyglotte et multiculturelle, germe de l’identité européenne qui a émergé. La curiosité, la découverte de « l’autre » et les atouts qu’assure cette expérience sur le plan professionnel, sont les principales motivations des 15.000 étudiants qui chaque année acceptent le challenge de cette expérience.

Internet, premier média d’information chez les jeunes

Selon le site d’information sur les questions européennes, Touteleurope : Internet est devenu le premier média d’information chez les jeunes. Si la télévision est toujours le premier média d’information sur l’Europe pour 55 % des Français, elle est dépassée par Internet pour la première fois chez les 15-24 ans qui le choisissent en priorité à 59 %.