La communication européenne suppose le multilinguisme

L’Union européenne est composée de 27 États membres, qui s’expriment au travers de 23 langues officielles sans compter la multitude des autres langues régionales et locales. En effet, les 492 millions d’Européens ont des origines ethniques et linguistiques très diverses, que 2008, Année européenne du dialogue interculturel illustrera.

Au sein des institutions communautaires et du Parlement européen en particulier, la préservation de la diversité linguistique de l’UE constitue un grand défi. L’UE est une « démocratie multiculturelle et multilingue » et ses institutions doivent pouvoir fonctionner dans le respect des valeurs européennes que sont l’égalité et la transparence.

Voici quelques chiffres sur les bénéfices et les coûts du multilinguisme au sien des institutions communautaires :

  • le coût total de la traduction (texte écrit) et de l’interprétation (à l’oral) dans toutes les institutions de l’UE en 2005 représentait 1 % du budget général de l’UE (environ 1,123 milliards d’euros, soit moins de 2,3 € par citoyen par an) ;
  • les dépenses liées au multilinguisme représentent plus d’un tiers des dépenses totales du Parlement ;
  • le PE a traduit 673 000 pages au cours du premier semestre de 2007 (dont 165 000 en traduction externe) ;
  • depuis 2005, le Parlement européen traduit plus d’un million de pages par an ;
  • en moyenne, le système européen nécessite plus de 2000 traducteurs et 80 interprètes par jour.

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