Après les Sénateurs, les députés viennent d’approuver les crédits de la prochaine présidence française de l’UE, s’élevant à 190 millions d’euros, un record historique.
Les dépenses seront « regroupées en trois actions » :
- 90 millions pour les manifestations « obligatoires et traditionnelles » (deux Conseils européens, neuf sommets avec les pays tiers, 35 conseils formels) ;
- 80 millions pour les réunions « à l’initiative propre de la France » (une vingtaine de réunions informelles en France) ;
- 20 millions pour les « activités interministérielles » (communication, internet…).
La France présidera pour la 12è fois l’Union européenne et sera probablement la dernière à le faire sous cette forme.
Le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, a déclaré que « le succès d’une présidence se mesure à la qualité de son organisation ». La France se donne ouvertement comme objectif de « faire rayonner son image ».
La députée Nicole Ameline, rapporteur du budget, a souhaité que le gouvernement se montre « disponible » à l’égard du Parlement Européen, préconisant un « effort de communication ».