Dans une tribune dans Le Figaro, Raphaël Wintrebert, sociologue, se propose de mesurer le bonheur. A partir de ses critères de mesure du bonheur, il est possible d’en faire une lecture orientée sur l’European way of life de l’UE que nous tentions de définir. De ce point de vue, sa contribution s’inscrirait alors dans une vaste réflexion sur une communication sur les valeurs de l’UE.
Partant du constat que « les gens sont nettement plus heureux dans les pays plus riches, sécuritaires, libres, égaux et tolérants », il dégage les 4 principales valeurs sur lesquelles reposeraient le bonheur.
- La richesse : tant le pouvoir d’achat (sur le court terme) que le patrimoine (sur le plus long terme).
- La liberté : d’expression, de déplacement, d’entreprise et de culte.
- La sûreté : la sécurité physique/la santé, la sécurité légale (le droit), la sécurité professionnelle
- La solidarité : la confiance dans la famille, la participation à la vie sociale, la perception de l’équité, notamment dans l’éducation et la tolérance.
Lorsque tous ces éléments sont satisfaits – et l’on peut y voir tous les domaines de l’intervention publique – alors le bonheur peut être mesuré et comparé.
A titre d’exemple, le Canada se dote d’outils de mesure du bonheur s’appuyant sur les critères suivants : le niveau de vie, la santé, l’organisation du temps, l’éducation, la vitalité communautaire, la protection de l’environnement et la gouvernance.
A quand une campagne de communication de l’Europe sur ces valeurs, sources de bonheur ?