Réflexions sur la culture de communication de l’Union européenne

A l’occasion de l’alerte nucléaire lancée par la Commission européenne après un incident en Slovénie, un choc des pratiques en matière de communication se dessine…

Après la catastrophe de la centrale soviétique de Tchernobyl, l’UE a crée, en 1987, le système d’alerte Ecurie (European Community Urgent Radiological Information Exchange). Chaque Etat membre peut ainsi communiquer aux membres du réseau en cas « d’accident nucléaire majeur ou d’urgence radioactive ».

Selon le porte-parole de la Commission chargé de l’énergie, l’Espagnol Ferran Tarradellas, Ecurie est fréquemment utilisé mais – comme l’indique Le Monde – « il est très rare que Bruxelles juge que l’incident vaille la peine d’être rendu public ».

Souhaitant rompre avec cette culture du silence en revendiquant une nouvelle « culture de communication en matière nucléaire », impulsée par le Commissaire à l’énergie Andris Piebalgs, la Commission européenne a diffusé auprès des médias un message d’alerte nucléaire, mercredi 4 juin, après un incident survenu dans la centrale de Krsko, en Slovénie.

L’esprit de transparence qui anime cette nouvelle pratique de communication n’a pas été sans soulevé des réactions mettant en cause son sens des responsabilités (« aurait-elle sur-réagis ? »). Pour, Ferran Tarradellas, porte-parole de la Commission, « je préfère être accusé d’être trop transparent »…

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