Que fait l’UE pour adapter sa communication à l’Internet mobile ?

Alors que plusieurs études récentes confirment la percée de l’Internet mobile– l’UE tarde à s’adapter aux usages des « mobinautes »…

Quid des équipements en Internet mobile ?

En matière de prospective, les tendances sont particulièrement marquées vers une massification de l’Internet mobile :

  • les smartphones devraient dépasser les PC dès 2012 dans le monde selon Morgan Stanley ;
  • les abonnements à la troisième génération de téléphonie mobile devraient atteindre 3,4 milliards en 2015 dans le monde selon Ericsson.

Dès à présent, l’Eurobaromètre spécial 335 publié en octobre 2010 : « Étude sur les communications électroniques auprès des ménages » révèle que 33% des utilisateurs de la téléphonie mobile dans l’UE peuvent aujourd’hui accéder à Internet pour regarder, écouter/télécharger des contenus et envoyer/recevoir des e-mails – « le nombre d’abonnements mobiles à Internet étant le même dans les pays UE15 et les pays NEM12 ».

Quid des usages « mobinautes » ?

Selon l’étude « Ipsos Profiling 2010 » publié en septembre 2010, 25% des internautes français sont des mobinautes (46% par navigateur et 26% par des applications) :

  • profil : plus assidus sur le média (multi-quotidiens), ils sont jeunes (moins de 35 ans) et urbains;
  • usages : 10% déclarent télécharger des applications gratuites chaque mois sur leur téléphone portable pour le divertissement et le service, avec 44% pour de l’actualité générale.

En 2014, ce seront 18 millions de Français, qui possèderont un forfait Internet mobile, soit plus d’un Français sur quatre selon l’étude de PricewaterhouseCoopers « Global Entertainment & Media Outlook 2010-2014 ».

Quid de l’UE sur l’Internet mobile ?

Un rapide tour d’horizon permet de constater pour le moment :

  • pas de version mobile visible depuis le portail Europa, test confirmé avec un smartphone. Le site « Europe Direct » permettant de poser directement des questions par téléphone ou e-mail pourrait servir de précurseur.
  • ni application iPhone ou iPap (sauf des projets privés et payant : un petit guide de l’UE, un recueil des traités), ni application Android (sauf un projet privé « EUNA » pour les hymnes nationaux) ;
  • une version mobile de l’EU calendar (aujourd’hui offline) ainsi que du site des Relations extérieures de l’UE.
  • UPDATE : une application Itunes de l’espace presse de l’UE est disponible

Ainsi, alors que l’Internet mobile se développe à grand pas, l’UE doit accélérer son adaptation à ces nouveaux formats et usages.

Une réflexion sur « Que fait l’UE pour adapter sa communication à l’Internet mobile ? »

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