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Élections européennes : comment expliquer la divine surprise de la participation ?

Dans l’ensemble, le taux de participation a augmenté de 8 points dans l’UE, le plus élevé depuis 1994, soit davantage que la plupart des élections législatives nationales et alors qu’un seul pays organisait un scrutin national en même temps. Cette victoire contre l’abstention qu’aucun sondage n’avait vu venir nécessite d’y trouver des éléments d’explication. Quelles les mauvaises et les bonnes raisons de la hausse significative de la participation électorale ?

Les mauvaises raisons qu’on aimerait pourtant vraies

La première raison à laquelle on aimerait forcément croire serait de penser que l’intérêt intrinsèque pour l’Europe – que les Eurobaromètres ont plutôt bien mesurés avec une hausse récente mais marquée de la confiance dans l’UE – justifierait en soi la hausse de la participation. Néanmoins, il est à craindre que ni les campagnes des partis nationaux, ni les programmes spécifiquement, ni les Spitzenkandidaten des partis européens ne sont parvenus à vraiment faire la différence auprès des électeurs européens.

La seconde raison à laquelle les institutions européennes aimeraient nous faire croire, considère du point de vue de la Commission européenne que le travail de personnalisation et de politisation renforcées aurait porté la vague tandis que du point de vue du Parlement européen il s’agirait de la campagne reposant sur une communication émotionnelle avec une vidéo forte et une démarche de mobilisation de pas moins de 25 000 volontaires « helpers ». Tous ces efforts ont évidemment contribué aux résultats des élections européennes sans néanmoins permettre d’affirmer qu’eux seuls en sont la cause sûre et certaine.

Les bonnes raisons qu’on trouverait plus justes

Une continentalisation des « agendas » 

Au cours des dernières années, les sujets qui ont été à l’agenda médiatique et dans les esprits ont davantage porté sur des enjeux européens (quel que soient les jugements personnels) qu’il s’agisse de l’effet des crises : euro, Trump, Brexit et migrants – fort bien analysé par Luuk van Middelaar dans « Quand l’Europe improvise » – ou encore de la prééminence d’enjeux paneuropéens de plus en plus sensibles dans le quotidien des Européens : environnement, immigration-terrorisme, sécurité, numérique, commerce international… sans même parler du sujet de la place de l’Europe dans le monde qui redimmensionne d’emblée l’importance quasi géopolitique du scrutin par rapport aux enjeux globaux et planétaires.

Autrement dit, le poids des événements, la pression des crises et la place de l’Europe dans le monde ont contribué à former la première véritable émergence d’une sphère publique européenne grand public autour de thèmes communs où les élections européennes ont généré une forte augmentation de l’intérêt, de l’engagement et donc de la participation des citoyens.

Une polarisation du scrutin

Les électeurs se sont portés sur les listes qui se positionnaient clairement sur des enjeux européens : pour ou contre certaines orientations politiques en Europe et non plus de manière caricaturale pour ou contre l’UE. Au sein des forces qui progressent, comme les Verts ou les Libéraux, la nuance ou la mesure dans leur posture en matière européenne est moindre que dans les familles politiques traditionnelles qui rassemblaient au moins 50 nuances de soutien différent à la construction européenne.

Du coup, les résultats du scrutin se traduisent d’abord par une représentativité renforcée plus pluraliste et moderne dans la composition du Parlement européen au sens où les groupes politiques seront plus réduits et au moins aussi nombreux, et donc ensuite, sans doute, par une imprévisibilité accrue des votes, qui se feront encore plus qu’hier sur la base de majorité d’idées et de coalitions ad hoc. Bref, une promesse d’incarnation des choix beaucoup plus fertiles avec davantage d’acteurs et d’histoires à raconter.

Les résultats du scrutin de 2019 traduisent un renforcement du rôle de Parlement afin de dessiner des majorités (en l’occurrence à plus des deux tiers pro-européennes) face à des oppositions plus visibles et mieux incarnées tandis que le rôle traditionnel dévolu au Parlement européen correspondait à une institution « en dialogue » avec le Conseil et la Commission dans le triangle institutionnel de l’UE.

Une européanisation de la politique

La hausse de la participation traduit un mouvement dans les opinions publiques européennes d’européanisation de la politique que l’UE soit perçue comme la solution à des problèmes difficiles à résoudre à l’échelle nationale : protection des libertés, modèle économique pour un avenir plus vert, équitable et inclusif ; intérêts et valeurs de l’Europe dans le monde… ou l’inverse est tout aussi exact d’ailleurs.

Le regain des électeurs européens ne doit pas pour autant être sur-interprété. Il serait inexact d’en déduire que les citoyens ont délivré un blanc-seing au « business as usual » de la vie politique parlementaire européenne. Au contraire, l’exigence de participation, d’accountability devraient être renforcée au cours de la prochaine mandature. Les Européens semblent ouvert à l’idée de confier plus de compétences à l’UE : protection de l’environnement et lutte contre le changement climatique, politique étrangère et défense… L’Union doit s’en saisir pour relancer le projet européen et faire face à de nouveaux défis tant internes qu’externes sous le regard d’électeurs qui seront également au moins aussi soucieux du bilan législatif acquis.

Au total, les lauriers du succès de la hausse de la participation électorale ne sauraient être tressés à la gloire des formes anciennes de la parlementarisation progressive de l’Union européenne, mais bien davantage comme une pierre blanche vers une européanisation de la politique.

Comment rendre l’UE plus visible dans les journaux télévisés ?

« Anti-télévisuel » ! C’est la principale raison de la très faible visibilité des enjeux politiques européens dans les sujets quotidiens des journaux télévisés, selon l’enquête menée par Rémy Broc et Théo Verdier pour la Fondation Jean Jaurès. Comment assurer une meilleure présence de l’Union européenne dans le traitement de l’actualité européenne des journaux télévisés ?

Incarner pour focaliser sur la politique européenne à la télévision

Face à la quasi absence de l’actualité européenne, le contre-exemple de la sur-représentation des États-Unis « prouve que les journaux télévisés sont en mesure de traiter massivement une actualité à la fois éloignée des citoyens français et relative à un système politique étranger ». D’où vient ce miracle ? De la capacité du président américain à incarner son pays et ses politiques.

« L’absence de figures médiatiques représentatives de l’Union apparaît en effet constituer pour les rédactions un des facteurs majeurs de la faible représentation de la politique communautaire dans les journaux télévisés. »

Par conséquent, pour apparaître à la télévision, l’Union européenne doit combler sa carence existentielle et offrir une incarnation de premier plan. Un « président de l’Europe » apparaît d’un point de vue cathodique comme la priorité impérative de l’Union européenne, LA condition sine qua non d’un traitement renforcé des enjeux européens par les journaux télévisés. Peut-on se mettre à rêver ?

Raconter pour fédérer autour des politiques européennes à la télévision

Face aux défis des journaux télévisés généralistes et populaires, confrontés à la concurrence pour l’attention née de la diversification des sources d’information, au désintérêt du public pour les sujets institutionnels et aux méconnaissances des téléspectateurs, l’équation de l’audience se résout en construisant des narrations didactiques qui fédère le plus grand nombre de gens.

« L’actualité de l’Union européenne sous sa forme actuelle apparaît inadaptée aux exigences de l’information télévisée (…) les journaux télévisés ne parviennent pas à présenter à leurs téléspectateurs une juste représentation de la vie politique et de l’action de l’Union européenne. »

Aussi, les efforts de la communication de l’Union européenne auprès des rédactions doivent clairement s’intensifier pour améliorer la couverture paneuropéenne des politiques publiques européenne autour des bénéfices, des résultats, en dehors de Bruxelles, sur le terrain, avec des illustrations concrètes, des exemples accessibles, des récits du quotidien. En clair, les « success stories » racontés par l’UE doivent être d’abord pitchés aux médias audiovisuels.

Faciliter la couverture des actualités européennes

Sujet plus technique, mais fondamental, la question des moyens doit être abordée de front. « Entre la couverture de l’actualité des institutions européennes à Bruxelles et à Strasbourg et les prises de position nationales des États membres, le cadre de la vie politique de l’Union européenne impose aux rédactions d’importantes contraintes sur le plan de la logistique et de la gestion des expertises dans l’organisation de leurs équipes ».

« La couverture de l’actualité européenne demande des moyens conséquents, afin de mobiliser au bon moment et au bon endroit les expertises permettant de « dépasser la scénographie nationale ». »

« En ce sens, l’Union européenne pourrait se poser la question d’un soutien au réseau international des chaînes, dont le modèle économique a minima, reposant sur un réseau de « fixeurs » et de correspondants en free-lance, semble compliquer la couverture approfondie de l’actualité du continent, en dehors de nos voisins directs. »

Décloisonner l’information européenne dans les lignes éditoriales

A plus long terme, la couverture de la politique européenne dans les sujets des journaux télévisés ne passera que par une meilleure organisation des rédactions offrant une place de premier plan aux journalistes, spécialistes des enjeux européens pour insuffler des angles et opérer la transition vers une couverture accrue de la politique européenne.

« A moyens constants, la revalorisation des enjeux européens et de ceux qui les portent dans les rédactions dépasse les seuls journaux télévisés (…) et tiendra à l’engagement éditorial des chaînes dans leur ensemble. »

Au total, les solutions pour répondre au défi majeur de l’actualité européenne à la télévision appartiennent autant aux rédactions, sans n’être qu’une question de moyens, qu’à l’Union européenne, en présumant une volonté ferme de sortir d’une communication pour happy fews.

Quelle narration pour l’Europe ?

Que donne la vision de l’Europe d’étudiants en journalisme analysant les discours des médias sur l’UE et discutant de l’avenir de la communication européenne, selon Michelangelo Conoscenti dans « Europe with a view: how a media discourse analysis understand and narrate (another?) Union » ?

Principal thème de la narration de l’Europe : l’asymétrie

La narration de l’Europe, dans les médias, permet de faire émerger plusieurs récits de l’Europe sous l’angle a) économique ; b) des valeurs ; c) des visions. Un thème principal transversal apparaît : l’asymétrie.

a) Au-delà de la crise économique, l’asymétrie se raconte sous l’angle économique par la répartition asymétrique de la richesse en Europe. Alors que l’UE devrait générer de meilleures conditions pour tous ses citoyens avec une amélioration vers des normes plus élevées, l’UE est perçue comme destructrice de ses valeurs fondatrices et de son bien-être au nom de la compétitivité.

b) L’asymétrie des valeurs se retrouve le long d’un axe Nord-Sud, notamment sur les questions de corruption, de primauté du droit et d’évasion ou sur les rôles de la famille et des amis. L’UE est pragmatiquement acceptée comme une expérience en cours où il est normal d’avoir des approches différentes pour la résolution de problèmes, mais seulement lorsque l’on est habitué à la différence et à « négocier » des vues différentes et des façons de résoudre les problèmes.

c) Le dernier récit de l’UE concerne les effets de la crise économique qui se traduisent par la montée de deux sentiments d’asymétrie : l’égoïsme et le nationalisme, jugés responsables de générer soit un sentiment anti-européen, soit nationaliste, que ce soit sous la forme de mouvements anti-euro ou de partis xénophobes. La « peur de l’autre » se manifeste notamment avec les immigrants et demandeurs d’asile, un exemple de l’incapacité de l’Union européenne à proposer une réponse spécifique au problème.

Défauts de la narration de l’Europe 

L’Europe n’est pas un sujet populaire, surtout quand la politique est concernée.

Un autre élément clé est le long processus d’approbation des directives et règlements, considéré non seulement comme difficile à rapporter, mais comme un véritable obstacle à la communication d’une image dynamique de l’Europe.

Puisque les politiques de l’UE ne se vendent pas bien, les journalistes ont tendance à se concentrer sur les aspects négatifs, car considérés comme ayant une certaine valeur.

La conséquence immédiate est que les partis anti-européens / eurosceptiques utilisent ce genre d’infos comme caisse de résonance pour leur agenda politique. Cette attitude se combine avec une tendance à trouver un ennemi « extérieur » qui est facilement identifié avec l’Europe, favorisant ainsi les sentiments nationalistes principalement basée sur la peur.

Le pire effet de cette trajectoire négative est le manque de vision à long terme sacrifié au nom des intérêts nationaux Ainsi, la peur est l’émotion qui domine et l’Union se transforme en un bouc émissaire parfait : l’EU-rope ou l’« UE-corde ».

Possibles solutions pour la narration de l’Europe

Les éléments et les résultats positifs de l’UE ne sont pas considérés comme des nouvelles importantes. Pourtant les avantages d’une Europe unie sont nombreux : la possibilité de voyager librement, sans les questions des visas, l’union monétaire, la sécurité alimentaire et un ensemble commun de valeurs démocratiques.

L’une des solutions possibles pour éviter le manque de communication de l’Europe serait d’accorder une grande importance à la liberté de voyager combinée avec la révolution numérique. La combinaison permettrait une meilleure communication directe et une possibilité de partager… même si le principal défaut serait de se limiter aux « gens qui sont comme vous ».

En raison de la perception différente des questions européennes en fonction du niveau d’éducation et de classe sociale, la diffusion d’une information de qualité auprès de tous les publics est une préoccupation essentielle. Et pour cela, l’information européenne doit développer une dimension locale de proximité, à l’instar paradoxalement de ce que les mouvements nationalistes ont su faire pour gagner le consensus parce qu’ils ont été capables de traiter les questions locales de manière familière et accessible.

Stratégie d’influence de la façon dont l’information est reçue, interprétée et relayée par les journalistes

Les « spin doctors » travaillent non seulement le récit, mais aussi le libellé, afin d’obtenir des « sound bites » et des slogans qui sont « acceptables » pour les journalistes qui vont les adopter / adapter et les faire couramment utilisés.

Une nouvelle langue, qui s’ajoute, et non pas se soustrait à nos propres expériences nationales doit être créée pour narrer le récit de l’Union européenne, concerné par le « ici, maintenant et demain ».

Tout comme il est possible d’observer un arc en ciel après la tempête, l’Europe pourrait être cet endroit et ce moment.

Pourquoi la « comm » l’a emporté partout sur l’info, sauf pour l’Europe ?

Alors que la distinction entre information et communication tend – malheureusement – à se dissiper en ligne avec le développement du « online advertising » ou du « brand content », qu’en est-il de l’information et de la communication européennes ?

La thèse des journalistes : « la comm » prend le pas sur l’information

La sortie récente du « Dictionnaire amoureux du journalisme » est l’occasion pour son auteur, Serge July – l’ancien patron de Libération – de revenir sur les tendances de fond entre information et communication.

Ce qui me frappe le plus dans le domaine médiatique, c’est que la communication l’a emporté sur l’information. Elle est partout. A partir des années 70, toute la société s’est mise à faire de la com. Pas un secteur n’y échappe. Toute information ou presque a été prédigérée, et elle nous arrive souvent enveloppée d’une gangue communicationnelle. Tout travail journalistique doit commencer par enlever cette gangue. C’est une des questions majeures de l’information aujourd’hui.

En surface, c’est vrai pour l’Europe. La communication européenne semble de plus en plus s’immiscer partout dans l’UE, du storytelling dans les discours des responsables politiques européens, des « éléments de langage » dans les mots des communiqués de presse, des anciens journalistes comme porte-parole des institutions européennes, du média training pour les Commissaires et des « narrative policies » dans les politiques publiques européennes…

L’anti-thèse des communicants : « l’info » en temps réel et en ligne est partout

Pour l’expert en communication publique, Philippe Heymann, la chose n’est peut-être pas aussi entendue :

« avec l’accélération de l’info, l’info en temps réel, le Digital, la concurrence croissante entre les media, les difficultés de la presse et ses réductions d’effectifs, la donne est en train de changer… et pas forcément en bien ! Car, il faut bien le reconnaître, les journalistes ont de moins en moins le temps et la possibilité de décoder les infos qu’ils reçoivent, « d’enlever cette gangue ». »

Autrement dit, face au flux de l’information de plus en plus continu sans toujours être vérifié et sans le recul nécessaire, la communication européenne – lorsqu’elle provient d’institutions publiques qui ne sont ni partiales ni politiciennes – peut donner profondeur et hauteur aux citoyens.

Mais justement, là où devrait « triompher » la communication européenne sur l’information européenne, tant pour des raisons de moyens techniques et pratiques que de contrepoids démocratiques, il n’en est rien, car au fond la communication de l’UE demeure inutilement technique et ennuyeuse.

Au total, partout la « comm » a pris le dessus sur l’information ; et ce qui apparaît d’emblée comme un échec pour la communication de l’UE représente en fait une chance face à la faillite du flux continu de l’info.

Comment améliorer la mission de communication européenne confiée aux communicateurs publics ?

C’est à l’occasion d’« Europcom », le 1er colloque européen sur la communication publique en Europe et sur l’Europe qui se propose de réunir, du 12 octobre au 14 octobre à Bruxelles, 400 communicants publics de toutes les institutions et services publics des différents niveaux de pouvoirs des 27 États-membres de l’UE que parmi les enjeux de la communication publique en Europe sera abordée la « communication européenne de proximité à niveaux multiples »…

Les enjeux d’une « communication européenne de proximité à niveaux multiples »

Alors que le rôle de pédagogie et de lisibilité de l’action publique des communicants publics s’exerce aussi pour ce qui concerne l’Europe, que seraient les savoir-faire, les pratiques et les outils pour réussir une communication européenne de proximité à niveaux multiples plus accessible aux citoyens européens ?

Quelles réponses apportées aux communicateurs publics en vue de stimuler la professionnalisation, l’échange de connaissances et la mise en réseau de ces spécialistes chargés aux différents niveaux de pouvoir (du local à l’européen) de l’information et de la communication sur l’Europe ?

Enjeu n°1 : « Europe going local » : une communication européenne décentralisée

Sujet de la 1e table ronde : « sans une approche délibérément décentralisée de la communication de l’Union dans les États et leurs territoires, sans une déclinaison régionale et locale de la communication européenne adaptée aux réalités territoriales et sans l’engagement des acteurs institutionnels pour animer de façon permanente le débat européen dans les villes et régions européennes et rendre compte des décisions prises au niveau communautaire, la conquête des opinions publiques restera en panne ou incomplète ».

Quelles expériences de collaboration réalisées entre collectivités locales ou gouvernements et institutions européennes ?

Enjeu n°2 : « Stories from Europe » : une communication européenne racontée

Sujet de la 2e table ronde : « comme toute entreprise privée ou institution publique aujourd’hui, l’’Europe n’échappe pas au storytelling. Pour intéresser le citoyen il faut lui raconter une histoire. Cela est d’autant plus important que l »Europe est souvent perçue soit comme une institution technocratique réglementaire soit comme une source de financement de projet dans le cadre des fonds structurels ou des programmes européens ».

Quelles histoires raconter sur l’Europe aux citoyens pour qu’ils l’appréhendent comme une amélioration de leur vie au quotidien ?

Enjeu n°3 : Relier les communicants publics d’Europe : une communication européenne intégrée

Sujet de la 3e table ronde : « les communicants publics qui interviennent à tous les échelons de la gouvernance – européen, national, local et régional – partagent des valeurs ainsi que des problématiques professionnelles communes. Ils ont tout intérêt à travailler en réseau ».

Un réseau social européen de la communauté professionnelle des communicateurs publics d’Europe sera officiellement lancé lors de la conférence de clôture, afin de :

  • Rassembler les communicateurs publics et les mettre en réseaux ;
  • Partager des exemples de bonnes pratiques en matière de communication publique ;
  • Effectuer des sondages et des consultations parmi ses membres ;
  • Permettre d’échanger et de comparer des informations ;
  • Devenir le réseau social des communicateurs publics par excellence.

Ainsi, entre les réflexions autour d’une « communication européenne de proximité à niveaux multiples » et la plateforme web dédiée aux communicateurs publics européens, la professionnalisation, l’échange de connaissances et la mise en réseau devraient s’améliorer au bénéfice d’une meilleure communication sur l’Europe.