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La Commission européenne sait-elle communiquer avec les jeunes ?

Public réputé difficile pour n’importe quelle institution, les jeunes adolescents/adultes (15-25 ans) sont particulièrement ciblés par les campagnes de communication de la Commission européenne. Pour quels résultats ?

Solliciter des jeunes avec des jeux-concours, ce n’est pas communiquer avec les jeunes

Véritable effet de mode, les concours – pour solliciter l’implication des jeunes – sont particulièrement répandus au sein de la Commission européenne.

« Quoique les concours soient des opérations de communication très filtrées, sans véritable participation du grand public, leur multiplication apparaît comme un ultime moyen aisé pour les communicants européens pour tenter de recruter et de fidéliser des Européens. »

Le plus souvent, les concours sont ratés (exemples 1 et 2) – non pas tant en raison du « usual management approach of allocating no time, money or resources » (management traditionnel n’allouant ni temps, ni argent ni ressources) selon un Euroblogger donnant ses « Thoughts On Running An EU Video Competition » – mais bien plus parce que les concours posent des questions que la Commission européenne se pose mais que les jeunes ne se posent absolument pas.

Le dernier concours lancé par la Commission européenne illustre le décalage entre les préoccupations bruxelloises et jeunes puisqu’il s’agit d’un appel à la « Génération 1992 » generation1992.eu : « Fais-nous part de ton point de vue et de ton expérience sur la manière dont le marché unique influe sur ton quotidien ».

Cette invitation « Rejoins les autres jeunes Européens nés en 1992 et dis-nous ce que le marché unique représente pour toi » est vouée à l’échec et révèle même davantage le désintérêt voire le mépris de la Commission européenne qui ne s’intéresse pas aux jeunes, mais leur demande de s’exprimer sur une réalité européenne qu’ils méconnaissent.

Interpeller des jeunes avec le concours de MTV ou de vidéos virales, ce n’est pas communiquer avec les jeunes

Autre approche là encore contestable, la démarche de totale connivence qui consiste pour la Commission européenne à « faire jeune », à s’inscrire dans les codes, notamment de langage et les canaux de communication réputés jeunes, voire à caricaturer les « d’jeunz » avec le concours de MTV ou de vidéos virales sulfureuses.

A deux reprises, la Commission européenne s’est associée à la chaine musicale américaine MTV pour interpeller les jeunes, par le biais de prescripteurs disposant d’un important capital de notoriété et de sympathie :

  • Campagne « Play to stop – Europe for climate » visant à mobiliser des artistes internationaux pour qu’ils convainquent les jeunes de s’impliquer dans la lutte contre le changement climatique ;
  • Campagne « Ohé l’Europe tu m’entends » visant à inciter à faire entendre leur voix et à voter aux élections européennes.

Plus récemment, la Commission européenne a lancé, selon ses propres termes « un clip viral ciblant un public jeune à travers une diffusion dans les réseaux sociaux en détournant les codes de leurs univers, les films d’arts martiaux et les jeux vidéo ». Cette vidéo virale « The more, the stronger » à peine en ligne a soulevé de telles indignations qu’elle a été précipitamment retirée – ce qui ne fut pas le cas des vidéos « Film Lovers Will Love This » ou « Hot Summer Holiday ».

Bilan : qu’il s’agisse de l’instrument jeux-concours faisant appel aux intérêts les mieux compris des jeunes au détriment de toutes autres approches portant un véritable message ; ou de l’instrumentalisation des codes culturels capitalisant maladroitement sur ce que constituerait l’univers référentiel des jeunes ; la Commission européenne ne semble pas savoir communiquer avec les jeunes. Le pragmatisme ne saurait être suffisant contre l’indifférence ?

Génération Erasmus : comment fêter les 25 ans du programme de mobilité des étudiants ?

Depuis 25 ans, près de 3 millions d’étudiants ont pu, grâce au programme Erasmus, faire une partie de leurs études ou effectuer un stage à l’étranger. En 1987, seuls 3 244 jeunes avaient pris part dans l’un des 11 pays participants. Au cours de l’année universitaire 2011-2012, plus de 250 000 étudiants seront « Erasmus » dans 33 pays européens. L’UE alloue environ 3 milliards d’euros à Erasmus pour la période 2007-2013.

La campagne de l’UE : « Erasmus change les vies et ouvre les esprits depuis un quart de siècle »

Des « ambassadeurs Erasmus » des 33 pays participant au programme (chaque pays est représenté par un étudiant et un membre du corps éducatif choisis pour l’influence qu’Erasmus a exercée sur leur vie professionnelle et privée) ont pour rôle de présenter un manifeste sur leur vision de l’évolution du programme.

Quel bilan valoriser à l’occasion du 25e anniversaire ?

José Manuel Barroso, le Président de la Commission européenne insiste en période de chômage de masse des jeunes sur les perspectives d’emploi :

Les retombées d’Erasmus sont extraordinaires, non seulement pour les étudiants, mais pour l’économie européenne tout entière (…) apporte aussi aux jeunes l’assurance et les aptitudes requises pour travailler dans un autre pays, là où ils trouveront peut-être l’emploi qui leur convient, échappant ainsi au piège du déséquilibre géographique., selon le communiqué.

Le verre à moitié plein sous l’angle de l’image : « Erasmus est l’une des grandes réussites de l’Union, celui de nos programmes qui est le plus connu et le plus populaire », selon Androulla Vassiliou, Commissaire à l’éducation, à la culture, au multilinguisme et à la jeunesse.

Le verre à moitié vide sous l’angle des chiffres : Certes, les étudiants européens sont parmi les plus mobiles au monde (22%) et 90 % des universités européennes participent à Erasmus. Mais, cette mobilité rapportée aux effectifs étudiants demeure limitée (2,2%).

Quelle communication sur le programme Erasmus aujourd’hui ?

Relative dispersion de l’information sur la mobilité des jeunes en Europe car la communication est liée aux programmes (Comenius, Leonardo da Vinci, Erasmus).
En France, cette situation est limitée car seule l’agence Europe Education Formation France (2e2f) gère les fonds européens pour permettre aux Français de partir étudier à l’étranger.

Quels sont les freins à la relative désaffectation de la mobilité ?

  • Obstacles économiques et sociaux : montant trop faible des bourses (254 euros par mois en moyenne) entraînant un effet d’éviction pour les publics les moins favorisés ;
  • Éparpillement des soutiens publics et complexité du rôle de chaque acteur : UE, Etat, collectivités locales.

Le plan de communication « Génération Erasmus »  pour la France

Dans la programmation nationale, un plan de communication « Génération Erasmus » est prévu en France :

  • Lancement officiel de l’année Erasmus au plan national, en janvier, à partir de l’agence 2e2f située à Bordeaux, sous l’impulsion du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
  • Promotion en mars, dans toute la France, diffusion du kit « Génération Erasmus » et du « Passeport Erasmus » destiné aux 1 060 établissements chartés Erasmus et aux autres, pour les inciter à développer le programme.
  • Evènementiel Arts-Culture : partenariat avec le festival européen Europavox les 25, 26 et 27 mai à Clermont-Ferrrand et réalisation d’une compilation d’artistes actuels (25 titres, 25 ans).
  • Evènementiel Scientifique : Rencontres Universités-Entreprises initiées par l’AEF, les 15 et 16 mars  à Paris – Palais des Congrès et Conférence des Présidents d’Université et Direction des relations européennes internationales et de la coopération en juin.
  • Production Intellectuelles – Publications : lancement d’une revue scientifique internationale en  sciences sociales et revue « L’ENA hors les murs » spéciale Erasmus.
  • Opération de notoriété – marque Erasmus : sortie d’un timbre de la Poste « Génération Erasmus 25 ans » lors de la Journée de l’Europe le 9 mai.
  • Partenariats médias : réalisation d’une journée spéciale Erasmus sur le réseau Radio-France lors de la rentrée universitaire : reportages, interviews, mise en valeur de l’esprit « Génération Erasmus » et partenariat privilégié avec l’émission « Allo La Planète » d’Eric Lange sur le  Mouv’ et de TV5 Monde (en négociation).
  • Internet : création d’une page facebook dédiée « Génération Erasmus » et lancement d’un site internet grand public en juin : erasmuspourtous.fr.

Rappelons que la Commission européenne propose que les sept programmes pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport fusionnent au sein d’un nouveau programme « Erasmus pour tous » actuellement soumis à l’examen des États membres et du Parlement européen.

Quelle est l’influence de l’UE dans votre vie quotidienne ?

La campagne de communication que lance la présidence danoise du Conseil de l’UE : « Instantanés de votre vie dans l’UE » se révèle intéressante tant par sa conception à front renversé que dans sa réalisation vraiment pluri-média…

Une conception à front renversé : le public, principal acteur de la campagne

Plutôt qu’une énième campagne de communication top-down avec des messages conçus par l’émetteur qui se projette dans la tête des citoyens européens pour extrapoler leurs opinions en vue de déterminer des messages destinés à un public passif, la démarche danoise propose un renversement d’expression.

Ce n’est plus le commanditaire de la campagne de communication qui s’exprime à destination d’un public en position de récepteur, c’est le public qui est invité à s’exprimer au travers d’instantanés illustrant l’influence de l’UE dans leur vie quotidienne.

Par ailleurs, la sollicitation du public – pour ne pas sombrer dans une cacophonie argumentative et linguistique à l’échelle de l’UE – se concentre sur un média universel, la photographie. Et le concours pour que le public choisisse la meilleure photo se compose de catégories (photo la plus artistique/créative/amusante…) totalement éloignées des controverses européennes traditionnelles.

Gageons qu’une telle conception devrait permettre de nouvelles formes d’expression extrêmement signifiantes, quoique non verbalisées. Les premières photos dans la galerie – qui aurait pu disposer d’un moteur de recherche basé sur des tags associés par les auteurs des photos – sont plutôt réussies.

Une réalisation vraiment pluri-média : le numérique, au cœur du dispositif

Lancé au Danemark à l’occasion de rencontres dans des lycées de Copenhague et de Aarhus, où un millier de jeunes ont débattu de diverses problématiques ayant l’UE en toile de fond, le concours photo est accessible en ligne sur un mini site dédié (snapshots.eu2012.dk), une page Facebook et des applications pour smartphones (iOS et Android) qui permettent à la fois de trouver des aides à l’inspiration et de participer à la compétition.

Pour assurer la promotion, une campagne de communication utilisant différents supports, tels que des publicités dans des magazines pour la jeunesse et des cartes postales distribuées dans les cafés, les cinémas, les bibliothèques, les ONG… est menée au Danemark.

Le lauréat dans chaque catégorie recevra une tablette numérique tactile et les différentes contributions seront exposées, sous la forme d’une grande mosaïque, dans les établissements scolaires et les bibliothèques du Danemark.

Avec « Instantanés de votre vie dans l’UE », le Danemark propose une campagne originale au regard de ce qui se pratique en matière de communication européenne pour sensibiliser les jeunes à la construction européenne.

Partenariat de communication France / UE : « l’Europe se dessine » au Festival de la BD d’Angoulême

Après 3 années de campagnes de communication grand public à la télévision sur les fonds européens en 2008 et 2010 et l’incitation au vote lors des élections européennes de juin 2009, le partenariat de communication entre la France et les institutions européennes s’intéresse plus particulièrement au public jeune en 2011/2012…

S’inspirant lointainement d’Euro-cartoon, un concours de bandes dessinées lancé par la Commission européenne en 2008 pour récompenser les jeunes illustrant la citoyenneté européenne, le partenariat de communication capitalise – avec des artistes reconnus – sur ce support populaire au sein de la jeunesse.

Exposition « L’Europe se dessine » au festival de la BD d’Angoulême

À la fois ludique et didactique, et cherchant à traduire des idées simples et emblématiques de l’identité européenne, le parcours de l’exposition, inaugurée lors du festival de la BD d’Angoulême s’organise – selon le dossier de presse – autour de 3 temps forts :

  • les origines et les idées fondatrices de l’Europe ;
  • la dimension concrète de l’ambition européenne, l’Europe au quotidien ;
  • le futur de l’Europe.

Avec pour fil rouge un personnage Iris, née sous les traits de Claude Berbérian (reportage et interview sur Arte), 50 auteurs de BD issus de la communauté européenne « rendent hommage à leur maison commune » et offrent à la jeune Iris un voyage dans les 27 pays de l’Union, selon la programmation.

Conçue d’emblée comme un parcours déclinable sur plusieurs supports (y compris print et web), l’exposition a pour objectif, après sa présentation à Angoulême, de voyager.

Réactions sur comment la BD peut rendre compte de l’idée européenne

Pour certains,la bande dessinée est un « vecteur idéal pour donner une image positive de l’Europe aux (jeunes) citoyens » :

  • « l’ensemble forme une exposition hétéroclite et inégale, mais qui peut servir de bon support pédagogique pour tous les enseignants souhaitant travailler avec les enfants autour de l’UE », selon Benjamin Roure, qui propose une belle galerie de photos de l’exposition ;
  • « la plupart des interventions sont charmantes même si, souvent, elles ont été conçues avec une conviction de travail de commande », selon Didier Pasamonik.

Pour d’autres, comme Didier Pasamonik, le rendez-vous de cette exposition sur la BD et l’Europe est malheureusement manqué à l’échelle des festivals de BD d’Europe. En effet, le FIBD – créé il y a 2 ans à l’initiative de Laurent Wauquier, Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes afin de mettre en place une synergie entre les différents festivals de BD européens – n’a pas été sollicité pour participer.

Le lyrisme inhabituel de la Commissaire européenne Viviane Reding qui « souhaite que cette exposition européenne réussisse à faire voyager dans cette Europe à la fois brillamment rêvée et absolument concrète » est sans doute excessif.

Accompagnée de la réédition actualisée d’un manuel scolaire sur l’Europe distribué dans les écoles, que le ministère de l’Éducation nationale agréé ; cette exposition qui montre, selon le ministère des Affaires étrangères et européennes « les expressions et les manifestations, matérielles ou immatérielles, par lesquelles s’incarne le plus évidemment notre identité partagée » devrait modestement sensibiliser les futurs citoyens européens en France.

Communication européenne à destination des jeunes : les principales actions de la Commission européenne

De nombreuses ressources sont réalisées par la Commission européenne pour sensibiliser les jeunes à l’UE. De la simple brochure multilingue à la vaste campagne paneuropéenne, quelles sont les actions principales de communication sur l’Europe destinées aux enfants et aux adolescents ?

Les principales ressources pédagogiques dans l’Espace Enseignants de l’UE

L’UE met à disposition un « Espace Enseignants » comportant un large éventail de ressources pédagogiques sur l’Europe adapté à l’âge des élèves et conçu pour aider les jeunes à connaître l’UE et ses politiques.

Pour les 0-9 ans, une introduction illustrée aux pays et cultures de l’UE :

  • un livret divertissant « Unie dans la diversité » complété d’une carte-poster dessinée de l’UE indiquant les monuments célèbres, les spécialités culinaires et les richesses culturelles de chaque État membre ainsi que les pièces et billets en euros et les différents drapeaux nationaux ;
  • Plusieurs albums de coloriage et livres illustrés sont également disponibles en fonction des langues.

Pour les 9-12 ans, des supports didactiques et ludiques sur l’histoire, la géographie et les grands enjeux européens :

  • Mots croisés sur l’hymne européen ;
  • Rubrique éducative du site sur le numéro européen d’urgence, le 112 ;
  • « Kids4Energy » : jeu de cartes représentant quatre familles (Gaspi, Haute-Tech, Économe et Renouvelle) menant chacune un mode de vie différent.

Pour les 12-15 ans, des supports plus pédagogiques :

  • « L’Europe en mouvement – Historique de l’UE » : affiches informatives pour décorer la classe ;
  • « L’École de l’euro » réalisée par la Banque centrale européenne et comprenant des applications interactives et des publications consacrées aux billets et aux pièces en euros.

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Pour les + de 15 ans, des outils pour s’informer et agir :

  • « EU slides » : des diaporamas sur les fondements de l’Union, quelques chiffres clés sur l’Europe, activités et réalisations de l’UE et le fonctionnement de l’UE ;
  • des brochures informatives et des bandes dessinées : « Rebonds », « Les eaux blessées » et « Face à l’urgence » ;
  • « I fight poverty » : un voyage virtuel autour du monde ainsi qu’un concours de créativité. Plus de 6 250 like pour la page Facebook.

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Pour en savoir plus, la DG Communication réalise du matériel à utiliser en classe.

Les jeux en ligne : des supports de communication protéiformes adaptés au public jeune

Parmi tous les supports de communication, les jeux en ligne sont particulièrement utilisés par les institutions européennes pour s’adresser aux jeunes.

1. Le jeu en ligne comme divertissement d’adresse ou de logique

« Euro Kid’s corner» : le jeu développé par la DG Affaires économiques et financières où il s’agit de recoller des morceaux de billets de banques déchirés. Le dispositif est accompagné d’un site relais « Plus d’infos sur l’euro ».

2. Le jeu en ligne comme « serious video game » multi-joueur

« Neurodyssée » : un jeu en ligne (jamais totalement débuggé) pour tester ses connaissances sur l’UE en incarnant un extraterrestre parti à la découverte de la Terre et en compétition.

3. Le jeu comme test de connaissances

« Europa Go » : un quizz interactif « pour que les enfants y testent leurs connaissances et se mesurent à leurs camarades » en complément d’une brochure qui raconte l’histoire de l’Europe.

« Toporopa » : des quiz divertissants mettant à l’épreuve des connaissances de géographie européenne.

4. Le jeu comme concours

« Rallye euro » : un jeu concours pour les 9 à 12 ans réalisé par « L’École de l’euro » de la Banque centrale européenne.

« U4energy » : un jeu concours pour économiser de l’énergie dans les classes des établissements primaires et secondaires européens, réalisé par la DG Education et culture.

u4energy

« Young artists for road safty » : jeu concours pour concevoir une affiche sur la sécurité routière en Europe, organisé par la DG MOVE, la direction générale de la mobilité et des transports.

« Ton monde, ton business » : un concours pour motiver les jeunes de 16 à 19 ans à devenir entrepreneurs.

5. Le jeu comme expérience projective et épistémologique

« Jiffy sauve la planète » : jeu en ligne autour du personnage de « Jiffy » composé de quizz et de jeu d’adresse, réalisé par la DG Environnement.

« Farmaland the game » : jeu en ligne autour d’épreuves liées à la gestion d’une ferme, réalisé par la DG Santé et consommateurs.

« €conomia – Le jeu sur la politique monétaire » : jeu interactif pour découvrir le fonctionnement de la politique monétaire.

Ainsi, entre les nombreuses ressources pédagogiques de l’« Espace Enseignants » de l’UE et les divers supports ludiques, la communication de l’UE à destination des jeunes multiplie les supports.