Quelles sont les priorités de communication de l’UE en 2010 ?

C’est avec son « programme de travail pour 2010 » nommé pompeusement « Le moment d’agir » que la Commission européenne dévoile les priorités interinstitutionnelles en matière de communication…

Des priorités communes aux institutions européennes en 2010 très proches du programme de travail de la DG COMM

En application de la stratégie « Communiquer sur l’Europe en partenariat », le Groupe interinstitutionnel de l’information (GII) réunissant les communicants des institutions européennes décide que les priorités annuelles communes en matière de communication sont :

  • piloter la relance économique et mobiliser de nouvelles sources de croissance ;
  • agir dans les domaines du climat et de l’énergie ;
  • faire fonctionner le traité de Lisbonne pour les citoyens européens.

Ces priorités se révèlent très proches du programme de travail de la Direction Générale Communication de la Commission européenne pour 2010, qui définit :

  • La relance économique ;
  • L’environnement, le climat et l’énergie ;
  • Une meilleure gouvernance européenne pour les aspects de sécurité intérieure et extérieure qu’apportera le traité de Lisbonne.

La proximité entre les priorités de la DG COMM et les priorités interinstitutionnelles de communication doit-elle être interprétée comme l’absence de marge de manœuvre du GII pour pleinement délibérer en commun ?

Des objectifs de communication modestes ou ambitieux ?

Rangée dans la partie consacrée à « moderniser les instruments et les méthodes de travail de l’UE », la communication de l’UE – une fonction de support – y fait modestement l’objet d’un développement de 8 lignes dans un document d’une dizaine de page.

Assignée à des objectifs (« piloter », « agir », « faire fonctionner »…) très au-delà des catégories classiques d’objectifs de communication (cognitifs – « faire connaître », affectifs « développer l’image » ou conatifs « inciter à changer »), la communication de l’UE – pleinement stratégique – se voit confiée une lourde responsabilité politique.

Entre modestie ou ambition, la lecture du programme de travail pour 2010 de la Commission européenne ne permet pas formellement de trancher, même si la modestie semble de rigueur.

Reste dans le document la définition de la communication européenne : « une condition préalable à remplir pour que les citoyens participent à la vie démocratique de l’Union et soient pleinement conscients des opportunités offertes par les politiques de l’UE ». Vaste programme.

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